Pourtant, ils étaient tous accourus pour contempler ce spectacle insolite: une robuste Ford transportant dans la petite bourgade des « messieurs de Paris », puis fonçant en pleine lande en broyant au passage les cades et les genévriers.—(Pierre Rousseau, La Terre, ma Patrie, collection «Savoir», librairie Arthème Fayard, 1947, page 145)
J'arrivai à la fin de la première pinède, au bord d'un plateau: on y avait, jadis, cultivé des vignes. Des sumacs, des romarins, des cades les avaient remplacées.—(Marcel Pagnol, La gloire de mon père, 1957, collection Le Livre de Poche, page 297)
Avec un long bâton de cade – ce bois si dur qui paraît tendre dans la main, parce qu’il est onctueux et lisse – je battais les touffes d’argéras.—(Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 14)
La cade apparaît à Toulon sous le Premier Empire. En effet, Napoléon fit venir de nombreux ouvriers de France et d’Italie pour reconstituer sa marine de guerre et revitaliser les chantiers de constructions navales de l’arsenal de Toulon.—(Wikipédia. Article Socca, février 2012)
CADE. Ce mot, entièrement inusité aujourd’hui, désignait dans la nomenclature primitive du système métrique français, une mesure de capacité égale au mètre cube ou kilolitre.—(Horace Doursther, Dictionnaire universel des poids et mesures, anciens et modernes, M. Hayez, Bruxelles, 1840)
François Raynouard,Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844→ consulter cet ouvrage
il a été baptisé sous un cade (dans la forêt), c’est un protestant, locution qui rappelle l’époque où ce culte était proscrit.
Liquide résineux qu’on extrait de cet arbrisseau, en faisant brûler par un bout les branches fraîchement coupées et recevant dans un vase l’espèce d’huile qui en découle, huile dont les bergers se servent pour guérir les brebis galeuses.
davalar dau cade/davalar lo cade.
dégringoler, déchoir, tomber en déconfiture, mourir.
Aquò es ansin, planta ié un cade.
c’est ainsi, il faut s’y rédoudre, comme si l’on disait: c’est la limite, plantes-y un genévrier.