Granby (Québec)
ville de l'Estrie, au Québec (Canada) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Granby (/ɡʁãn.be/) est une ville située dans la MRC de La Haute-Yamaska en Estrie, au Québec, au Canada[1] et dans la région touristique des Cantons-de-l'Est.
Granby | |
Armoiries de Granby |
Logo de Granby |
Administration | |
---|---|
Pays | Canada |
Province | Québec |
Région | Estrie |
Subdivision régionale | La Haute-Yamaska |
Statut municipal | Ville |
Mairesse Mandat |
Julie Bourdon 2021-2025 |
Code postal | J2G (Centre), J2H (Nord) et J2J (Ouest) |
Constitution | |
Démographie | |
Gentilé | Granbyen et Granbyenne |
Population | 70 329 hab. (2024) |
Densité | 451 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 24′ nord, 72° 44′ ouest |
Superficie | 15 610 ha = 156,1 km2 |
Divers | |
Site(s) touristique(s) | Zoo de Granby, Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin |
Langue(s) | Français |
Fuseau horaire | Heure de l'Est (UTC-5/UTC-4 en été) |
Indicatif | +1-450 +1-579 |
Code géographique | 2447017 |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.ville.granby.qc.ca |
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La ville de Granby est située à mi-chemin entre Montréal et Sherbrooke en empruntant l'autoroute 10 (à la sortie 68 et 74). Elle est traversée en son centre par la rivière Yamaska Nord qui alimente le lac Boivin. D'autres municipalités se trouve à proximité comme Bromont, Shefford et Saint-Alphonse-de-Granby. L'environnement y est principalement urbain avec des terres agricoles périurbaines. Une grande part du territoire est constituée de quartiers résidentiels, d'industries et de commerces. Les décors naturels de cette région sont caractérisés par des forêts mixtes, des prairies et des zones humides.
À la suite du référendum municipal qui a eu lieu le , Granby est devenue, le , une nouvelle municipalité formée par la ville et son canton.
Granby compte un hôpital, un cégep, une bibliothèque municipale, un jardin zoologique (Zoo de Granby) et le Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin.
Sainte-Cécile-de-Milton | Roxton Pond | |||
Saint-Paul-d'Abbotsford | N | Shefford | ||
O Granby (Québec) E | ||||
S | ||||
Ange-Gardien, Saint-Alphonse-de-Granby | Cowansville | Bromont |
Comme de nombreuses villes des Cantons-de-l'Est, Granby tient son nom d'un personnage important de la noblesse anglaise, dans ce cas-ci de John Manners dit Marquis de Granby. C'est depuis le que la région de l'actuelle ville porte le nom du célèbre homme politique et général anglais. Le nom Granby, lui, serait d'origine norroise où gran signifie « sapin » et by, « village » ou « hameau »[2].
Avant l'établissement des premiers colons, l'arpenteur J. McCarthty décrivait la région qui deviendrait le lac Boivin comme étant constituée de forêts de frênes, sapins, érables, pruches et bouleaux ; des prairies naturelles et un petit marécage situé en amont de la rivière Yamaska Nord[3]. La variété de son environnement en fait un lieu abritant des milliers d'espèces animales et végétales ; le lac Boivin reçoit de nombreux oiseaux, poissons, amphibiens, reptiles, invertébrés et mammifères aquatiques tel que le vison d'Amérique (N.vison). De grandes variations de climat causent l'hibernation et la migration de plusieurs espèces durant les mois plus froids ; par conséquent, certaines espèces sont observées de façon saisonnière, comme la bernache du Canada (B.canadensis), alors que des résidents permanents ne peuvent être observés durant l'hiver (par exemple, la tortue peinte (C. picta) apparaît au printemps, est présente au cours de l'été et se cache en automne).
La région de Granby fut habitée sporadiquement par des tribus amérindiennes nomades. C'est en 1792 que les Loyalistes furent autorisés à coloniser la région des Cantons de l'Est. Le , le conseil exécutif de Québec concéda le canton de Granby au colonel Henry Caldwell (en) et ses 97 associés. Le premier colon s'établissant sur le site actuel de la ville arrive en 1813. Il s'agit de John Horner qui érigera un moulin à scie non loin de la rivière Yamaska. Il érigera douze ans plus tard, en 1825 un magasin général avec Richard Frost[4]. Richard Frost trace les plans officiels la même année[5].
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L'ancien logo de la ville de Granby, utilisé entre les années 1970 et 2008 est un « G» stylisé composé de deux couleurs. « Le bourgogne symbolisant la qualité de vie à Granby et l’orange symbolisant le dynamisme des gens de Granby.
La ligne blanche représente la rivière Yamaska qui coule au centre de la ville.
L’ensemble du design marque une volonté de réalisation et de recherche de l’excellence[10]. »
À la suite de la fusion et du 150e anniversaire de la ville, le logo est remplacé. Un nouvel énoncé de vision est donné par la ville : « Granby crée un milieu de vie en équilibre avec son environnement de qualité où la famille s'épanouit. Fiers et passionnés, ses citoyens animent leur ville de concert avec les acteurs sociaux, culturels, communautaires, économiques et de loisirs[11]. » On retrouve dans ce nouveau logo la symbolique de la fontaine du lac Boivin et du parc Daniel-Johnson.
Les élections municipales se font en bloc pour le maire et pour un conseiller parmi les dix (10) districts[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Julie Bourdon | ||||
Pascal Bonin | ||||
Richard Goulet | ||||
André-Guy Racine | ||||
Denis Langlois | ||||
Michel Duschesneau | ||||
Mario Girard | ||||
Paul-Olivier Trépanier | ||||
Jean-Louis Tétreault | ||||
Paul-Olivier Trépanier | ||||
Pierre-Horace Boivin | ||||
Joseph-Hermas Leclerc | ||||
Pierre-Ernest Boivin | ||||
Arthur Kent | ||||
Joseph-A. Beaudry | ||||
Walter Bradford | ||||
Hector Paré | ||||
Edgar Duhamel | ||||
J.C. Barr | ||||
L.-A. Lessard | ||||
Stephen H. C. Miner | ||||
Alonzo C. Savage | ||||
Stephen H. C. Miner | ||||
James Irwin | ||||
John C. Cowie | ||||
Edward Bradford | ||||
James Horner | ||||
Francis C. Gilmour | ||||
Patrick Hackett |
Granby possède des nombreux parcs et fontaines sur son territoire. Parmi ceux-ci on compte notamment les parcs Daniel-Johnson, Victoria, Terry Fox, Miner, Pelletier et Kennedy.
Le lac Boivin et ses sentiers aménagés tout autour sont des lieux privilégiés pour les amoureux de la nature et de la faune. Touchant le cœur de la ville, le parc est bordé par le Parc Daniel-Johnson, un endroit très fréquenté en période hivernale pour sa patinoire. Il y a deux collines sur le terrain du parc Daniel-Jonhson qui sont très populaires ; l'été, c'est l'endroit idéal pour les pique-niques et pour les beaux moments en famille, l'hiver, petits et grands apportent leur toboggan et leur « crazy carpet » pour glisser sur ces collines. Le Centre d'interprétation de la nature du lac Boivin est un organisme ayant comme mission de conserver le territoire, les habitats, la faune et la flore du lac Boivin.
Le parc national de la Yamaska est une vaste zone humide protégée autour du réservoir Choinière. L'endroit est propice à diverses activités terrestres et nautiques. Sur l'eau, seules sont autorisées des embarcations légères et non motorisées.
Le parc Victoria est le plus vieux[17] jardin de la ville de Granby. Le terrain acheté en 1889 et le parc aménagé en 1900, on choisit le nom de Victoria en l'honneur de Victoria du Royaume-Uni[18], reine du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande entre 1837 et 1901. On y retrouve notamment le monument à Latimer construit en 1901 pour les militaires tués lors de la seconde guerre des Boers, le monument aux Braves et la fontaine Selbach, inaugurée en 1982[19].
Le parc Miner est le second plus vieux parc de Granby. Il fut donné à la ville par le maire Stephen Henderson Campbell Miner en 1910. On y retrouve notamment la piscine municipale (piscine Miner) et un monument érigé à la mémoire des fondateurs de la Société Saint-Jean-Baptiste érigé en 1934.
Une autre section du territoire utilisée à des fins de conservation de la nature est le parc écologique Pierre-Horace-Boivin, un espace de 1,35 km2 (135 hectares) principalement composé de forêt, de prairie et de marécage avec des sentiers de randonnée. Un inventaire fut réalisé de 2015 à 2016 afin d'identifier la faune et la flore présente, on sait d'ailleurs que les boisés sont l'habitat d'espèces menacées comme le campagnol des rochers, la salamandre sombre du Nord, ainsi que certaines espèces de chauves-souris[21],[22]. En plus des Boisés Miner, le parc inclut aussi la Ferme Héritage Miner.
L'autoroute 10 est la principale voie routière de communication avec Granby. Elle passe environ sept kilomètres au sud de la ville, sur une orientation ouest-est. Deux sorties relient la 10 à Granby, soit les sorties 68 (route 139, boulevard David Bouchard, Cowansville, Sutton) et 74 (route Pierre- Laporte, vers R-241). Depuis 2020, un tronçon de la route 139 est renommé Route Jean-Lapierre, en hommage à l'ancien député fédéral de Shefford, mort tragiquement dans un accident d'avion aux Îles de la Madeleine[23].
La route 139, mieux connue sous le nom du boulevard David Bouchard ou de la rue Dufferin, passe au nord-ouest de la ville, agissant principalement comme route de contournement nord-ouest. Elle est aussi reliée à la 10 au sud, puis rejoint Roxton Pond vers le nord-est. La limite de vitesse varie entre 90 km/h (sud-ouest, à l'approche de la 10) et 40 km/h (à l'intérieur de la ville), et possède quelques feux de circulation.
La principale artère commerciale de la ville, principale voie routière entre l'extérieur de Granby et le centre-ville, est définitivement la route 112, la rue principale et une partie de la rue Denison. Elle croise la 139 à la limite nord-ouest de la ville, puis coupe directement vers le centre-ville en possédant plus de vingt feux de circulation. Elle arrive de Saint-Paul d'Abbotsford par l'ouest, et quitte vers Saxby Corner vers l'est.
Le centre-ville de Granby est situé exactement à 82 kilomètres du centre-ville de Montréal, à 77 kilomètres du centre de Sherbrooke et à 227 kilomètres du centre de Québec (via la 139, 55 et 20)[24].
Le nom de Granby rappelle la mémoire de John Manners (1721-1770), 4e duc de Rutland, baron de Belvoir et marquis de Granby[25], un titre de noblesse de la pairie d'Angleterre créé en 1703 pour John Manners, 1er duc de Rutland.
Parmi les salles de spectacles de Granby, on retrouve Le Palace et le théâtre de l'ancien Presbytère.
En été et en automne, la ville de Granby est l'hôte du Festival international de la chanson de Granby, de la fête des mascottes, du festival Couleurs urbaines de Granby et du Granby International de voitures anciennes.
Lors de la 29e édition de la Fête des mascottes, en 2014, plus de 100 000 visiteurs se sont rendus dans la municipalité de Granby pour participer à l’événement d’une durée de cinq jours[28].
Granby compte également l'une des plus vieilles harmonies en activité au Canada, l'Harmonie de Granby, fondée en 1864[29].
Depuis 1953, la ville est propriétaire d’un sarcophage romain datant du IIe siècle, qui est exposé à l’entrée de la bibliothèque municipale Paul-O.-Trépanier[30].
Granby compte plusieurs équipes sportives actives sur la scène provinciale et régionale.
Le cégep de Granby compte aussi sur des équipes sportives collégiales nommées L'Indigo (basketball, soccer, volley-ball, cheerleading, cross-country et badminton). Le nom « Indigo », instauré en 2023, fait suite à une restructuration de l'image de marque de l'équipe en raison des critiques par rapport au nom « Inouk » porté pendant plus de 55 ans[33]. De plus, il y a l'équipe des « E-nouk » dont le e fait référence à électronique puisque c'est la ligue de esports du cégep.
La ville a aussi eu des équipes de la LHJMQ (Ligue de hockey junior majeur du Québec) de 1981 à 1997, les Bisons, dont Patrick Roy a fait partie et les Prédateurs. En 1996, les Prédateurs de Granby ont gagné la Coupe Memorial. La première pour une équipe québécoise en 25 ans.
Parmi les installations sportives, on compte le Centre sportif Léonard-Grondin, le Complexe Sportif Artopex et le Centre aquatique Desjardins de Granby (CADG).
Depuis 1995, la ville est l'hôte du tournoi de tennis du Challenger de Granby de l'ATP Challenger Tour.
Gilles Rousseau décédé en 1971, chanteur du groupe yéyé des années 60 les Hou-lops
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