L’origine du chat domestique ne pose réellement plus de problème depuis que l’on sait qu’une même espèce de chat sauvage, […]—(Francis Petter, Les mammifères, Que sais-je?, 1963)
– Quelqu’un avait dit, tu te rappelles, qu’elle avait parfois les yeux d’une chatte sauvage… – Et sur quel ton!... comme si c’était une de ses qualités les plus charmantes. Mais moi en ce temps-là, je n’avais jamais vu de chats sauvages, je n’avais observé au jardin d’acclimatation que les yeux des panthères ou des tigres. C’est eux que Véra me rappelait.—(Nathalie Sarraute, Enfance, Gallimard, 1983, collection Folio, pages 144-145)
Nous dormîmes en bordure de départementale, seulement dérangés, vers trois heures du matin, par une bataille acharnée entre deux chats sauvages, qui devaient probablement se partager les restes de notre repas du soir.—(Tatiana Arfel, L’Attente du soir, chap. 8, Éd. José Corti, coll. «Les Massicotés», 6e éd., Paris, 2018 (2008), page 111)
L’usage de chat sauvage pour qualifier des chats domestiques sans maître est considéré par certains comme incorrect, comme devant être réservé aux espèces de chats qui n’ont jamais été domestiqués par l’homme. Dans cette optique, le seul terme à utiliser pour des chats domestiques sans maître serait chat haret. Quoi qu’il en soit, cet usage peut amener à une mauvaise compréhension, et est donc à déconseiller si le sens n’est pas clair d’après le contexte.
Peut être utilisé avec une majuscule (Chat sauvage) pour mettre en avant le fait qu’on donne un caractère générique au mot.