Guerres médiques
conflits opposant les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au Ve siècle av. J.-C. / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
Cher Wikiwand IA, Faisons court en répondant simplement à ces questions clés :
Pouvez-vous énumérer les principaux faits et statistiques sur Guerres médiques?
Résumez cet article pour un enfant de 10 ans
Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du Ve siècle av. J.-C. Elles sont déclenchées par la révolte des cités grecques asiatiques contre la domination perse, l'intervention d'Athènes en leur faveur entraînant des représailles. Les deux expéditions militaires des souverains achéménides Darius Ier et Xerxès Ier constituent les principaux épisodes militaires de ce conflit ; elles se conclurent par la victoire spectaculaire des cités grecques européennes conduites par Athènes et Sparte.
Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2010.
Sauf précision contraire, les dates de cet article sont sous-entendues « avant l'ère commune » (AEC), c'est-à-dire « avant Jésus-Christ ».
Date | 490 av. J.-C. - 479 av. J.-C. |
---|---|
Lieu | Principalement en Grèce, en Anatolie, en mer Égée, à Chypre |
Issue | Paix de Callias (449 av. J.-C.) |
Une coalition de cités grecques menées par Athènes et Sparte | L'Empire perse et ses alliés (dont Thessalie, Béotie, Thèbes, Macédoine et Phénicie) |
Callimaque † Miltiade Thémistocle Eurybiade Léonidas Ier † Pausanias Cimon Xanthippe Léotychidas II |
Darius Ier Mardonios † Datis † Artapherne Xerxès Ier Artabaze Mégabaze |
300 000 morts (estimation moderne) [1]
Guerres médiques
Batailles
Elles marquent traditionnellement le passage de l'époque archaïque à l'époque classique[2]. Même s'il ne faut pas en exagérer la portée — pour l'empire achéménide ce conflit semble initialement assez périphérique —, les guerres médiques apparaissent comme le point de départ de l'hégémonie athénienne en mer Égée, mais aussi comme la prise de conscience d'une certaine communauté d'intérêts du monde grec face à la Perse, idée que reprend, près de deux siècles plus tard, Alexandre le Grand.