Économie de la Dominique
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L'économie de la Dominique dépend essentiellement du tourisme (avec ses 80 000 touristes annuels, l'île pourrait passer pour le parent pauvre des Antilles, face à la Martinique et à la Guadeloupe qui en accueillent chaque année près d'un million[2]) et de l'agriculture. En effet, l'agriculture, principalement la banane, représente 18 % du PIB et emploie 28 % de la main-d'œuvre.
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Économie de la Dominique | |
Monnaie | Dollar de la Caraïbe orientale |
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Année fiscale | 1er juillet - 30 juin |
Organisations internationales | CARICOM, Pays ACP |
Statistiques | |
Produit intérieur brut (parité nominale) | 384 000 000 $ (2003) |
Rang pour le PIB en PPA | 222e (2005) |
Croissance du PIB | - 1 % (2003) |
PIB par habitant en PPA | 5 500 $ (2003) |
PIB par secteur | agriculture : 18 % (2002) industrie : 24 % (2002) services : 58 % (2002) |
Inflation (IPC) | 1 % (2001) |
Pop. sous le seuil de pauvreté | 30 % (2002) |
Indice de développement humain (IDH) | 0,720 (élevé ; 102e) (2021)[1] |
Population active | 25 000 (1999) |
Population active par secteur | agriculture : 28 % (1999) industrie : 32 % (1999) services : 40 % (1999) |
Taux de chômage | 23 % (2000) |
Principales industries | Industrie agroalimentaire, ciment, chaussures |
Commerce extérieur | |
Exportations | 74 millions $ (2005) |
Principaux clients | Royaume-Uni 25,9 %, Jamaïque 14,8 %, Antigua-et-Barbuda 8,8 %, Guyana 7,5 %, Trinité-et-Tobago 4,8 %, Sainte-Lucie 4 % Espagne 16,7 % |
Importations | 234 millions $ (2005) |
Principaux fournisseurs | É.-U. 24,2 %, Chine 19,4 %, Trinité-et-Tobago 12,3 %, Royaume-Uni 4,7 %, Corée du Sud 4,6 %, Japon 4,4 % |
Sources : https://www.cia.gov/cia/publications/factbook/geos/do.html#Econ |
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L'importance de l'agriculture dans l'économie rend celle-ci vulnérable aux conditions climatiques, notamment aux tempêtes tropicales. Ainsi, en , l'ouragan Luis a dévasté la récolte de bananes de la Dominique, après qu'en 1995, une autre tempête tropicale eut détruit un quart de la récolte.
Le développement du tourisme reste difficile en raison de l'absence de plages de qualité et d'un aéroport de classe internationale.
L'économie est toutefois repartie en 1998, tirée par la bonne santé des secteurs de la construction, de la production de savon, et du tourisme ainsi que des réformes économiques (libéralisation des prix, par exemple). Le gouvernement essaye également de développer le secteur financier off-shore afin de diversifier l'économie insulaire.
Néanmoins, l'économie dominiquaise reste marquée par un taux de pauvreté élevé (30 %), de chômage élevé (23 %) et un PIB par habitant plutôt faible (5500 USD en 2003).