Étienne Nicolas Méhul
compositeur français / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Étienne Nicolas Méhul, né le à Givet (Ardennes) et mort le à Paris 9e, est un compositeur français, et le plus important compositeur d’opéras en France pendant la Révolution française. Étienne-Nicolas Méhul est aussi un des fondateurs du Conservatoire de Paris.
Naissance |
Givet, Royaume de France |
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Décès |
(à 54 ans) Paris, Royaume de France |
Activité principale | compositeur |
Style | |
Maîtres | Jean-Frédéric Edelmann |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Élèves | Auguste Blondeau, Nicolas-Charles Bochsa, Louis-Joseph-Ferdinand Herold |
Distinctions honorifiques | Chevalier de la Légion d'honneur |
Œuvres principales
- Opéras : Stratonice, Euphrosine et Coradin, Mélidore et Phrosine, Ariodant, Uthal, Joseph
- Symphonies nos 1, 2, 3 et 4
- Chant du départ
Quittant l'abbaye de Laval Dieu, où il était élève-organiste, pour la capitale, il a traversé en effet l'une des périodes les plus agitées de cette ville, s'attachant essentiellement à la création musicale, même s'il fut aussi le compositeur d'un des plus fameux hymnes patriotiques issus de cette période, le Chant du départ, et il était l'ami de nombreux artistes et écrivains. Il fut un des premiers musiciens dits « romantiques » en France, contribuant à élargir le champ sonore de la symphonie, comme ses contemporains Haydn et Beethoven. Ses opéras ont profondément influencé Hector Berlioz qui disait de lui[1] :
« Il était persuadé que l’expression musicale est une fleur suave, délicate et rare, d’un parfum exquis, qui ne fleurit point sans culture et qu’on flétrit d’un souffle ; qu’elle ne réside pas dans la mélodie seulement, mais que tout concourt à la faire naître ou à la détruire : la mélodie, l’harmonie, les modulations, le rythme, l’instrumentation, le choix des registres graves ou aigus des voix et des instruments, le degré de vitesse ou de lenteur de l’exécution, et les diverses nuances de force dans l’émission du son. »