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Le 12e régiment de chasseurs à cheval est une unité constituée sous l'Ancien Régime sous le nom de Légion-Corse.
12e régiment de chasseurs à cheval | |
insigne régimentaire du 12e régiment de chasseurs à cheval | |
Création | 1769 |
---|---|
Dissolution | 1984 |
Pays | France |
Branche | Armée de terre |
Type | Régiment de Chasseurs à Cheval |
Rôle | Cavalerie légère |
Ancienne dénomination | Légion Corse Légion du Dauphiné 6e Régiment de Chasseurs des Ardennes 12e Régiment de Champagne |
Devise | Audace n'est pas déraison |
Inscriptions sur l’emblème |
Valmy 1792 Jemmapes 1792 Austerlitz 1805 Alger 1830 Puebla 1863 L'Aisne 1917 L'Avre 1918 |
Guerres | Première Guerre mondiale Bataille de France |
Décorations | Croix de Guerre 1914-1918 avec une étoile vermeil Croix de Guerre 1939-1945 avec une palme |
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(*)Officiers ayant atteint par la suite le rang de Général de brigade, (**)Officiers ayant atteint par la suite le rang de général de division.
Colonels tués et blessés alors qu'il commandaient le 12e de chasseurs pendant cette période:
Officiers tués et blessés pendant qu'ils servaient dans le 12e de chasseurs (entre 1805-1815):
Le premier escadron, incorporé aux dragons de Belzunce, participe à la campagne de Saint-Dominique lors de la Guerre d'indépendance des États-Unis. Les autres escadrons sont stationnés à Dôle et Geix lors de la campagne de Genève entre 1781 et 1782, ils forment la Légion du Dauphiné.
Revenu en Algérie et au Maroc en 1859, le régiment est envoyé au Mexique de 1862 à 1867. Il se distingue en particulier aux combats de Cholula et lors d’un coup de main sur Puebla. En 1870-71, le conflit contre l’Allemagne le voit se battre en Alsace à Reichshoffen, puis Buzancy (Ardennes) et Étrépagny.
Le , à Schirlenhof sur la commune de Gundershoffen, le 4e peloton du 5e escadron commandé par le lieutenant Jacques Marie de Chabot affronte la patrouille de reconnaissance du capitaine comte Ferdinand von Zeppelin. Le maréchal-des-logis Claude Ferréol Pagnier est tué lors de l'échange de tir. Il est le premier mort officiel français de la guerre franco-allemande de 1870.
Durant la Commune de Paris en 1871, le régiment participe avec l'armée versaillaise à la semaine sanglante.
En 1914, parti de sa garnison de Saint-Mihiel, le 12e Chasseurs est engagé dans les Ardennes, sur la Marne, à Verdun et dans la Somme jusqu’en 1916. Il est ensuite réparti par escadron dans les divisions. Il est plusieurs fois cité lors des combats de l’Aisne (1917) et de l’Avre (1918).
Le 4e escadron du 12e RCC arrive le à Buironfosse (Aisne) puis poursuit vers La Capelle et Haudrecy. Cet escadron fait partie des troupes de la 116e Division d'Infanterie qui reçoivent les plénipotentiaires allemands le pour la préparation de l'Armistice du 11.
En le 12e régiment de chasseurs à cheval constitue la 6e brigade de cavalerie (6e BC) avec le 11e régiment de cuirassiers, la 6e BC faisant partie de la nouvelle 5e division légère de cavalerie (5e DLC), auparavant cette brigade appartenait à la 3e division de cavalerie. Dans le plan Dyle, la 5e DLC doit participer à la manœuvre retardatrice en Ardenne en avant de la 2e armée[1]. Pour cette mission, le 12e chasseurs fait partie du groupement ouest de la division[2].
Au début de la bataille de France, parti de sa garnison de Sedan, le régiment prend le contact de l’ennemi à Libramont et Neufchâteau (Belgique) le 10 mai 1940. Il mène au prix de lourdes pertes un combat retardateur jusqu’à Saint-Valery-en-Caux.
Le 12e régiment de chasseurs à cheval est dissous le 12 juin 1940.
Le régiment renaît le 1er janvier 1945 dans le Cher sous l’appellation de "12e régiment de chasseurs de France" à partir de la 33e demi-brigade des forces française de Maubeuge. Il entre alors dans la composition de la 1ère division d’infanterie. Le 10 février le colonel Rougier est désigné comme chef de corps. Le régiment stationne à Vierzon pour l'Etat-major, l'E.H.R. et le 2e escadron, le 1er escadron est à Vignon, le 3e à Vheillay, le 4e à Massa. Le 8 mai 1945, il reçoit à Paris l’étendard du "12 régiment de chasseurs à cheval". Début mai, le régiment fait mouvement sur le Palatinat et s’installe dans des cantonnements provisoires. Le 6 juillet, il change de garnison et fait mouvement sur la Sarre où il prend garnison en tant que troupe d’occupation et sera dissous le 30 avril 1946.
Le 12e Régiment de Chasseurs, reformé le à Sedan,à partir du 21e régiment de spahis dissous,et est l’héritier des traditions des deux régiments : le 12e Régiment de Chasseurs à Cheval et le 12e Régiment de Chasseurs d’Afrique. À ce titre, le 12e Chasseurs a la garde des étendards de ces deux corps et porte la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre 1939-1945 du 12e Chasseurs d’Afrique. Le 12e Régiment de Chasseurs est dissous en 1984.
La légion du Dauphiné (ex Corse) est en garnison à Libourne le depuis au moins dix mois. De 1782 à 1786, le régiment dénommé Chasseurs des Ardennes stationne à Auch, et en 1786, il est en garnison à Carcassonne.
En 1791, renommé 12e régiment de chasseurs à cheval, il stationne dans le département de la Meurthe, d'abord à Lunéville, et en 1792 à Toul puis à Pont-à-Mousson. En avril 1792, il quitte cette garnison pour rejoindre l'armée du Centre commandée par le général Lafayette[3]. Il prend part le 20 septembre à la bataille de Valmy sous les ordres du général Dumouriez et obtient à ce titre la croix d'honneur[3]. Il participe la même année au combat de Boussu puis le 4 novembre à la bataille de Jemmapes. Il passe après cette bataille sous les ordres du général Stengel et participe au combat d'Anderlecht et à la prise de Bruxelles[3]. Il prend part ensuite au combat de Tirlemont, à la prise de Liège le 27 novembre, et enfin le à la bataille de Neerwinden qui scelle la défaite de la Belgique.
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[5] :
Héraldique :
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