Emprunté au latin ebenus («ébénier; bois de l’ébénier»), lui-même emprunté au grec ancien ἔβενος, ébenos de l’égyptien[1], apparenté à l’hébreu הובנה, hebna[2], à l’arabe أبنوس, abnous («ébène»)[3][4].
Nom habituellement donné au bois de divers arbres de la famille des Ebenaceae (Ébénacées) du genre Diospyros nommés ébénier et certains plaqueminiers au bois sombre. On trouve aussi un arbre de la famille des Fabaceae (Fabacées) le Dalbergia melanoxylon ou ébène du Mozambique. Ce sont des bois gris foncé, sombres, noirs, parfois veinés , d’un grain fin et d’une grande dureté, aujourd'hui principalement utilisés dans la fabrication d'objets décoratifs ou usuels de petite dimension.
«Miroir magique au mur, qui a beauté parfaite et pure? — Célèbre est ta beauté Majesté. Pourtant, une jeune fille en loques dont les haillons ne peuvent dissimuler la grâce, est hélas encore plus belle que toi. — Décris-la moi. Apprends-moi son nom. — Lèvres rouges comme la rose. Cheveux noirs comme l’ébène. Teint blanc comme la neige. — Blanche-Neige!»—(Blanche-Neige et les Sept Nains, 1937)
Ce bureau en chêne, ébène et bronze, est l’œuvre du décorateur et architecte Armand-Albert Rateau.—(journal 20 minutes, édition Paris-IDF, 24 novembre 2022, page 15)
Nous sommes plusieurs avec une peau d’ébène à abonder dans le même sens dans l’ombre. Parce que ces concepts sont synonymes d’accusation envers la «majorité blanche».—(Murielle Chatelier, J’ai une peau noire et je rejette le concept de racisme systémique, Le Journal de Québec, 25 février 2021)