(1740)[1]. Anciennement trefle[1]. Du grec ancien τρίφυλλον, triphyllon («trèfle»)[1] ou du latin trifolium («trèfle»)[2].
Le mot argotique signifiant argent pourrait provenir des monnaiestrilobés, qui présentaient des gravures en forme de trèfle à 3 ou 4 feuilles.Référence nécessaire
M. Demangeot et le commandant Marigny se font tête, abattent cœur, pique et trèfle, l'atout, le roi, coupent et surcoupent impassibles comme s'ils risquaient des fortunes au lansquenet du roi.—(Paul Adam, « Les Lions », part. 2, chap. 6, dans La Renaissance latine, du 15 avril 1905, tome 2, Paris, 1905, p. 75)
Cette fois, le gentilhomme n’avait pas tourné un roi, mais le sept de trèfle. J’avais deux cœurs et trois atouts: le roi et l’as de cœur, l’as, le dix, et le neuf de trèfle.—(Gaston Leroux, L’Homme qui a vu le diable, 1908)
Tous les fermiers du plateau lui savaient gré de les approvisionner de tabac en toute saison et plus spécialement en été, au moment où les travaux pressants les empêchent d’envoyer au village acheter le «trèfle» quotidien.—(Louis Pergaud, L’Évasion de Kinkin, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
A ceux pour qui deux sous de trèfle Ça valait une Craven A.—(Léo Ferré, Le Chien, 1969)
(Jeu de dames) Groupe de troispions de la même couleur.
Les raisons de l’avancé sont claires: le trèfle blanc, le surdéveloppement des blancs et enfin l’occupation de la case 26 par les noirs.—(Michael Kats, traduction Nicolas Guibert, La boussole de la stratégie, tome 1, page 120, 1999)