Programmation spaghetti
code source peu clair et qui fait un usage excessif de sauts inconditionnels (goto), d'exceptions en tous sens, de gestion des événements / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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En programmation informatique, la programmation spaghetti est un style d'écriture de code source qui favorise l'apparition du syndrome du plat de spaghettis : un code peu clair et qui fait un usage excessif de sauts inconditionnels (voir goto), d'exceptions en tous sens, de gestion des événements complexes et de threads divers. Ce style d'écriture de code est à bannir car il peut engendrer des problèmes graves, comme le montre par exemple le procès de l'affaire Toyota en 2013[1],[2].
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En fait, la programmation spaghetti qualifie tout ce qui ne permet pas de déterminer le qui, le quoi et le comment d'une prise de contrôle par une portion de programme (incompréhension du flux de contrôle). Le code est donc plus long à mettre à jour car cela nécessite de remonter le fil des renvois[3].
Cette notion s'applique aussi au niveau du flux de données, c'est-à-dire à tout ce qui ne permet pas de déterminer le qui, le quoi et le comment d’une modification de données. Cette situation est causée par un usage excessif de couplage fort.
La programmation spaghetti est un exemple d'anti-patron.