Avec ses 21 498 habitants en 2021, Hazebrouck est une ville relativement importante (la 3e de l'arrondissement de Dunkerque et la 16e du département du Nord).
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal d'Hazebrouck, divers bras de la Bourre, la Foene Becque, la Papote Becque Nord[4], la Becque de la bréarde[5], la dole Becque[6], la Noord Becque[7], le ruisseau de Morbecque[8], l'Hondsteen Becque[9] et un autre petit cours d'eau[10],[Carte 1].
La Bourre, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Lynde et se jette dans le canal d'Hazebrouck en limite de Morbecqueet de Vieux-Berquin, après avoir traversé huit communes[11].
Le canal d'Hazebrouck, d'une longueur de 15 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Lys à Merville, après avoir traversé quatre communes[12].
Un plan d'eau complète le réseau hydrographique: l'étang de Sween Pleck (0,4ha)[Carte 1],[13].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Lys». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Lys. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'élaboration du SAGE de la Lys (SYMSAGEL)[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4°C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1°C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 736 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Steenvoorde à 10 km à vol d'oiseau[17], est de 11,2°C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 727,8 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Typologie
Au , Hazebrouck est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Hazebrouck[Note 2], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est ville-centre[Note 3],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Hazebrouck, dont elle est la commune-centre[Note 4],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,8% en 2018), en diminution par rapport à 1990 (79,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (70,5%), zones urbanisées (21,4%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7%), zones agricoles hétérogènes (2,4%), prairies (0,9%), forêts (0,1%)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Habitat et logement
En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 10 214, alors qu'il était de 9 837 en 2015 et de 9 502 en 2010[I 6].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Hazebrouck en 2020 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9%) inférieure à celle du département (1,7%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 56,8% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,9% en 2015), contre 54,5% pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 8].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
0,9
1,7
9,7
Logements vacants (en%)
6,2
7,7
8,2
Fermer
Voies de communication et transports
Aucune autoroute ne dessert Hazebrouck directement. L'A25 et l'A26 se situant respectivement à 15 km et 20 km. Néanmoins, plusieurs routes départementales desservent la ville telles que l'ancienne route nationale 42 (RD 642) qui permet de rejoindre rapidement à l'ouest Saint-Omer en 25 min, Calais en 1 h (via l'A26) et Boulogne-sur-Mer en 1 h 15 min et à l'est Armentières en 25 min et Lille en 40 min (via l'A25).
L'ancienne Route nationale 16 (actuelle RD 916) permet aussi de rejoindre rapidement au nord Dunkerque en 40 min (via l'A25) et au sud Béthune en 30 min, Lens en 55 min, Arras en 1 h 15 min, Amiens en 2 h et Paris en 3 h (via l'A26)
La gare d'Hazebrouck, 7e du Nord-Pas-de-Calais par sa fréquentation (1 718 719 voyageurs en 2022, sources SNCF[réf.incomplète]) est desservie par le TGV Nord européen (desserte Paris Nord en 1h50mn via Béthune-Lens-Arras) ainsi que par des TER Nord-Pas-de-Calais en direction d' Armentières en 20mn, Lille en 35mn, St-Omer en 15mn, Calais en 40mn, Dunkerque en 30mn, Béthune en 25mn, Lens en 45mn et Arras en 1h.
L'aéroport international d'affaires de Merville - Calonne se trouve à 12 km au sud-est d'Hazebrouck par la D 946 en direction de Merville.
Etymologie: Du néerlandais haas/hase «lièvre» + broek «marais».
La ville est désignée Hazebroek en néerlandais[22], c'est-à-dire littéralement marais de/aux lièvres.
On parle parfois d'hazebroucker quelqu'un, en référence au juge Étienne Ceccaldi, que le garde des SceauxJean Lecanuet voulut muter à Hazebrouck en 1976 à titre de sanction, pour avoir refusé de modifier un rapport sur les ententes pétrolières conclues entre les grandes compagnies au détriment des petits producteurs[23],[24].
Hazebrouck était un village du comté de Flandre. Comme de nombreuses villes de Flandre, Hazebrouck dut tout au long de l'Ancien Régime subir les outrages des guerres entre les Pays-Bas bourguignons puis espagnols et la France, et au XXesiècle des deux guerres mondiales.
Moyen Âge
Il est coutume de relater que des moines, à l'aube de l'ère chrétienne, sous le règne de Dagobert Ier, défrichèrent les environs et asséchèrent une forêt marécageuse. L'élevage et la culture purent ainsi se développer. C'est à cette époque que saint Éloi serait venu évangéliser la contrée.
En 1565-1566, le canal d'Hazebrouck est creusé et le port d'Hazebrouck est implanté. À la même époque, la ville possède une grande place non pavée, au centre de laquelle existait une fosse entourée d'une haie. Les habitations en torchis et aux toits de paille ne possèdent qu'un rez-de-chaussée.
En 1582, la ville est détruite. Le premier hôtel de la ville d'Hazebrouck est construit en 1589. De 1602 à 1635, le Westhoek vit en paix.
En 1610, les Augustins ouvrent un collège dans les bâtiments de l'ancien couvent. Le couvent des Augustins est bâti en 1616. Cependant, la ville connaît de graves épidémies comme la peste en 1637, 1638 et 1646.
Joseph Louis Étienne Cordier (1775-1849), ingénieur en chef des ponts et chaussées (et Membre de la légion d'honneur) écrit en 1820 à propos de l'arrondissement d'Hazebrouck qu'il a durant un certain temps constitué une exception juridique et fiscale étonnante: «Sous Louis XIV, les habitans contribuèrent à détruire une armée ennemie engagée dans ce pays coupé de haies, et reçurent pour récompense l'exemption des impôts indirects. Depuis 1790, ils ont perdu cette franchise»[26]. Selon ce même auteur, «d'après un système de défense qui semble aussi contraire aux lois qu'aux idées militaires, généralement adoptées, on s'oppose (dans l'arrondissement) à l'ouverture des canaux et des routes. En vain les conseils du département et de l'arrondissement, et les Préfets, ont demandé l'exécution des travaux indispensables que les habitans offrent de payer. Les ouvrages sont ajournés, et ces malheureux cultivateurs restent comme séparés de la France par la difficulté des communications»[26]. Depuis 1790, les habitants de cet arrondissement «n'ont point obtenu le droit d'ouvrir des chemins, même de village à village» précise Cordier[26].
Le , le magistrat d'Hazebrouck interdit les toitures en paille ou chaume pour éviter les incendies.
Le , le Comte de Flêtre, grand bailli de Cassel renouvelle la loi (6 échevins) d'Hazebrouck.
Le , pour fêter la fin de la peste, La tour Saint-Éloi s'embrase sous les feux de Joie.
Le , le conseil général de la ville oblige les habitants à porter la cocarde tricolore. La même année, trois arbres sont plantés sur la place: un chêne, un peuplier et un pommier.
1794: décapitation à Paris de Verwisch, curé constitutionnel (ayant prêté le serment de fidélité à la constitution civile du clergé) d'Hazebrouck. De même que quelques autres prêtres (Vandenheede curé de Rexpoëde, Jacquez curé de Merville), il avait fait partie des révolutionnaires les plus extrémistes, au point qu'un révolutionnaire laïque comme Florent-Guiot, représentant de la Convention dans le département du Nord, les soupçonnait de vouloir en réalité un soulèvement de la population contre la Révolution[27].
Le , le citoyen Rackelboom, laboureur à Morbecque achète aux enchères, l'église des Augustins pour 82 000 livres.
: L'ancien hôtel de ville est en flammes. Le greffier, M. Theeten parvint à s'enfuir par une fenêtre. Monsieur Drapier, architecte présente le devis de reconstruction de l'hôtel de ville pour 128 997 francs, le . La construction commence le . Les archives de la ville ont été détruites lors de cet incendie[28].
En 1803, dans la continuité de l'époque antérieure à la Révolution, se tient dans la ville une grande foire annuelle pour toutes marchandises avec foire à bestiaux le 1er jour; cette année là, elle a eu lieu du 1er au 9 fructidor (fin août). Ont également lieu des foires de seconde classe pour marchandises et bestiaux, les 17 (6 juin) et 28 prairial (17 juin)[30] et un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux en brumaire (novembre), pluviôse (février), ventôse (mars), germinal (avril) et thermidor (juillet). S'ajoutent à cela, des marchés décadaires (la décade est une période de dix jours dans le calendrier républicain) pour grains, petits animaux, légumes[31].
À cette époque, pour les transports par route, on trouve à Hazebrouck des cabriolets de louage. De plus, un chariot part pour Bailleul, Armentières et Lille le mardi. Par voie d'eau, des barques relient la ville à Estaires et à Merville, et une barque s'en va vers Aire-sur-la-Lys et Saint-Omer tous les mardis[32].
Le , quelque 3 000 conscrits rassemblés à Hazebrouck se révoltent contre l'Empire de Napoléon Ier.
Le , Hazebrouck est envahie par les Cosaques du Baron de Geismar. Cette occupation durera 4 ans.
Époque contemporaine
1838: Un fronton et une horloge sont ajoutés à l'Hôtel de ville.
1848: C'est le chemin de fer avec la ligne Lille - Dunkerque qui donna une certaine impulsion aux industries locales de tissage et de filature dès . Le , après de longues concertations, le ministre des travaux publics fixa l'emplacement de la gare d'Hazebrouck mais ce ne fut qu'en 1861 que l'on vit la création de la gare définitive, lors de la mise en service de la ligne Calais-Hazebrouck. C'est d'ailleurs à la gare que le , les Hazebrouckois tentèrent d'apercevoir l'impératrice d'Autriche Sissi en route pour Londres. L'apparition du chemin de fer fit progresser la place du français dans a vie de tous le sjours. En effet, le flamand occidental était la langue utilisée dans les familles hazebrouckoises jusqu'au début du XXesiècle. À la fin du XIXesiècle, plus de la moitié des enfants des familles Hazebrouckoises ne parlaient que le dialecte local du néerlandais. Aujourd'hui, la totalité ne parle que le français.
Le , les citoyens Velge et Hanicot célèbrent la révolution en arborant sur la tour de l'église Saint-Éloi le drapeau tricolore.
1849: Le baron de La Grange est élu à Hazebrouck.
Le , les religieuses de la congrégation des «Filles de la charité» prennent en charge les soins des vieillards de l'hospice.
Le , la foudre tombe sur le clocher de L'Église Saint-Éloi. L'architecte Vandelbuicke préconise sa destruction, bien qu'en 1868, la commission historique du département du nord ait donné un avis favorable au classement du clocher «parmi les monuments historique» pour son «importance et le style de sa flèche», son «aspect pittoresque et monumental»[33].
Au début du XXesiècle, la ville comptait quatre tissages qui employaient plus de 1 000 personnes et le canal d'Hazebrouck poursuivait son activité mais de 1903 à 1909, l'apparition de métiers à tisser automatiques entraina des grèves et l'intervention de l'armée afin de rétablir l'ordre.
1882: Ouverture des halles, le .
1894: Construction du palais de justice.
À partir de 1906, jusqu'à 1928 pour les voyageurs et 1944 ou 1962 pour tout type de trafic, une ligne de chemin de fer d'intérêt local relie Hazebrouck à Merville via La motte-au-Bois, avec des arrêts dans des hameaux dépendant des villages traversés, comme Préavin, Caudescure.
Le , le chanoine Lamant, vicaire général procède à la bénédiction de l'église du Sacré-Cœur et de l'école Saint-Jules.
Première Guerre mondiale
La ville servait essentiellement de base arrière pour les soldats anglais et australiens. Elle fut durement bombardée par les Allemands vers la fin de la Première Guerre mondiale, en 1917 et 1918. Une grande partie de la ville fut détruite.
Durant toute la Seconde Guerre mondiale, mais plus particulièrement après le , l'aviation britannique et américaine détruisit une partie de la ville car les pilotes visaient la gare et son nœud ferroviaire mais manquaient souvent leur cible.
En , des observateurs britanniques cachés dans la tour Saint-Éloi attirèrent le feu d'une batterie allemande située à Morbecque. Le clocher est sérieusement touché et la flèche s'effondra lors d'une tempête en décembre de la même année.
Le mercredi , les troupes allemandes abattent des occupants de la maison de la famille Verlyck. Ce massacre fait 5 victimes dans cette seule famille. Émile Verlyck était âgé de 46 ans, quatre de ses fils sont également assassinés: Émile (20 ans), Robert (19 ans), Paul (18 ans) et Maurice (16 ans). Deux jeunes de 16 ans se trouvent dans la maison des Verlyck au moment où surgissent les soldats allemands: Alfred Bourez et François Annieré. Ils sont eux aussi froidement abattus. Toute la population hazebrouckoise est bouleversée par ce carnage. Le conseil municipal décidera de changer le nom de la rue des Tilleuls pour lui donner le nom de rue Verlyck, y installant une stèle en souvenir du drame[36],[37].
Le , Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction, rend visite à Monsieur Plateel, maire, pour lui présenter le plan de reconstruction de la ville.
Fin du XXesiècle
De 1971 à 1983, sous une municipalité socialiste (PS), Hazebrouck se dote d'un ensemble d'équipements publics: bibliothèque municipale, centre socio-éducatif (centre André-Malraux); projet «Hazebrouck Ville Ouverte»; développement de logements sociaux et sensibilisation au patrimoine et à la qualité du cadre de vie en Flandre intérieure. Dès 1970, l'association «Menschen Lyk Wyder» sera au cœur de la réflexion sur la qualité de vie à Hazebrouck et en Flandre intérieure. Elle préfigurera la démarche du pays du «cœur de Flandres» du début des années 2000.
Hazebrouck passe à cette époque la barre des 20 000 habitants.
En 1980, sous l'impulsion de Georges Degroote, l'association APREC se forme en vue de reconstruire la flèche de Saint-Éloi. Les travaux entrepris en 1993 se termineront en 1995.
Rattachements administratifs
Hazebrouck, situé depuis la Révolution française dans le département du Nord, fut chef-lieu de district puis d'arrondissement jusqu'en 1813 (transfert du chef-lieu à Cassel) puis de 1814 à 1815 (nouveau transfert à Cassel) et enfin de 1815 à 1926 année où l'arrondissement devient celui de Dunkerque, auquel la ville est désormais rattachée[38].
Hazebrouck, qui n'était jusqu'alors membre d'aucune intercommunalité à fiscalité propre, a adhéré en 2014 à la communauté de communes de Flandre Intérieure (CCFI) qui s'est alors constitué par la fusion de six petites intercommunalités. En 2024, cette communauté de communes s'est transformée en Communauté d'agglomération baptisée "Coeur de Flandre"
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVD menée par Bernard Debaecker obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 4 587 voix (44,40%, 26 conseillers municipaux élus dont 13 communautaires), devançant de 276 voix celle DVG menée par Didier Tiberghien —maire-adjoint sortant, qui avait le soutien du maire sortant qui ne se représentait pas[39]— qui a obtenu 4 311 voix (41,73%, 7 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires). La troisième liste, FN, menée par Jessy Herlen, arrive loin derrière, avec 1 432 voix (13,86%, 2 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire). Lors de ce scrutin, 35,99 des électeurs se sont abstenus[40].
Lors des municipales 2020 s'opposent Valentin Belleval, divers droite, ancien adjoint au maire, devenu frondeur en 2016[41],[42]; Didier Tiberghien, ancien premier adjoint socialiste, ici à la tête d'une liste divers centre, et le maire sortant, Bernard Debaecker, arrivé en troisième position —dont le mandat avait été tumultueux et marqué par la démission de 9 élus de sa liste, qui contestaient la réorganisation totale des services municipaux menée par le maire et son directeur général des services[43]— L'écart n'était que de 189 voix entre Valentin Belleval et Didier Tiberghien[44]. Le second tour est marqué par la victoire de la liste menée par Valentin Belleval (DVD) avec 41,96% des suffrages exprimés (25 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant la liste divers centre menée par Didier Tiberghien (34,58%, 6 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires) et celle du maire sortant Bernard Debaecker, qui n'a obtenue que 23,45% (4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires)[45],[46]. Lors de ce scrution marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 55,10% des électeurs se sont abstenus[47].
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour: 2001)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison: Qu'a-t-il été réalisé depuis 2001
Une expérience pilote de collecte des déchets avec un cheval de trait du Nord a été menée à Hazebrouck. Celle-ci a été abandonnée en , à la suite de la mort accidentelle d'un cheval[61].
Hazebrouck compte de nombreuses associations sportives qui permettent de pratiquer un large panel d'activités sportives et ludiques.
La ville dispose de nombreux équipements sportifs, à savoir:
14 salles
2 complexes sportifs
2 pistes d'athlétisme
1 piscine couverte
Ces équipements sont mis à disposition des scolaires des établissements publics, privés, primaires, secondaires ainsi que des associations accueillant des adhérents hazebrouckois et les habitants de la Communauté d'agglomération "Cœur de Flandre"
liste des complexes sportifs de la ville d'Hazebrouck:
Complexe sportif Arnaud Beltrame (ancien complexe de l'Etoile) (salle omnisports Fernande Benoist, salle de gymnastique)
Complexe sportif Pierre de Coubertin (salle omnisports, salle de gymnastique, salle pluridisciplinaire)
Complexe sportif de l'Hoflandt (courts de tennis couverts et extérieurs, stand de tir, terrain d'honneur de football, terrains à 11 en herbe, terrain en schiste)
Complexe de la rue de Vieux-Berquin (terrain de rugby, terrain de football)
Stade Auguste Damette (dojo judo, Piste, terrain d'honneur, terrain synthétique, terrain en schiste, terrain de rugby)
Salle du Biest
Salle Jean Macé
Salle Gilbert Despicht
Salle Jean Jaurès
Salle Jean Bouin
Salle Omnisports Henri Desbuquois
'Squate Park :Le skatepark d'Hazebrouck est un skatepark semi-enterré de 500 m² accessibles aux skates, rollers, trottinettes et BMX. Différents niveaux de difficulté sont proposés, des enfants débutants aux ados et adultes plus aguerris.
Association pour la formation professionnelle des adultes, AFPA, formations du secteur mécanique générale, automobile, réseaux câblés, antennes…
Centre AFPA de la rue de Vieux-Berquin. Externat et internat.
L'enseignement à Hazebrouck totalise plus de 10 000 élèves et étudiants dans les établissements suivants:
Enseignement Public
Les écoles primaires Ferdinand Buisson, Jean Macé, Jules Ferry, Barrière Rouge (Amand Moriss) et Massiet du Biest
Collège Fernande-Benoist - Externat - Classes européennes anglais en 4e et 3e
Lycée des Flandres - Externat et Internat - Lycée Général Options possibles: Section européenne, Cinéma-audiovisuel, Sport, Latin, Grec, Informatique et création numérique
École Abbé-Lemire École primaire de l'enseignement privé catholique
Collège Saint-Jacques Externat classes européennes option anglais en 4e et 3e
Lycée Saint-Jacques Externat et internat, de la seconde au BTS. Bac ES, L, S, STG, mercatique (communication), GRH, compta et finances des entreprises, Sections européennes, BTS assistant de gestion PME-PMI, classes européennes option anglais, chorale, association sportive, club théâtre. Simulation d'entretien, OPérations carrières.
Fondation Depoorter. Lycée Technologique et Professionnel Privé sous contrat. Seconde Générale et Technologique SMS, BAC ST2S, BEP (Carrières Sanitaires et Sociales, Agent Technique d'Alimentation, Comptabilité, Secrétariat), une section d'enseignement adapté (Unité Pédagogique d'intégration).
Institut d'Hazebrouck - Lycée des Sciences de la Terre et du Vivant, Établissement Privé sous contrat: 4e, 3e technologiques, Bac Pro technicien conseil vente, Bac Pro CGEA, Seconde Générale et Technologique, Bac STAV, BTS ACSE (Externat, Demi-Pension, Internat) Langues: allemand, anglais, espagnol, néerlandais.
Le centre Hospitalier d'Hazebrouck est un établissement public de santé implanté sur le territoire de santé Lille Métropole et certifié par la Haute Autorité de Santé en 2019.
Il assume les fonctions d'hôpital de proximité pour une population d'environ 124 000 habitants, avec une capacité de 94 lits d'hospitalisation[Quand?], centrée sur la médecine, la chirurgie et la gynécologie-obstétrique, un Service d'Accueil des Urgences et un service d'Hospitalisation à Domicile d'une capacité de 30 places[Quand?], d'une structure d'hébergement pour personnes âgées (EHPAD) de 136 places[Quand?], d'un CSAPA (Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie) et de 20 lits[Quand?] de Soins de Suite et de Réadaptation.
Les patients bénéficient de consultations et d'avis de spécialistes ainsi que d'un plateau technique de qualité disposant d'un service d'imagerie médicale (scanner, IRM), de salles de blocs opératoires, de salles de naissance, d'une pharmacie et d'une stérilisation.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 5].
En 2021, la commune comptait 21 498 habitants[Note 6], en évolution de −0,97% par rapport à 2015 (Nord: +0,23%, France hors Mayotte: +1,84%).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,7%, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,6% la même année, alors qu'il est de 22,5% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 10 109 hommes pour 11 244 femmes, soit un taux de 52,66% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[64]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,9
7,1
75-89 ans
11,3
16,4
60-74 ans
17,5
20,9
45-59 ans
19,9
16,6
30-44 ans
16,2
19,8
15-29 ans
17,1
18,6
0-14 ans
16,1
Fermer
Davantage d’informations Hommes, Classe d’âge ...
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[65]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,4
5,3
75-89 ans
8,1
14,8
60-74 ans
16,2
19,1
45-59 ans
18,4
19,5
30-44 ans
18,7
20,7
15-29 ans
19,1
20,2
0-14 ans
18
Fermer
Manifestations culturelles et festivités
Lors de l'épluchage par les bénévoles.
Le cornet se remplit après la cuisson des frites.
Le , à l'appel d'Hervé Diers[66], près de 2 000 bénévoles et de nombreux partenaires tentent de contribuer à l'établissement d'un nouveau record, celui du plus grand cornet de frites. Il s'établit depuis ce jour à quelque 6,2 tonnes[67]. Cependant, celui-ci ne sera pas inscrit au Livre Guinness, car les frites auraient dû être consommées[67].
Les éclaireuses et éclaireurs de France, groupe Rudyard Kipling
Focus Films[68], équipe de réalisation audiovisuelle et organisateur de «La Nuit du Film Court»[69]
Le Cercle de Galab-Kherû, association de jeu de rôle
Hazebrouck Wildcats, premier club de football américain en Flandres
Association Hazebrouck Événements A.H.E. (Comité Miss Hazebrouck)
L'orphéon (danse)
Cœur de Flandre Basketball (CFBB) club de basket Ball évoluant en Pré-national
Le Triathlon Club d'Hazebrouck (TCH), fondé en 1989
Transport fluvial
Au XVIesiècle, Hazebrouck possédait un port qui fut creusé en 1565-1566 alors que la ville dépendait de Philippe II d'Espagne (1555-1598).
Les routes étaient difficilement praticables et on utilisait le canal pour le bois de chauffage et le charbon qui alimentaient les machines à vapeur des filatures et tissages.
Le textile employa près de 1 500 personnes plus particulièrement dans le quartier de la rue de Merville. Depuis le port a été comblé, il reste le nom, rue du Rivage.
La plus importante zone d'activité d'Hazebrouck est celle du parc de la Creule, d'une superficie de 14 hectares, situé au bord de la rocade contournant la ville (RD 642 Lille-St Omer-Boulogne)
Les chiffres clés de l'écosystème économique hazebrouckois
350 commerces présents à Hazebrouck, 4 zones commerciales avec de nombreuses enseignes nationales pour un bassin de population de 100 000 habitants.
L'activité économique et commerciale d'Hazebrouck s'étend sur:
le centre-ville, avec plus de 200 commerces indépendants
le parc d'activités de la Creule dont le pôle commercial Carrefour
le pôle commercial Leclerc
le pôle commercial Super U
la zone d'activités et de loisirs du Bowling/vers St-Omer
la zone industrielle de Vieux Berquin
la zone industrielle du Fer à cheval
Un récent audit montre que plus de 40% des 350 commerces implantés à Hazebrouck attirent une clientèle habitant jusqu'à 20 kilomètres en dehors de la ville et que plus d'un tiers de ces commerces attirent des clients au-delà de 20 kilomètres.
Lieux et monuments
L'hôtel de ville: dominant la Grand'place (place du Général de Gaulle) avec ses 12 colonnes de style néo-antique, il fut construit en 1807, sous Napoléon Bonaparte et achevé sous la Restauration. Il remplaça celui de 1589 qui brûla en .
La rue de la Clef: plus ancienne rue d'Hazebrouck, son tracé date de 1 000 ans (tradition locale).
La gare d'Hazebrouck, mise en service en 1848 sur la ligne de Lille à Saint-Pierre-lès-Calais.
L'église Saint-Éloi: cette église-halle gothique du XVesiècle est dédiée à saint Éloi et date de 1432, ce qui en fait l'un des plus vieux monuments de la ville. En 1492, elle fut incendiée par les troupes françaises de Charles VIII. Sa flèche fut élevée en 1512 mais fut gravement endommagée par les Allemands en 1940; la flèche ne fut reconstruite qu'en 1994.
L'église Notre-Dame[71]: détruite pendant la Seconde Guerre mondiale, puis reconstruite en brique rouge, dans le quartier du Nouveau Monde. Intervenants: Joseph Philippe (architecte); Yves de Coetlogon (sculpteur); Henri Charlier (sculpteur); Gabriel Loire (verrier); Jules Largillier (verrier); Henault (sculpteur). Se caractérise par son campanile (clocher séparé du corps de l'église) et son aménagement intérieur de style «dépouillement total». Très belle table du maître-autel. Le nouvel autel est en cuivre martelé. Il représente des pains et des poissons. La crypte contient une partie du mobilier de l'ancienne église: banc de communion, bancs de chanoines, sept des douze apôtres, un autel de marbre blanc, un ange adorateur en plâtre et une bannière de procession à l'effigie de Notre-Dame de Lourdes. On y trouve aussi une statue en chêne, sculptée par l'abbé Elie Westelinck.
L'église du Sacré-Cœur, inaugurée en 1912.
L'ancien couvent des Capucins et le petit séminaire: le couvent est situé dans les locaux de l'ancien petit séminaire Saint-François d'Assise (1865-1973) occupés désormais par le collège Saint-Jacques. Créé par Jacques Dehaene (1809-1882) en 1865 dans l'ancien couvent des Capucins, le petit séminaire accueillit Jules-Auguste Lemire qui y fut élève puis professeur. La chapelle restaurée en 2000-2003 contient un retable placé entre 1855 et 1858 classé à l'inventaire des monuments historiques. Cette chapelle a été complètement détruite par l'incendie du qui a ravagé une partie du collège Saint-Jacques (de la chapelle, seul le retable subsiste). Plus de 1 000 m2 de toitures partirent également en fumée. L'orgue Merklin de 1870 a totalement fondu dans ce sinistre qui marqua fortement toute la population flamande. La restauration à l'identique de la chapelle s'opère entre 2009 et 2010.
Le musée des Augustins: installé depuis sa création en 1927 dans l'ancien couvent des Augustins, un édifice de style flamand de 1616, il abrite une collection de peintures flamandes et françaises ainsi que des pièces d'art sacré en provenance de l'église Saint-Éloi. Il présente également une importante collection de peintures des XVIIeetXVIIIesiècles des anciens Pays-Bas méridionaux. Une salle d'ethnologie présente la reconstitution d'une cuisine traditionnelle flamande avec ses cuivres, faïences et étain. On peut également y retrouver les géants du Nord locaux: Tisje Tasje, Toria, Babe Tisje, Zoon Tisje et le plus ancien, Roland d'Hazebrouck. Il abrite également dans son aile la salle des fêtes. La bibliothèque du Comité flamand de France se trouve également dans cet ancien couvent.
Le musée de l'Abbé-Lemire: la maison qu'habitait l'abbé Jules-Auguste Lemire, maire d'Hazebrouck de 1914 à 1928 et député du Nord, abrite aujourd'hui un musée qui rassemble des souvenirs, du mobilier et des photographies. Elle est située à proximité du clocher de l'église Saint-Éloi. La ville avait inauguré en son honneur le un monument, en présence de dix mille personnes[72].
Charles Verroust (1826-1887), premier basson de l'Opéra, bassoniste de l'Opéra et de la société des concerts; professeur de musique au lycée Louis-le-Grand
Gustave Pattein (1849-1924), sculpteur né à Steenvoorde et décédé à Hazebrouck. Son atelier était situé dans cette ville, d'abord rue de la clef puis rue de la sous-préfecture.
Louis-Ferdinand Céline (Louis Ferdinand Destouches, 1894-1961), alors maréchal des logis au 2e escadron du 12e régiment de cuirassiers, est envoyé en convalescence à l'ancien couvent, devenu hospice, d' Hazebrouck à l'automne 1914. Il s'inspire de cette expérience pour son roman Guerre, retrouvé puis publié à titre posthume en 2022, où Hazebrouck apparaît comme source d'inspiration de Perdu-sur-la-Lys[75].
C'est en 1928 que les amis de la société philanthropique Tisje Tasje (légendaire colporteur flamand, 1765-1842) voulurent se doter d'un géant, Roland van Hazebroeck. Ce personnage aurait participé à la quatrième croisade qui n'arriva jamais à Jérusalem.
Lors de la fête et de la foire de la mi-carême, un cortège composé de chars tirés par des chevaux circulait dans la ville. Ils sont désormais tractés par des tracteurs agricoles. Les chars de l'agriculture, de la charité, des noix (en mémoire d'un procès qu'ont gagnés au Moyen Âge des avocats hazebrouckois contre un seigneur qui voulait garder ses noix pour lui seul, selon la légende), précédent celui du géant Roland.
Pendant de nombreuses années, un ballon aérostatique prit son envol depuis la grand place, le lundi des fêtes de la mi-carême.
Cette fête demeure toujours d'actualité de nos jours.
Chaque année, le 3eweek-end de septembre est animé par l'opération «Ville ouverte» où les artistes de rues déambulent au milieu des brocanteurs et des associations locales.
Héraldique
Davantage d’informations Blason, Détails ...
Blason
D'argent au lion de sable, lampassé de gueules, tenant de ses pattes de devant un écusson d'or chargé d'un lièvre courant en bande au naturel.
Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50% de la population de l'agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Hazebrouck comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2023, date de référence statistique: 1erjanvier2021.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Virginie Dubois, «Hazebrouck: Valentin Belleval souhaite démissionner de sa charge d'adjoint: Nouveau rebondissement dans le feuilleton municipal hazebrouckois avec l'annonce, mercredi au conseil, de la démission de Valentin Belleval. Il veut toutefois rester conseiller. La décision peut sembler logique, vu que le maire lui avait retiré la plupart de ses délégations. C'est aussi un élu moteur qui prend du recul…», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«L'Hazebrouckois Valentin Belleval démissionne de ses fonctions d'adjoint: Le jeune homme qui a conduit Bernard Debaecker à la victoire veut prendre du recul», Le Phare dunkerquois, (lire en ligne, consulté le )«En septembre, il était solidaire des élus qui demandaient le départ du directeur général des services. Valentin Belleval en a appelé à la raison le maire. Mais rien n'y a fait, la majorité n'a pas su retrouver d'unité.».
D. R., «Hazebrouck: crise municipale et démissions en rafale: Neufs démissions ont clôturé le conseil municipal d'Hazebrouck qui a duré six heures, jeudi 25 février. En cause? Des relations tendues entre le maire et ses élus qui n'ont cessé de s'envenimer depuis septembre», France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
Bastien Munch, «"Il pensera peut-être plus aux jeunes": à 28 ans, Valentin Belleval est le nouveau maire de Hazebrouck: Il est l'un des plus jeunes maires élus ce dimanche dans la région. Valentin Belleval, 28 ans, a remporté le second tour des élections municipales face à Didier Tiberghien et l'ancien maire sortant Bernard Debaecker. Les Hazebrouckois espèrent voir arriver un coup de frais sur leur commune», France Bleu Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Municipales: Victoire de Valentin Belleval à Hazebrouck (vidéo): Le second tour des élections municipales s'inscrit dans la continuité du premier tour. Valentin Belleval arrive en tête avec 42% des voix, suivi de Didier Tiberghien et de Bernard Debaecker, le maire sortant. Et l'abstention reste au même niveau qu'au premier tour», L'Indicateur des Flandres, (lire en ligne, consulté le ).
«Maurice Sergheraert, député-maire honoraire d'Hazebrouck, s'est éteint: Un grand serviteur de la ville d'Hazebrouck et de la Flandre vient de s'éteindre. Maurice Sergheraert, député-maire honoraire d'Hazebrouck, est décédé, hier, à l'âge de 92 ans. C'est véritablement une page de l'histoire locale qui se tourne avec sa disparition», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
«Hazebrouck: Jean-Pierre Allossery ne sera pas tête de liste aux municipales de 2014: Cette fois, c'est officiel. Le député-maire d'Hazebrouck, Jean-Pierre Allossery, a annoncé ce jeudi après-midi à l'occasion d'une conférence de presse qu'il ne sera pas tête de liste aux élections municipales de 2014. Il soutient d'ores et déjà l'idée que son premier adjoint, Didier Tiberghien, conduise la nouvelle liste, dont il pourrait lui-même faire partie», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )«À la suite de son élection à la députation en juin, Jean-Pierre Allossery avait abandonné la vice-présidence du conseil général, la loi l'y obligeait. Il avait aussi demandé à Didier Tiberghien, son premier adjoint, de se consacrer à temps plein à la mairie. Il n'est donc pas étonnant que ce jeudi, Jean-Pierre Allossery ait clairement émis l'idée d'une tête de liste nommée Didier Tiberghien».
«Hazebrouck: le nouveau maire, Bernard Debaecker veut une ville citoyenne, forte et solidaire: Bernard Debaecker a été élu maire ce dimanche matin avec les vingt-six voix de ses colistiers, contre deux à Jessy Herlen (Front National), qui était également candidat tandis que les sept membres rescapés de l'équipe sortante s'abstenaient sans présenter de candidat», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Marie Jourdin, «Municipales à Hazebrouck: défait, Bernard Debaecker réagit: Maire sortant, il a fini troisième aux élections municipales. Pas de prime au sortant, ni de rebond dans les votes après sa gestion de la crise Covid pour Bernard Debaecker», L'Indicateur des Flandres, (lire en ligne, consulté le ).
«Bernard Debaecker, l'ascension d'un mécano jusqu'à la tête de la mairie d'Hazebrouck: Bernard Debaecker sera élu maire, dimanche matin. L'homme de 65 ans a toujours vécu à Hazebrouck. Les gens ici connaissent l'ancien commerçant, au moins de vue. Mais qui est-il vraiment? Comment en est-il arrivé là? Derrière son profil de dandy, se révèle un mécano qui a gravi les échelons, sans jamais rien laisser au hasard. À l'image de sa campagne, organisée, offensive. Portrait», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
Marie Lagedamon et Pascal Bonniere, «À Hazebrouck, le nouveau maire Valentin Belleval installé à huis clos: Contrairement à la soirée électorale ouverte au public à l'Espace Flandre, l'installation du nouveau conseil municipal a eu lieu à huis clos ce dimanche, avec retransmission en direct sur Facebook. Dans son premier discours officiel, le nouveau maire, Valentin Belleval, a tracé la feuille de route des six prochaines années», La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le )«Vincent Belleval, 28 ans, a été élu maire avec 25 voix (10 blancs)».
MV avec SC, «Rencontre avec l'ambitieux Valentin Belleval, 28 ans, nouveau maire d'Hazebrouck: Élu maire d'Hazebrouck à 28 ans, Valentin Belleval (divers droite) était le benjamin dans la course à la mairie. Nous l'avons rencontré avant sa prise de fonctions officielle prévue à l'occasion du premier conseil municipal. Son ambition: donner un nouveau souffle à Hazebrouck», France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
Audrey Rohrbach-Minette, «Deuxième victoire pour le nouveau maire d'Hazebrouck, Valentin Belleval: À peine élu maire d'Hazebrouk, Valentin Belleval, 28 ans, vient d'être élu président de la communauté de communes de Flandre intérieure (CCFI)», Chasseurs d'info, (lire en ligne, consulté le ).