Fondation d'une maison-Dieu à Briis, dans l'actuel département de l'Essonne, par Jean de Briis, seigneur du lieu, et par Avelyne, sa femme[1],[2].
Première mention de l'hôpital du Saint-Esprit de Stralsund, en Poméranie, destiné aux vieillards, aux malades et aux personnes dans le besoin, et premier du genre dans cette ville[3],[4].
Près de Monteriggioni en Toscane, le pape Clément IV et l'évêque de Volterra inaugurent un hôpital que la fondatrice, Sapia, veuve de Ghinibaldo di Saracino da Strove, a voulu adjoindre à son château de Castiglionalto(it) et qu'elle destine à l'accueil des passants[5].
Le pape Clément IV ordonne à tout lépreux, sous peine d'excommunication et quelle que soit sa position sociale, de se retirer dans un hôpital des chevaliers de Saint-Lazare en remettant tous ses biens entre leurs mains[6].
C'est le 30 août 1265 que débute le récit de ce roman policier historique où la médecine, essentiellement arabe et juive en ce milieu du XIIIesiècle andalou, occupe la place centrale.
«Un aperçu de l'histoire de Briis-sous-Forges», sur le site de l'association Les Amis du vieux Briis, s. d. [lire en ligne(page consultée le 12 octobre 2019)].
Léon Le Grand, «Maisons-Dieu et Léproseries du diocèse de Paris au milieu du XIVesiècle», Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ïle-de-France, vol.25, , p.52 (lire en ligne).
(it) «Castigionalto. Monteriggioni», Edifici specialistici, Piano territoriale di coordinamento della Provincia di Siena, relèvement des années 1997-1998, s. d. [lire en ligne].
Albert Rakoto Ratsimamanga, Suzanne Ratsimamanga Urverg et Pierre Boiteau, «L'histoire de la lèpre en France peut aider à vaincre ce fléau dans le monde», Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol.16, , p.7 (lire en ligne).
Les statuts ordonnent: «Que [le malade] soit porté sur un lit doucement et humblement par les frères et les sœurs, et qu'il soit traité avec honneur comme le maître de maison; que tout ce qu'il voudra ou demandera lui soit procuré, si cela est possible et que ce ne soit pas contre-indiqué pour sa maladie. Que les femmes enceintes soient admises à l'hôpital […] quand approche le terme de l'accouchement. Les enfants seront baptisés par les prêtres, et les sœurs leur donneront les soins requis.», d'après un chanoine de Bruges publié en 1348 (Documents et civilisation, Hachette (lire en ligne)).
François-Alexandre de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, vol.4, veuve Duchesne, , 2eéd. (1reéd. 1757) (lire en ligne), p.94 et 355.
Léon Le Grand, Statuts d'hôtels-Dieu et de léproseries: Recueil de textes du XIIeauXIVesiècle, Alphonse Picard et fils, (lire en ligne), «Introduction», p.XIV.
Claude De Tovar, «Les Versions françaises de la Chirurgia parva de Lanfranc de Milan: Étude de la tradition manuscrite», Revue d'histoire des textes, nos2-3 (1982-1983), , p.210, n.1 (lire en ligne).
Ernest Wickersheimer, Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol.1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll.«Hautes études médiévales et modernes» (no34/1), (1reéd. 1936), 784p. (lire en ligne), «Salomon ben Joseph ibn Ayub», p.728.
(en) Leigh Whaley, Women and the Practice of Medical Care in Early Modern Europe (1400-1800), Basingstoke, Palgrave and Macmillan, , 316p. (ISBN978-1-349-32870-3, lire en ligne), p.18.