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historien, journaliste et homme politique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Émile Mireaux, né le à Mont-de-Marsan et mort à Paris le [1], est un intellectuel, journaliste et homme politique français.
Émile Mireaux | |
Émile Mireaux en 1940. | |
Fonctions | |
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Secrétaire d'État de l'Instruction publique et des Beaux-arts (Vichy) | |
– (1 mois et 25 jours) |
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Président | Philippe Pétain |
Gouvernement | Pierre Laval V |
Sénateur dans la circonscription des Hautes-Pyrénées | |
– (4 ans) |
|
Président | Albert Lebrun |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Mont-de-Marsan |
Date de décès | (à 84 ans) |
Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Parti politique | Radicaux indépendants, UDR |
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Son père est un officier d'origine pyrénéenne. Ayant perdu son père à l'âge de trois ans, Émile Mireaux étudie à Tarbes, puis au prytanée militaire de La Flèche.
En 1907, il entre à l'École normale supérieure. Il obtient l'agrégation d'histoire et de géographie en 1910, puis il est nommé professeur aux lycées d'Alençon puis d'Orléans. En 1913, il devient professeur à l'Institut français de Madrid.
En 1914, il est mobilisé comme officier d'infanterie. Après la guerre, il est nommé en 1920 agrégé préparateur à l'École normale supérieure. En 1922, il devient rédacteur, chef de section d'études de la Société d'Études et d'Informations économiques, et en 1924, il devient directeur général de cette société liée au Comité des forges.
En 1928, Émile Mireaux entre au journal Le Temps, en tant que rédacteur en chef des pages économiques. En 1930, il est secrétaire général de la Société d'économie politique, dont il sera le président de 1938 à 1940[2]. En 1932, il devient codirecteur du journal Le Temps avec Jacques Chastenet.
En 1935, Émile Mireaux, conseiller municipal de Bazordan, se présente aux élections sénatoriales dans les Hautes-Pyrénées sous les couleurs des Radicaux indépendants. Élu, il siège au Sénat à partir d', au sein du groupe de l'Union démocratique et radicale.
Le , il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques dont il est le secrétaire perpétuel à partir de 1956. Le , il approuve la remise des pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, et le , il devient ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts dans le gouvernement dirigé par Pierre Laval : il supprime les conseils universitaires et il met à l'écart les enseignants pacifistes. Mais le , il doit démissionner en raison de sa qualité de parlementaire, ayant été dénoncé comme un serviteur des trusts par la presse collaborationniste. En janvier 1941, il est nommé conseiller national[3].
Le , en réponse à l'invasion allemande de la zone Sud, les deux codirecteurs, Jacques Chastenet et Émile Mireaux, sabordent Le Temps. En 1947, Mireaux est acquitté par la Haute Cour de Justice pour « faits de résistance ». Il est président de l'Académie des Sciences morales et politiques en 1951[4].
Il est décoré de plusieurs ordres coloniaux et étrangers.
Il est aussi l'auteur d'un grand nombre d'ouvrages économiques, ainsi que d'études littéraires et historiques, notamment sur les poèmes homériques et la Chanson de Roland.
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