Méandre
sinuosité très prononcée du cours d'un fleuve ou rivière / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Un méandre, qui doit son nom à un fleuve de Turquie, est une sinuosité très prononcée[3] du cours d'un fleuve ou rivière, qui se produit naturellement lorsque le courant est suffisant pour éroder les berges en présence de matériaux plus résistants, d'embâcles ou de barrages de castors. Le début de sinuosités naturelles est accentué par la force centrifuge qui exerce une pression sur la partie extérieure de la courbe. Sa courbure est essentiellement due à une faible pente. Les méandres représentent un phénomène majeur de la dynamique fluviale.
Un méandre est aussi dénommé un cingle pour certaines rivières comme la Dordogne, la Vézère ou le Lot. Pour désigner les tresses de grands fleuves, on parlait aussi autrefois (1689) de rague ou serpenteaux[4].
Le méandrement, appelé aussi méandrisation, est la formation de méandres dont la cause est encore controversée, mais les plantes vasculaires qui fixent le sol par leurs racines, y jouent un rôle important[5] (effet des ripisylves qui s'installent de préférence dans les zones d'atterrissement favorisé par les plantes pionnières)[6].
Presque partout l'homme a contribué à figer (par artificialisation et/ou engiguement des berges) et/ou à rectifier ou détruire (processus d'endiguements de chenalisation[7]...) de très nombreux méandres, ce qui a considérablement dégradé les habitats aquatiques et rivulaires et diminué la surface des zones humides (qui abritent une grande partie de la biodiversité). C'est pourquoi de nombreuses expériences de renaturation avec reméandrage sont mises en œuvre de par le monde[7],[8].