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L'Église apostolique assyrienne de l'Orient ou Sainte Église apostolique assyrienne de l'Orient (‘Ittā Qaddishtā wa-Shlikhāitā Qattoliqi d-Madnĕkhā d-Ātārāyē) est une Église autocéphale de tradition syriaque orientale. Elle fait partie de l'ensemble des Églises des deux conciles. Le chef de l'Église porte le titre de Catholicos-Patriarche de la Sainte Église Apostolique Assyrienne de l'Orient (ou celui, plus traditionnel, de Métropolite de Séleucie-Ctésiphon, Catholicos et Patriarche de l'Orient), avec résidence à Erbil au Kurdistan (Irak).
Église apostolique assyrienne de l'Orient | |
Nom local | ܥܕܬܐ ܩܕܝܫܬܐ ܘܫܠܝܚܝܬܐ ܩܬܘܠܝܩܝ ܕܡܕܢܚܐ ܕܐܬܘܪ̈ܝܐ |
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Fondateur(s) | Saint Thomas (attribution traditionnelle) |
Autocéphalie/Autonomie | 424 |
Primat actuel | Mar Awa III |
Siège | Erbil, Irak |
Territoire primaire | Moyen-Orient |
Expansion territoriale | États-Unis, Europe occidentale, Australie |
Rite | syriaque oriental |
Langue(s) liturgique(s) | araméen |
Calendrier | grégorien (depuis 1965) |
Population estimée | entre 250 000 et 400 000 |
Site internet | assyrianchurch.org |
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L'Église apostolique assyrienne de l'Orient est également connue sous d'autres noms :
L'Église apostolique assyrienne de l'Orient se revendique comme fondée par l'apôtre Thomas, héritière de l'Église de l'Orient.
Des traces probantes de la présence de l'Église de l'Orient en Chine existent pour deux périodes : d'abord du VIIe siècle au Xe siècle, puis sous la dynastie mongole des Yuan aux XIIIe et XIVe siècles. Après bien des vicissitudes historiques, ces églises n'existent plus mais, en 1998, l'Église apostolique assyrienne de l'Orient a envoyé l'évêque Mar Gewargis en Chine[15]. en 2010, lors d'une visite ultérieure à Hong Kong, l'Église assyrienne a déclaré : « après 600 ans, la liturgie eucharistique, selon l'anaphore de Mar Addai & Mari a été célébrée à la chapelle du Séminaire théologique luthérien mercredi au soir[16]». Puis, en , l'évêque Mar Awa Royel, accompagné d'un prêtre et d'un diacre, a pu célébrer la Sainte Eucharistie à Xi'an, berceau de l'Église de l'Orient en Chine en [17].
Le siège de l'Église, à l'origine à Séleucie-Ctésiphon, a été déplacé à plusieurs reprises :
Lors de son synode de tenu à Bagdad, il fut décidé du transfert du siège patriarcal à Bagdad. Ce transfert ne put se faire, du fait de la guerre du Golfe, qu'à partir d'.
L'Église est divisée en plusieurs archidiocèses et diocèses[22] :
La liturgie est célébrée en syriaque, dialecte de l'araméen, qui est la langue maternelle du Christ (l'apparition du dialecte lui est postérieure). La Messe se dit « Mystères ». Il existe trois prières eucharistiques ou anaphores (appelées « sanctifications ») : la plus ancienne remonte aux origines de l’Église (IIe siècle), la tradition dit qu’elle aurait été écrite par les disciples de l’Apôtre Thomas : Addaï et Mari (c’est l’une des plus anciennes de la chrétienté), la deuxième est attribuée au grand docteur grec de l’Église d’Orient : Théodore de Mopsueste, compagnon de Saint Jean Chrysostome (IVe siècle), et la troisième date du Ve siècle, est attribuée à Nestorius patriarche de Constantinople (428–431) ; cette dernière n’est célébrée que cinq fois dans l’année.
Les premiers missionnaires protestants du XIXe siècle virent d'un très bon œil l'absence de culte des images et des statues.
Depuis 1994, l'Église apostolique assyrienne de l'Orient participe à une série de discussions œcuméniques avec les autres Églises de tradition syriaque, à l'initiative de la Fondation Pro Oriente, organisme dépendant du diocèse catholique de Vienne en Autriche. Ces discussions rassemblent des représentants d'Églises catholiques et séparées, de tradition syriaque occidentale (Église syriaque orthodoxe, Église catholique syriaque, Église malankare orthodoxe, Église catholique syro-malankare, Église maronite) et de tradition syriaque orientale (Église apostolique assyrienne de l'Orient, Ancienne Église de l'Orient, Église catholique chaldéenne, Église catholique syro-malabare).
Le , le patriarche Mar Dinkha IV et le patriarche Raphaël I Bidawid de l'Église catholique chaldéenne signent un « Décret synodal conjoint pour la Promotion de l'Unité », marquant les progrès du dialogue entre les deux Églises syriaques orientales.
Le pape Jean Paul II et le patriarche Mar Dinkha IV, en signant cette déclaration, ont clos, pour leurs Églises, les différentes controverses liées à la querelle nestorienne.
« Sa Sainteté Jean-Paul II, Évêque de Rome et Pape de l'Église catholique, et Sa Sainteté Mar Dinkha IV, Catholicos-Patriarche de l'Église assyrienne de l'Orient, rendent grâce à Dieu qui leur a inspiré cette nouvelle rencontre fraternelle.
Ils considèrent celle-ci comme une étape fondamentale sur la voie de la pleine communion à restaurer entre leurs deux Églises. En effet, ils peuvent désormais proclamer ensemble devant le monde leur foi commune dans le mystère de l'Incarnation. »
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