(Vers 1165)[1] Du latin pictor[2], devenu, en latin populaire *pinctor. Cognat de l’espagnol pintor, de l’italien pittore. Pour l’emploi au féminin, (1671) au sens du féminin conjugal[3], (1785) au sens d’une artiste[3].
L’ancien français peintor dérive de l’accusatif latin *pinctorem[1].
Il faut dire, cette femme est poète, est philosophe, est médecin, est auteur, est peintre; et non poétesse, philosophesse, médecine, autrice, peintresse, etc.
Hazlitt avait d’abord été peintre, mais il peignait si mal qu’il finit par s’en apercevoir, et il se mit à écrire.—(Julien Green, Charles Lamb, dans Suite anglaise, 1927, Le Livre de Poche, page 68)
Outre l’ascension du peintre refoulé devenu soldat fanatique puis sauveur vénéré d’une Allemagne en perdition, le musée abordait l’Holocauste et ses millions de victimes, photographies sans concession à l’appui, montrant comment la folie d’une poignée d’individus ultradéterminés avait mené le pays dans l’horreur.—(Gwenael Le Guellec, Exil pour l’enfer, 2021)
La jeune Artemisia Gentileschi est une peintre remarquablement douée, qui dépasse rapidement la dextérité de son père, Ortazio Gentileschi.—(Franko-Romanisten-Verband. Kongress, Roswitha Böhm, Andrea Grewe, Margarete Zimmermann, Siècle classique et cinéma contemporain, 2009)
Suivant les régions le cochonnet répond au doux nom de petit, de pitchoun, de leu (loup), de ministre, de peintre, de gari ou de bouchon.—(Bernard C. Galey, Du coq à l’âne, éd. Taillandier, 1995)
Notes
La forme féminine peintresse existait jadis, elle est plus rare aujourd’hui.