Une commission est créée à Sienne en Toscane, «qui a pour tâche de contrôler le confort et le prix des «stazioni» [stations thermales], et s'assurer qu'aucun bâtiment n'encombre le lit de la Farma(it) ou de la Merse(it)[4]».
En Flandre, les échevins de Bruges et le chapitre de Lille«n'autorisent l'exercice de la médecine, voire un intérêt pour cette discipline, qu'à ceux qui l'ont étudiée dans le siècle et en sont suffisamment instruits[5]».
Reconnu dès 1266, l'Arte dei Medici e Speziali, «corporation des médecins et des apothicaires de Florence», est qualifié d'«art majeur» et ses statuts, établis en 1314, «autoris[eront] les apothicaires à avoir dans leur boutique des médecins pour soigner les malades[6]».
Louis Irissou, «Un contrat d'apprentissage pour le métier d'apothicaire conclu à Montpellier à la fin du XIIIesiècle», Revue d'histoire de la pharmacie, vol.35, no118, , p.218-220 (lire en ligne).
Le contrat édité et commenté dans cet article est daté du .
Jacques Baudoin, La Sculpture flamboyante en Bourgogne et Franche-Comté, Florat, Créer, coll.«La Sculpture flamboyante» (no4), , 388p. (ISBN978-2-909797-17-5, lire en ligne), p.20.
Didier Boisseuil, Le Thermalisme en Toscane à la fin du Moyen Âge: Les Bains siennois de la fin du XIIIe au début du XVIesiècle, Publications de l'École française de Rome, , X-534p. (ISBN978-2-7283-0574-2, lire en ligne), p.89.
Laurence Moulinier, «Un aspect particulier de la médecine des religieux après le XIIesiècle: L'Attrait pour l'astrologie médicale», dans Luc Berlivet, Sara Cabibbo, Maria Pia Donato, Raimondo Michetti et Marilyn Nicoud (éd.), Médecine et religion: Compétitions, collaborations, conflits (XIIe – XXesiècles), Rome, École française de Rome, (lire en ligne), p.65-92.
Laurence Moulinier, «Un flacon en point de mire: La Science des urines, un enjeu intellectuel dans la société médiévale (XIIIe – XVesiècles)», Annales: Histoire, sciences sociales, vol.65, no1, , p.11-37 [§12] (lire en ligne).