24-25 novembre: dans la nuit, quelque cinq cents millions de mètres cubes de roche s'éboulent de la montagne du Granier, en Savoie, tuant plus de mille personnes[1].
«Les Juifs, dont la loi prescrit aux femmes l'usage du bain au moins une fois par mois, [ont à Paris,] dans la rue de la Pelleterie, une maison d'étuves à leur usage exclusif[2]».
Fondation à Arras en Artois, par Adam Esturjon, d'un hospice de douze lits pour recevoir les pèlerins de Saint-Jacques[3].
Une maladerie est attestée à Betz, en Champagne, «sur la gauche du chemin de Trocy à Échancu[4]».
Le Kitab al-Gami («Livre des simples[7]») d'Ibn al-Baitar, qui rassemble les connaissances pharmacologiques du moment[8].
Mouhammad ibn Dâniyâl (mort en 1310), médecin oculiste, poète et auteur dramatique né à Mossoul et ayant vécu en Égypte sous les Mamelouks[9].
1247 ou 1248[10]: Rashid al-Din (mort en 1318), médecin, historien et homme d'État persan d'origine juive, «qui passe pour avoir été le premier à transmettre la médecine chinoise au monde occidental[11]».
Pierre-Simon Girard, «Recherches sur les établissements de bains publics à Paris depuis le IVesiècle jusqu'à présent», Annales d'hygiène publique et de médecine légale, Paris, J. B. Baillière, t.7, 1repartie, , p.11 (lire en ligne).
Toussaint Duplessis, Histoire de l'église de Meaux, t.1: Contenant le corps de l'histoire, les catalogues et les dissertations, Paris, Julien-Michel Gandouin et Pierre-François Giffart, , 784p. (lire en ligne), p.240.
Léon Le Grand, «Les Maisons-Dieu: Leurs statuts au XIIIesiècle», Revue des questions historiques, vol.31, t.16 de la nouvelle série (60e de la collection), , p.123, n.3 (lire en ligne).
Jean Volckringer, Contribution à l'étude de l'évolution et de l'unification des formulaires et des pharmacopées (thèse de pharmacie), Paris, Paul Brandouy, , 485p. (OCLC869237972), cité dans «Formulaires et pharmacopées par ordre chronologique (d'après Jean Volckringer, 1953): IerauXIVesiècle», sur le site de la Société d'histoire de la pharmacie (lire en ligne).
Ana Maria Cabo Gonzalez et Claude Lanly, «Ibn al-Baytār et ses apports à la botanique et à la pharmacologie dans le Kitāb al-Ğāmï», Médiévales, vol.16, no33, , p.23-39 (lire en ligne).
Mika Natif, «Réflexions préliminaires sur les portraits d'auteurs dans l'art islamique: Le Cas de Moïse dans le Jami al-Tawarikh de Rashid al-Din», dans Houari Touati (dir.), De la figuration humaine au portrait dans l'art islamique, Leyde et Boston, Brill, , 196p. (ISBN978-90-04-28363-3, lire en ligne), p.84, n.99.
Antoine Thomas, «Jean Pitart, chirurgien et poète», Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, vol.60, no1, , p.98 et 100 (lire en ligne).