Ce germanique commun primitif, censément parlé dans le nord de l'Europe entre 750 av. J.-C. et 300 ap. J.-C., descendrait lui-même de l'indo-européen commun, protolanguehypothétique partiellement reconstruite[1].
L'alphabet runique primitif ou «vieux futhark» sera élaboré pour transcrire cette langue — puis ces langues— proto-germaniques, au début de l'ère commune au IIe siècle ap. J.-C., et peut-être dès le premier siècle[2].
Aire géographique proto-germanique, dans son extension vers 500 avant J.-C., avec ses deux régions: le groupe nordique au nord (en rouge) et la culture de Jastorf au sud (en magenta). Plus tard, dès 300 après J.-C., cette langue commune se répartira en trois sous-groupes distincts: le germanique de l'Est, le germanique de l'Ouest et le germanique du Nord (ou scandinave).
Notes
Le code de cette langue (proto-germanique) dans le Wiktionnaire est proto-germanique. (code ISO 639-1).
(Linguistique) Qui concerne le proto-germanique ou les peuples l’ayant parlé.
Ces tribus proto-germaniques ont pris rapidement un grand développement et un caractère particulier. Kossinna y voit déjà les véritables Germains.—(Georges Poisson, Le Peuplement de l’Europe: état actuel, origines et évolution, chapitre X, Payot, Paris, 1939, page 273)