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personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Étienne Pinte, né le à Ixelles (Belgique), est un homme politique français.
Étienne Pinte | |
Étienne Pinte en 2009. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (23 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Élection | 12 juin 1988 |
Réélection | 28 mars 1993 1er juin 1997 16 juin 2002 17 juin 2007 |
Circonscription | 1re des Yvelines |
Législature | IXe, Xe, XIe, XIIe et XIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR (1988-2002) UMP (2002-2012) |
Prédécesseur | Proportionnelle par département |
Successeur | François de Mazières |
– (2 ans, 1 mois et 12 jours) |
|
Élection | 16 mars 1986 |
Circonscription | Yvelines |
Législature | VIIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
– (34 ans, 2 mois et 16 jours) |
|
Élection | 19 mars 1978 |
Réélection | 21 juin 1981 16 mars 1986 |
Circonscription | 5e des Yvelines |
Législature | VIe et VIIe (Cinquième République) |
Groupe politique | RPR |
Prédécesseur | Bernard Destremau |
Successeur | Proportionnelle par département |
– (4 ans, 10 mois et 27 jours) |
|
Élection | 11 mars 1973 |
Circonscription | 4e de Seine-et-Marne |
Législature | Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | UDR (1973-1976) RPR (1976-1986) |
Prédécesseur | Alain Peyrefitte |
Successeur | Alain Peyrefitte |
Maire de Versailles | |
– (12 ans, 8 mois et 25 jours) |
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Prédécesseur | André Damien |
Successeur | François de Mazières |
Biographie | |
Nom de naissance | Étienne Henri Gérard Pinte |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Ixelles (Belgique) |
Nationalité | Française |
Parti politique | RPR puis UMP |
Diplômé de | IEP de Paris |
Profession | Haut fonctionnaire |
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Maire de Versailles | |
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Il commence sa carrière politique comme suppléant du député Alain Peyrefitte. Celui-ci étant nommé au gouvernement en 1973, il lui succède à l'Assemblée nationale. Il y est constamment réélu jusqu'en 2012. Il est également maire de Versailles de 1995 à 2008.
Étienne Pinte est le fils de Gérard Pinte et de Denise Brunschwig. La famille Pinte comprend quatre générations d'officiers supérieurs de cavalerie au service du roi des Belges, dont son grand-père, Henri Pinte, lequel a été anobli (concession de noblesse) le .
Au début de la Seconde Guerre mondiale, Gérard et Denise Pinte fuient la Belgique pour la France et participent à la résistance intérieure. Ils sont ensuite libraires à Versailles.
Diplômé de l’institut d’études politiques de Paris (1960)[1], licencié en droit ayant choisi dans les années 1960 de s'installer en France, pays dont il acquiert la nationalité en 1963, Étienne Pinte devient le collaborateur d'Alain Peyrefitte, intégrant son cabinet quand celui-ci est nommé secrétaire d'État à l'information de Georges Pompidou en 1962, puis secrétaire d’État chargé des rapatriés (1962), ministre de l’Information (1962), chargé de la recherche scientifique et des questions atomiques et spatiales (1966), et ministre de l’Éducation nationale (1967). Il est ensuite membre du cabinet de Joël Le Theule, secrétaire d’État chargé de l’information (1968), puis de celui de Marcel Anthonioz, secrétaire d’État au Tourisme (1969).
De 1970 à 1973, il part pour le Japon où il est missionné pour représenter les intérêts français en matière de tourisme.
De retour en France, il rejoint Alain Peyrefitte, qui le choisit comme suppléant à la députation dans sa circonscription de Seine-et-Marne lors des élections législatives d', lui donnant quelques mois plus tard l'occasion d'entrer à l'Assemblée nationale, avec la nomination au gouvernement d'Alain Peyrefitte, et de se lancer dans une carrière politique.
À l'occasion des élections législatives de 1978, Étienne Pinte se présente avec succès[2] contre Bernard Destremau, dans le département des Yvelines. Il y a été constamment réélu depuis.
Après avoir démissionné de la commission exécutive du RPR en 1979, regrettant « l'absence de débat démocratique au sein du mouvement », il a été vice-président du groupe RPR de l'Assemblée nationale, membre du bureau politique et trésorier du parti (1997).
Il a annoncé en qu'il ne se représenterait pas pour un troisième mandat à la mairie de Versailles lors des élections municipales de . Pour cette élection, il a apporté son soutien à son adjoint aux finances, Bertrand Devys.
Marié avec Marie-Noëlle Vielliard, il est père de quatre enfants, dont :
Il annonce le qu'il ne se représentera pas aux élections législatives[3].
Se présentant comme un catholique fervent et impliqué[4], Étienne Pinte adopte des positions qu'il veut en accord avec la « doctrine sociale » de l'Église.
Bien que personnellement hostile à l'interruption volontaire de grossesse (IVG), il se prononce publiquement en faveur de sa légalisation en 1974[5] et vote en faveur de la loi Veil en décembre. Mais, il a voté contre la reconduction de la Loi sur l'IVG en 1979, contre la prise en charge de l'IVG par la Sécurité sociale en 1982, contre les lois bioéthiques de 1992 et 1994, contre la réforme de l'IVG et de la contraception en 2000. Il a aussi voté pour l'abolition de la peine de mort en 1981, s'est engagé contre la « double peine » et pour l'instauration du numerus clausus dans les prisons.
Il figure parmi les signataires de l'« appel des maires contre le mariage des personnes du même sexe ».
Dans un article dans Le Monde, en , il a défendu des associations contre une accusation d'avoir provoqué du désordre dans les camps de rétention d'immigrés illégaux, accusation qu'il trouve être "un peu rapide, indigne et injuste".
Proche de Philippe Séguin en 1981, Étienne Pinte se prononce en faveur de la candidature d'Édouard Balladur lors de l'élection présidentielle de 1995. Il a été l'un des députés UMP les plus critiques à l'égard du Premier ministre Dominique de Villepin, voyant en Nicolas Sarkozy un bien meilleur candidat de la droite à l'élection présidentielle de 2007.
Étienne Pinte est également vice-président du Groupe d’études à vocation internationale sur la Palestine à l’Assemblée nationale, président du groupe d'amitié parlementaire France-Liban à l'Assemblée nationale, coprésident du groupe d'études sur la pauvreté. Parlementaire en mission auprès de François Fillon, Premier ministre, dont il est réputé proche, sur l'hébergement d'urgence et l'accès au logement de à , il a remis son rapport en . Il est membre de la Commission des Affaires Sociales et membre du Conseil d'administration de l'OFPRA, l'Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides où il représente l'Assemblée nationale. Le , il a été nommé Président du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale (CNLE), conseil placé auprès du premier Ministre jusqu'en 2019.
Le , il marque son opposition au projet de loi de Nadine Morano sur le statut du beau-parent en souhaitant un report de l'examen de ce texte[6]. Le , il prend position contre le renvoi forcé par charters des Afghans présents illégalement en France décidé par Éric Besson, ministre de l'Immigration, de l'Intégration, et de l'Identité nationale, et envisage une action concertée avec d'autres députés de contestation de ces expulsions[7].
À plusieurs reprises, il a apporté son soutien au collectif Jeudi noir, qui milite pour le droit au logement et ouvre des squats dans des bâtiments non occupés. Ce collectif est régulièrement dénoncé pour ses méthodes illégales par leurs adversaires, notamment à droite. Étienne Pinte est en effet le seul député UMP à les soutenir ouvertement, parlant de « cas de force majeure »[8].
Le , il publie avec le père Jacques Turck Extrême droite, pourquoi les chrétiens ne peuvent pas se taire aux éditions de l’Atelier, un essai sur l’incompatibilité des thèses de l’extrême droite avec le message chrétien[9].
En , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur par Cécile Duflot, ministre écologiste de l'Égalité des Territoires et du Logement, pour ses 50 ans de services[10].
Le , il fait partie des huit personnalités - aux côtés de gens comme Eva Joly, Julien Bayou, Pouria Amirshahi - à l'initiative d'une pétition visant à faire entrer Stéphane Hessel au Panthéon[11].
En 2013, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur sur le contingent de Cécile Duflot, ministre du logement[12].
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