De son côté, et par autre traité du 10 août, l’Italie abandonne à la Grèce les îles du Dodécanèse, qu’elle occupe dans la mer Egée, c’est-à-dire Stampalia, Chalki et Alimnia, Scarpanto, Cassos, Episcopi, Nisyros, Calymnos, Léros, Patmos, Lipsos, Symi et Cos; et elle accepte de laisser la population de Rhodes se prononcer librement sur le sort de l’île, le jour où l’Angleterre prendrait la décision de donner l’île de Chypre à la Grèce: tout cela comme contre-partie de la zone d’influence que l’Italie obtient en Asie Mineure au Sud et à l’Est du territoire de Smyrne, depuis Adalia au Sud jusqu’à proximité de Brousse dans le Nord. —(Raymond Poincaré, «Chronique de la quinzaine» in la Revue des Deux Mondes, livraison du 15 décembre 1920; 6esérie, 60e volume, page 893. Lire dans Wikisource: s:Chronique de la quinzaine - 14 décembre 1920 pour l’article et s:Page:Revue des Deux Mondes - 1920 - tome 60.djvu/897 pour la page 893.)