Écritures

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Écritures \e.kʁy.tyʁ\ féminin pluriel

(Judaïsme) (Christianisme) La Bible hébraïque (l’Ancien Testament des chrétiens).
- Les Juifs le leur enseignent, car les Écritures avaient clairement désigné Bethléem comme le berceau du Messie, et les Juifs qui possédaient la science des livres saints ne s’y trompent pas. — (Vie de la Sainte Vierge d’après les Écritures, 1862)
- Nous pensons aussi explorer les Saintes Écritures rédigées par les prophètes qui parlent du chemin de justice ouvert par Dieu pour que l’homme puisse être regardé comme juste devant lui. — (P.D. Bramsen, Le Chemin de la Justice, 2007)
- Mais qui es-tu pour croire que tu peux parler des Écritures ! Qui es-tu pour donner des conseils aux autres ? As-tu fait une école rabbinique ? — (Eric-Emmanuel Schmitt, L'Évangile selon Pilate, Albin Michel, 2000. Prologue)
(Christianisme) La Bible, contenant l’Ancien Testament et le Nouveau Testament.
- L'Église post-grégorienne exploite ce que les Écritures et la Tradition lui offrent-pour “monachiser” ses clercs séculiers et les détacher de la femme tentatrice. — (Jacques Dalarun, « Dieu changea de sexe, pour ainsi dire » : La religion faite femme, XI^e-XV^e siècle, Fayard, 2008)

Le terme « Écritures » employé dans le Nouveau Testament une vingtaine de fois désigne toujours les Écritures juives qui annoncent la venue du Messie d'Israël, à une exception près : la deuxième lettre de Pierre parle des « autres Écritures » après avoir fait mention des lettres de Paul comme si celles-ci faisaient déjà partie d'un ensemble reconnu comme « Écritures ». Mais l'auteur comme la datation de cette lettre sont contestées depuis les origines jusqu'à la critique moderne. — (Après Jésus. L'invention du christianisme, sous la dir. de Roselyne Dupont-Roc et Antoine Guggenheim, Albin Michel, 2020, p. 494.)

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