divorçable

Français

Étymologie

(1845)^[1] Dérivé de divorcer, avec le suffixe -able.

Adjectif

	Singulier	Pluriel
Masculin et féminin	divorçable	divorçables
	\di.vɔʁ.sabl\

divorçable \di.vɔʁ.sabl\ masculin et féminin identiques

1. Qui peut être sujet à divorce.
   • La famille est séparable, divorçable et rançonnable à merci. Mais fiscalement, c’est interdit. — (Jean-Claude Martinez, Lettre ouverte aux contribuables, Albin Michel, Paris, 1985)
   • Et puis, qu’un Président soit désormais divorçable atteste peut-être une évolution des mœurs qu’on peut examiner sans relever des charognards. — (Sabrina Champenois, Portrait - Dame de faire, liberation.fr, 14 novembre 2007)
   • [...] et puis la miss Dombec est heureuse, elle est amoureuse de son instructeur, pilote marié mais pas divorçable, à cause des enfants voyons, [...] — (Coline Béry, Adrienne Bolland ou les ailes de la liberté, Le Passeur, Paris, 2016)
2. (Sens figuré) Qui peut être séparé.
   • Ne croyez pas que la politique intérieure soit divorçable d’avec la politique extérieure. — (Yves Bouthillier en 1940, cité par Philippe Burrin dans La France à l’heure allemande (1940-1944), Éditions du Seuil, Paris, 1995)

Traductions

Références

1. Figure dans la seconde édition de Enrichissement de la langue française : dictionnaire de mots nouveaux de Jean-Baptiste Richard de Radonvilliers, Paris, 1845, page 151.