Fernand Jacquet
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Fernand Jacquet, né le à Petite-Chapelle et mort le à Leval-Chaudeville, est un as belge de la Première Guerre mondiale comptant sept victoires homologuées. Il est le premier pilote belge à remporter un combat aérien, le [alpha 1], et le premier as du pays en signant sa cinquième victoire le .
Fernand Jacquet | ||
Fernand Jacquet vers 1917. | ||
Surnom | Banjo | |
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Naissance | Petite-Chapelle (Belgique) |
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Décès | (à 58 ans) Leval-Chaudeville (Belgique) |
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Origine | Belge | |
Allégeance | Belgique | |
Arme | Composante air | |
Grade | Capitaine-commandant | |
Commandement | 1re escadrille | |
Conflits | Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
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Faits d'armes | Front de l'Yser Campagne des 18 jours |
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Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Chevalier de l'ordre de Léopold Médaille interalliée de la Victoire Distinguished Flying Cross Croix de guerre Croix de guerre 1914-1918 Officier de l'ordre de la Couronne Ordre de Sainte-Anne |
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Fernand Jacquet intègre l'école royale militaire dès 1907 et rejoint, peu avant la guerre, la Compagnie des Aviateurs. D'un naturel fonceur et surnommé « banjo », il se porte volontaire pour « les missions spéciales ». Il effectue des missions de reconnaissance et quelques tests de bombardement au début du conflit. En 1915, apprenant la création d'une unité de chasse, il se fait muter à la 1re escadrille. Il aime alors voler « à la façon des corsaires », en surprenant ses adversaires. Avec son avion orné d'une tête de mort souriante, il engage, le , un avion allemand et son observateur, Henri de Vindevoghel, l'abat. Il s'agit de la première victoire aérienne belge.
Avec le lieutenant Louis Robin, Fernand Jacquet continue les missions d'attaque. Myope, il doit compter sur la présence d'un observateur pour abattre ses cibles. En , il est nommé commandant de la 1re escadrille et le , après sa cinquième victoire, il devient, selon les normes des victoires aériennes durant la Première Guerre mondiale, un as de l'aviation belge.
Apprécié par le roi Albert, il a l'honneur de l'emmener pour un baptême de l'air au-dessus du front ennemi en . À la même période, il prend la tête du Groupe de chasse regroupant trois escadrilles, à la demande spéciale du roi. Il est secondé par des pilotes expérimentés comme Edmond Thieffry, Jan Olieslagers, Willy Coppens et André De Meulemeester. Fernand Jacquet termine la guerre avec 7 victoires homologuées et 9 probables. Il est le seul Belge à avoir été décoré de la Distinguished Flying Cross britannique lors de la Première Guerre mondiale.
Après la guerre, peu enclin à rester dans l'armée en temps de paix, il fonde en 1920 une école de pilotage à Gosselies près de Charleroi, sous l'égide de la SEGA. En 1931, il devient directeur commercial de la filiale belge des Avions Fairey sur le même aérodrome. Lors de la Seconde Guerre mondiale, Fernand Jacquet entre dans la résistance jusqu'à son arrestation et son emprisonnement dans le fort de Huy en 1942. Affaibli, il meurt en 1947, à l'âge de 58 ans.