Du bas latin gaius (même sens) d’origine discutée; probablement tiré de l'anthroponyme Gaius, très courant à Rome. Cet oiseau est fréquemment désigné, également dans d'autres langues, par des noms d'homme → voir pierrot «moineau; geai apprivoisé» et perroquet.
Le geai se rapproche du perroquet par sa faculté d’imiter les sons.
Un paon muait; un Geai prit son plumage; Puis après se l'accommoda; Puis parmi d'autres Paons tout fier se panada, Croyant être un beau personnage.—(Jean de La Fontaine, Fables, Livre quatrième, IX «Le Geai paré des plumes du Paon», Librairie Générale Française, réédition «Le Livre de Poche / Classiques», 2002, pages 144-145)
Qui n’aime, aux jours de la canicule dans les bois, lorsque les geais criards se disputent la ramée et l’ombre, un lit de mousse et la feuille à l’envers du chêne?—(Aloysius Bertrand, Gaspard de la nuit, 1842)
Les comédiens, craignant l’arquebusade, firent un mouvement de retraite et se réfugièrent derrière le chariot, où les femmes piaillaient comme des geais plumés vifs.—(Théophile Gautier, Le capitaine Fracasse, 1863)
Variantes orthographiques
geay (orthographe ancienne, qui n’est plus utilisée)