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église détruite située en Maine-et-Loire, en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'église Saint-Denis était située à Angers, en Maine-et-Loire.
Église Saint-Denis | |
Présentation | |
---|---|
Culte | Catholique romain |
Rattachement | Diocèse d'Angers |
Date de démolition | 1903 |
Géographie | |
Pays | France |
Région | Pays de la Loire |
Département | Maine-et-Loire |
Ville | Angers |
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La date exacte de fondation de cette église ou chapelle n'est pas connue. On peut situer sa fondation avant le VIIe s. Saint-Maimboeuf, évêque d'Angers l'aurait donnée aux religieux de Saint-Benoît pour y assumer les fonctions curiales[1]. On sait qu’elle est située au carrefour des rues Saint-Julien et Saint-Denis[1],[2]. Elle est surtout située le long de la rue Saint-Julien tandis que son entrée se situe au niveau de la rue Saint-Denis[1]. Elle est également mentionnée en 970[3].
Une bulle d'Adrien IV, en exécution du concile de Clermont, présente dans les archives du chapitre de Saint-Maimboeuf mentionne la présence d'un chapelain ou vicaire perpétuel[1] et elle y est confirmée comme l'église de la paroisse du chapitre Saint-Maimboeuf[3]. Les deux curés qui la desservent disposent chacun d'un logement, un en face l'église dans la rue Saint-Denis et l'autre dans la rue du Puits-rond[3]. En 1471, un des chanoines est également le vicaire de l'église Saint-Denis[3].
Saint-Denis était une paroisse, le plus ancien acte de baptême conservé date de 1572[4].
Jusqu'en 1721 y eut à Saint-Denis deux curés qui officiaient conjointement[5]. C'est à la demande des habitants que les deux cures ont été réunies en une seule cette année-là[6].
L'église Sain-Denis reste le siège de la paroisse jusqu'en 1785[6]. À ce moment-là, l'évêque demande que le service paroissial soit transféré en l'église Saint-Maimboeuf où l'on fait transférer tous les bancs de la chapelle Saint-Denis[3],[7].
La dédicace à Denis est la seule connue pour l'édifice.
Située au carrefour des rues Saint-Denis et Saint-Julien, elle avait face à son entrée, le cimetière paroissial qui s'étendait jusqu'au bords de la collégiale Saint-Maurille[6].
Elle est mentionnée en 1565, lorsque Renée Lebreton fit un legs fournissant annuellement deux torches à l'église[8].
Son autel fut reconstruit en 1667 par le sculpteur Jean Maltier[9].
La chapelle est détruite en 1903 mais l'église avait déjà disparu avant 1855[1].
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