Étymologie
- (Date à préciser) Univerbation de manger et de tout, parce qu’on ne l’écosse pas.
Attestations historiques
- (c. 1790): "Nous avons encore les pois fans parchemin, autrement appelles pois goulus , parce que l’on en mange tout." en page 43 de La cuisinière bourgeoise, suivie de l'office , à l'usage de tous ceux qui se mêlent de dépenses de maisons. Contenant la maniere de connoître, disséquer & servir toutes sortes de viandes... La façon de faire des menus pour les quatre saisons, & des ragoûts des plus nouveaux... Nouvelle édition, augmentée de plusieurs apprêts qui sont marqués par une étoile. Tome premier [-Tome second], 1790
- (c. 1804-1805): Olivier de Serres: "Les pois les meilleurs pour être semés au printemps et en été, sont : celui de Clamart, le carré, celui de Marly, le sans-pareil, le gros-vert , pour purée ; les sans-parchemin ou mange-tout, le nain. On reprend , pour la dernière saison, le michaux, ou petit pois hâtif, qui a été le premier semé. Olivier de Serres nomme ici, pour la première fois , les haricots, sous le nom de faziols , mais sans en rien dire de plus." en page 460 dans Le théâtre d'agriculture et mesnage des champs. Tome 2 / , d'Olivier de Serres,... dans lequel est représenté tout ce qui est requis et necessaire pour bien dresser, gouverner, enrichir et embellir la maison rustique. Nouvelle édition conforme au texte, augmentée de notes et d'un vocabulaire.Tome I [-II, 2e partie], 1804-1805
- (c. 1816-1821): "On distingue, ainsi que je Tai déjà observé, les variétés de Pois fans parchemin , ou Pois mangetout, ou Pois goulus, ou Pois gourmands, à leur cosse tendre , sucrée Se bonne à manger : ils sont peu estimés à Paris ; c'est seulement dans les jardins qu'on les cultive ; on les y sème tous les quinze jours , depuis mars jusqu'en mai seulement, Se on les y arrose dans les sécheresses.", en page 64 de l' Encyclopédie méthodique. Agriculture. T. 5 [Ibéride-Pomme de terre] / , par M. l'abbé Tessier, docteur-régent de la Faculté de médecine, de l'Académie royale des sciences, de la Société royale de médecine, M. Thouin & M. Fougeroux de Bondaroy, de l'Académie royale des sciences. Tome premier [-septième], 1816-1821