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résultats électoraux des élections législatives françaises de 2022 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les élections législatives françaises de 2022 se déroulent les et [1]. Dans l'Aisne, cinq députés sont à élire dans le cadre de cinq circonscriptions.
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Élections législatives de 2022 dans l'Aisne | ||||||||||||||
5 sièges de députés à l'Assemblée nationale | ||||||||||||||
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et | ||||||||||||||
Type d’élection | Élections législatives | |||||||||||||
Campagne | au au | |||||||||||||
Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
Population | 531 345 | |||||||||||||
Inscrits au 1er tour | 374 297 | |||||||||||||
Votants au 1er tour | 171 878 | |||||||||||||
45,92 % 1,5 | ||||||||||||||
Votes exprimés au 1er tour | 168 043 | |||||||||||||
Votes blancs au 1er tour | 2 781 | |||||||||||||
Votes nuls au 1er tour | 1 054 | |||||||||||||
Inscrits au 2d tour | 374 307 | |||||||||||||
Votants au 2d tour | 167 051 | |||||||||||||
44,63 % 0,8 | ||||||||||||||
Votes exprimés au 2d tour | 153 474 | |||||||||||||
Votes blancs au 2d tour | 10 300 | |||||||||||||
Votes nuls au 2d tour | 3 277 | |||||||||||||
Rassemblement national | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 55 639 | |||||||||||||
33,11 % | 7,8 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 80 592 | |||||||||||||
52,51 % | ||||||||||||||
Députés élus | 3 | 3 | ||||||||||||
Nouvelle Union populaire écologique et sociale | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 40 464 | |||||||||||||
24,08 % | 1,7 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 28 015 | |||||||||||||
18,25 % | ||||||||||||||
Députés élus | 1 | |||||||||||||
Ensemble | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 25 540 | |||||||||||||
15,20 % | 7,6 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 27 404 | |||||||||||||
17,86 % | ||||||||||||||
Députés élus | 0 | 3 | ||||||||||||
Union de la droite et du centre | ||||||||||||||
Les Républicains | ||||||||||||||
Voix au 1er tour | 25 314 | |||||||||||||
15,06 % | 3,9 | |||||||||||||
Voix au 2e tour | 17 463 | |||||||||||||
11,38 % | ||||||||||||||
Députés élus | 1 | |||||||||||||
Députés sortants par circonscription | ||||||||||||||
Résultats du 1er tour | ||||||||||||||
Députés élus par circonscription | ||||||||||||||
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En 2017, le Front national, aujourd'hui le Rassemblement national, n'a obtenu aucun député dans le département, alors qu'il a été présent dans des duels lors du second tour de chacune des cinq circonscription du département et que Marine Le Pen a obtenu son meilleur score national lors de la présidentielle avec 52,91 % des voix au second tour. La République en marche parvient à obtenir trois députés dans le département avec un sortant Jacques Krabal et deux nouveaux, Aude Bono-Vandorme et Marc Delatte. La droite conserve un député sortant, issu des Républicains, Julien Dive. La gauche perd trois sièges, mais elle conserve un député, issu du Parti socialiste, Jean-Louis Bricout, qui reste le seul député socialiste des Hauts-de-France.
Aude Bono-Vandorme, député de la 1re circonscription, intègre la commission des Affaires européennes et la Commission de la Défense nationale et des Forces armées entre 2017 et 2020 pour rejoindre ensuite la commission des Finances. Dans le cadre des fonctions liées à son mandat parlementaire, elle est également membre de la délégation française à l'Assemblée parlementaire de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). En 2019, elle se présente à la présidence de la commission de la Défense nationale et des Forces armées lors de la remise en jeu des postes au sein de la majorité[2].
Julien Dive, député de la 2e circonscription, rejoint la commission des Affaires économiques et devient vice-président de cette commission en juillet 2020. Il renonce à son mandat de maire d'Itancourt, à la suite de sa réélection en juillet 2017, en raison du non-cumul des mandats. Il reste cependant conseil municipal d'Itancourt et il est d'ailleurs réélu conseiller municipal en 2020 sur la liste de la majorité sortante. De à , il est président de la mission d'information relative aux freins à la transition énergétique[3],[4] et il est également secrétaire général adjoint délégués des Républicains chargé de la région Hauts-de-France depuis .
Jean-Louis Bricout, député de la 3e circonscription, devient membre de la commission des Finances. Maire de Bohain-en-Vermandois depuis 2008, il démissionne de son poste de maire en juin 2017 en raison du non-cumul des mandats. Il est membre de plusieurs missions d'information parlementaire. Il fait partie de celle sur la rénovation thermique des bâtiments, celle sur les entreprises en difficulté du fait de la crise sanitaire et celle sur l'impôt universel... Après des désaccords avec le Parti socialiste, comme son absence sur la liste d'union de la gauche des élections régionales de 2021, il décide de quitter le parti après cette élection, mais il reste membre du groupe socialiste.
Marc Delatte, député de la 4e circonscription intègre la commission des Affaires sociales. Il participe également à la commission des Finances entre 2017 et 2021. Élu en 2014, il est conseiller municipal de Cuffies jusqu'en 2020, date de la fin de son mandat, où il ne se représente pas. En parallèle de son activité de parlementaire, Marc Delatte continue d'exercer une partie de son métier de médecin généraliste. Il est vice-président des groupes d'amitié France-Allemagne et France-Australie. Il intègre la commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi relatif à la bioéthique entre 2017 et 2019 comme membre. Il est le rapporteur de la mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale entre 2017 et 2021.
Jacques Krabal, député de la 5e circonscription, rejoint la commission du Développement durable et de l'Aménagement du territoire. Il est vice-président de cette commission entre 2017 et 2018. Maire de Château-Thierry depuis 2008, il démissionne de son poste en juillet 2017, mais il reste conseiller municipal. Il fait partie de plusieurs groupes d'études à l'Assemblée comme celui de la Francophonie et celui de la chasse, pêche et territoire... Il a été vice-président de la commission d'enquête sur les dysfonctionnements et manquements de la politique pénitentiaire française. Il est aussi membre de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie, dont il est le secrétaire général depuis 2018.
Les élections européennes de 2019 montrent un résultat en progression au niveau de la participation dans l'Aisne avec environ 52 % comme celui de l'échelle nationale. La liste RN arrive en tête avec 39,88 % des voix exprimés et réalise son meilleur score national dans le département[5],[6]. Elle devance largement la liste LREM avec 15,65 % des suffrages exprimés. La liste EELV se retrouve troisième avec 7,83 % des suffrages exprimés, suivi de la liste LR avec 7,19 % des voix exprimés. Les listes LREM, EELV et LR ont des résultats inférieures à celle de l'échelle nationale avec environ 7 % en moins pour LREM, 6 % en moins pour EELV et 1 % en moins pour LR[7].
Les élections municipales de 2020 confirment la stabilité des municipalités entre la gauche, le centre et la droite. Dans les communes de plus de 3 000 habitants, la gauche a 6 municipalités, la droite a 5 municipalité et le centre a 2 municipalité. Ce chiffre reste inchangé par rapport à 2014. Le RN conserve aussi sa seule municipalité, obtenue en 2014.
Les élections régionales de 2021 sont largement remportées à l'échelle régionale par la liste de droite du président sortant Xavier Bertrand, en triangulaire face à la liste RN de Sébastien Chenu et la liste d'union de la gauche menée par l'écologiste Karima Delli. L'Aisne attribue également une large avance à la liste LR, menée dans le département par Xavier Bertrand avec 57,22 des voix exprimés, suivi de la liste RN, menée dans le département par Philippe Torre, maire de Berlancourt avec 27,17 % des suffrages exprimés. La liste d'union de la gauche, menée par la communiste Marie-Ange Layer, enseignante à Château-Thierry termine en troisième position avec 15,61 % des voix exprimés. On note que le RN ne se retrouve pas en tête d'un scrutin régionale dès le premier tour et que la liste LREM, menée dans le département par Emmanuel Liévin, maire de Chauny, n'obtient aucun élu car elle a été battu dès le premier tour.
Après les élections de 2015 qui avaient vu la gauche perdre sa majorité au conseil départemental, les élections départementales de 2021 confirment la victoire de la majorité départementale sortante de droite. Par rapport à 2015, cette dernière obtient la majorité absolue avec 28 élus sur les 42 que compte le conseil départemental. La gauche prend le reste des 14 sièges du conseil départemental et progresse de 2 sièges. Le RN conserve aucun des 8 conseillers acquis lors des élections de 2015. Le binôme RN du canton de Villers-Cotterêts est d'ailleurs battu très légèrement au second tour alors que ce dernier a obtenu la majorité absolue au premier tour sans avoir un nombre de suffrages au moins égal à 25 % des électeurs inscrits d'où le besoin d'un second tour.
Circonscription | 1er tour[8] | 2d tour[9] | |||||||||
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Macron | +/- | Le Pen | +/- | Mélenchon | +/- | Macron | +/- | Le Pen | +/- | ||
1re | 22,17 % | 3,59 | 40,01 % | 4,21 | 14,53 % | 1,94 | 39,78 % | 8,25 | 60,22 % | 8,25 | |
2e | 23,75 % | 4,35 | 36,08 % | 3,46 | 16,56 % | 1,35 | 43,56 % | 7,52 | 56,44 % | 7,52 | |
3e | 20,69 % | 5,43 | 44,60 % | 4,62 | 12,73 % | 2,55 | 34,55 % | 5,61 | 65,45 % | 5,61 | |
4e | 21,94 % | 3,75 | 38,90 % | 3,39 | 16,86 % | 1,35 | 40,67 % | 6,92 | 59,33 % | 6,92 | |
5e | 21,81 % | 1,55 | 37,41 % | 2,55 | 16,34 % | 1,69 | 41,43 % | 6,63 | 58,57 % | 6,63 |
Pour l'élection présidentielle de 2022, Marine Le Pen arrive largement en tête avec 39,25 % des suffrages exprimés au premier tour et obtient son meilleur score national face à ces adversaires comme en 2017. Emmanuel Macron arrive deuxième avec 22,04 %, suivi de Jean-Luc Mélenchon avec 15,49 % et d'Éric Zemmour avec 6,87 %. Valérie Pécresse et Yannick Jadot ne passe pas la barre des 5 % avec 4,11 % des suffrages exprimés pour l'une et 2,66 % des voix exprimés pour l'autre. Au second tour, comme en 2017, Marine Le Pen gagne dans le département avec 59,91 % face au président réélu Emmanuel Macron à 40,09 % et elle réalise dans le département son meilleur score national en métropole.
Les élections législatives ont lieu au scrutin uninominal majoritaire à deux tours dans des circonscriptions uninominales[10].
Est élu au premier tour le candidat qui réunit la majorité absolue des suffrages exprimés et un nombre de voix au moins égal au quart (25 %) des électeurs inscrits dans la circonscription[11]. Si aucun des candidats ne satisfait ces conditions, un second tour est organisé entre les candidats ayant réuni un nombre de voix au moins égal à un huitième des inscrits (12,5 %) ; les deux candidats arrivés en tête du premier tour se maintiennent néanmoins par défaut si un seul ou aucun d'entre eux n'a atteint ce seuil[12]. Au second tour, le candidat arrivé en tête est déclaré élu.
Le seuil de qualification basé sur un pourcentage du total des inscrits et non des suffrages exprimés rend plus difficile l'accès au second tour lorsque l'abstention est élevée. Le système permet en revanche l'accès au second tour de plus de deux candidats si plusieurs d'entre eux franchissent le seuil de 12,5 % des inscrits. Les candidats en lice au second tour peuvent ainsi être trois, un cas de figure appelé « triangulaire ». Les second tours où s'affrontent quatre candidats, appelés « quadrangulaire » sont également possibles, mais beaucoup plus rares[10].
Selon les dispositions du code électoral, les électeurs sont convoqués le pour procéder à l'élection des députés à l'Assemblée nationale[1]. Les dates des élections sont fixées les et [1]. Le scrutin est ouvert à 8 heures et clos à 18 heures dans le département[1].
Les déclarations de candidature doivent être déposées à la préfecture à Laon. Le dépôt doit avoir lieu entre le et le à 18 heures pour le premier tour[13],[14]. À la clôture du dépôt, un tirage au sort a lieu pour chaque circonscription afin de déterminer l'ordre de présentation des candidats. Le préfet publie ensuite un arrêté donnant la liste des candidats pour le premier tour[15].
Pour le second tour, les déclarations de candidature doivent être déposées du au à 18 heures[1],[14]. L'ordre de présentation des candidats est déterminé par les résultats du premier tour.
Les résultats des élections sont publiés en France par le ministère de l'Intérieur, qui classe les partis en leur attribuant des nuances politiques. Ces dernières sont décidées par les préfets, qui les attribuent indifféremment de l'étiquette politique déclarée par les candidats, qui peut être celle d'un parti ou une candidature sans étiquette[16].
En 2022, seules les coalitions Ensemble (ENS) et Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUP), ainsi que le Parti radical de gauche (RDG), l'Union des démocrates et indépendants (UDI), Les Républicains (LR), le Rassemblement national (RN) et Reconquête (REC) se voient attribuer une nuance propre [17],[18],[19].
Tous les autres partis se voient attribuer l'une ou l'autre des nuances suivantes : DXG (divers extrême gauche), DVG (divers gauche), ECO (écologiste), REG (régionaliste), DVC (divers centre), DVD (divers droite), DSV (droite souverainiste) et DXD (divers extrême droite). Des partis comme Debout la France ou Lutte ouvrière ne disposent ainsi pas de nuance propre, et leurs résultats nationaux ne sont pas publiés séparément par le ministère, car mélangés avec d'autres partis (respectivement dans les nuances DSV et DXG)[20]. Certains partis voient même leurs résultats divisés entre plusieurs nuances, tel le Parti pirate dont les candidats sont répartis entre nuances « divers » et « régionaliste »[21].
Un accord de coalition entre La France insoumise et Europe Écologie Les Verts est validé le , rejoint le Parti communiste le , suivi le par le Parti socialiste après validation du conseil national du parti. Cette coalition prend le nom de Nouvelle Union populaire écologique et sociale et répartit l'attribution des circonscriptions entre les partis de la coalition.
Avant la création de la coalition, le député de la 3e circonscription, Jean-Louis Bricout, annoncé son intention de briguer un 3e mandant comme candidat divers gauche sans être affilié à un parti politique[22].
Selon l'accord national de la NUPES, les 1re, 2e et 5e circonscriptions sont réservées à un candidat de la LFI. Le PCF obtient la 4e circonscription et le Parti socialiste présente un candidat dans la 3e circonscription[23].
La France insoumise investit comme candidat de la NUPES, Olivier Fenioux, syndicaliste CGT dans la 1re circonscription[24],[25], Marie-Line Langlois, enseignante dans la 2e circonscription[26] et Stéphane Frère, professeur et maire de Bonnesvalyn dans la 5e circonscription[27]. Pour des raisons de santé, Marie-Line Langlois décide quelque jour après son investiture de laisser sa place à son suppléant Sulyvan Ransquin dans la 2e circonscription[28].
Le Parti communiste choisit Aurélien Gall, secrétaire départemental et conseiller départemental du canton de Tergnier comme candidat de la NUPES dans la 4e circonscription[29]. Le Parti socialiste décide de soutenir en donnant l'investiture de la NUPES au député sortant Jean-Louis Bricout dans la 3e circonscription, bien que ce dernier ait quitté l'année précédente le parti[30]. Jean-Louis Bricout accepte d'ailleurs ce soutien et cette investiture en rejoignant la NUPES[23].
Malgré la NUPES, la militante communiste Corinne Bécourt décide de présenter sa candidature en dissidence dans la 2e circonscription avec le soutien de la section locale de Saint-Quentin, dont elle est la secrétaire[31]. C'est sa troisième candidature après celle de 2016 et de 2017.
Dans l'Aisne, LREM, parti principale de la majorité, présidentielle dispose de trois députés sortants, Aude Bono-Vandorme dans la 1re circonscription, Marc Delatte dans la 4e circonscription et Jacques Krabal dans la 5e circonscription. Les deux premiers décident de briguer un nouveau mandant, mais Jacques Krabal décide le de ne pas se représenter pour cette élection après avoir hésité[32],[33].
Avant l'élection présidentielle, les partis de la majorité présidentielle, LREM, MoDem, Horizons annoncent le la création d'une alliance en vue des élections législatives sous le nom d'Ensemble citoyen. Après l'élection présidentielle, cette alliance se transforme le en une « confédération » sous le nom d'Ensemble pour les législatives.
La coalition de la majorité présidentielle dévoile le une deuxième liste de candidats investis. Les députés sortants, Aude Bono-Vandorme et Marc Delatte, sont investis comme candidats de la majorité présidentielle dans la 1re circonscription et la 4e circonscription[34]. Ensemble présente le une dernière liste de candidats investis, dont 2 candidates dans l'Aisne[35]. Elle décide de parachuter une candidate du parti Horizons, Fatima El Ouasdi, maire-adjointe de Rueil-Malmaison dans la 2e circonscription[36].
Dans la 5e circonscription, le maire de Château-Thierry, Sébastien Eugène, membre du PR, annonce le sa candidature aux législatives[37]. Il le confirme en avril 2022 être candidat de la majorité présidentielle[38]. Le député sortant Jacques Krabal propose le la candidature de Jeanne Doyez-Roussel, sa suppléante et conseillère départementale du canton de Villers-Cotterêts comme candidate de la majorité présidentielle[39]. Ensemble décide finalement le de donner l'investiture à Jeanne Doyez-Roussel pour la 5e circonscription[35]. Sébastien Eugène décide cependant de maintenir sa candidature en dissidence comme candidat de la majorité présidentielle[40], même si Jacques Krabal a appelé au retrait de sa candidature et à être le suppléant de Jeanne Doyez-Roussel[41].
Ensemble ne présente pas de candidat dans la 3e circonscription face au député sortant, Jean-Louis Bricout en raison du risque d'une victoire du RN qui a recueilli quasiment deux-tiers des voix au second tour de l'élection présidentielle et de la bonne implantation du député sortant[36].
À la droite de l'échiquier politique, le parti Les Républicains (LR) renouvelle la coalition de l'Union de la droite et du centre (UDC) avec ses alliés, l'Union des démocrates et indépendants (UDI) et Les Centristes (LC).
Dans l'Aisne, Les Républicains dispose d'un seule député sortant, Julien Dive dans la 2e circonscription. Ce dernier décide de briguer un nouveau mandant[42].
Pour les élections législatives, LR investissent d'abord Paul Mougenot, conseiller départemental du canton de Villeneuve-sur-Aisne comme candidat dans la 1re circonscription[43], puis David Bobin, maire de Vauxbuin et conseiller départemental du canton de Soissons-2 dans la 4e circonscription et Jade Gilquin, enseignante et conseillère municipale de Villers-Cotterêts dans la 5e circonscription[44],[45]. Les Républicains choisissent enfin Jérôme Moineuse, maire de Lemé dans la 3e circonscription[46]. Après les élections législatives, ces cinq candidatures sont confirmés au lendemain de l'élection présidentielle[47].
Pressenti comme candidat dans la 5e circonscription, le conseiller régional et maire UDI de Condé-en-Brie, Dominique Moyse, décide de ne pas être candidat aux législatives pour se concentrer pleinement sur ses deux mandats[48]. Dans la 1re circonscription, Carole Ribeiro, maire de Couvron-et-Aumencourt et présidente de la communauté de communes du Pays de la Serre, annonce en janvier 2022 sa candidature pour les législatives, comme candidate indépendante de droite, même si elle a demandé l'investiture des Républicains pour cette élection[49],[50].
Avec les excellents résultats réalisés par Marine Le Pen dans le département lors des élections présidentielles de 2022, le Rassemblement national espère gagner un ou plusieurs sièges de député dans le département après avoir connu un échec en 2017, où ce dernier n'a obtenu aucun élu, même s'il a été présent à chacun des seconds tours des cinq circonscriptions de l'Aisne[51],[52].
Pour ces élections législatives, le RN investit Nicolas Dragon, secrétaire départemental et conseiller municipal de Laon dans la 1re circonscription[53],[54]. José Beaurain, conseiller municipal de Chauny reçoit l'investiture dans la 4e circonscription[53],[55]. Le RN donne une nouvelle investiture à Paul-Henry Hansen-Catta, conseiller régional, dans la 3e circonscription après une première candidature en 2017 où ce dernier a été battu au second tour avec 39,55 % des voix exprimées face au député sortant, Jean-Louis Bricout[53],[56]. Pressenti à nouveau comme candidat dans la 5e circonscription, Franck Briffaut, maire de Villers-Cotterêts, décide de ne pas être candidat. C'est son premier adjoint, Jocelyn Dessigny, directeur d'agence d'intérim, qui est investi comme candidat du Rassemblement national dans cette circonscription[53],[57].
Le RN investit enfin Lola Puissant, juriste et membre du mouvement L'Avenir français de Jean-Philippe Tanguy, qui a soutenu Marine Le Pen lors de l'élection présidentielle et affilié au RN, comme candidate dans la 2e circonscription[53],[58].
Face à l'échec d'une « Union des droites », le parti Reconquête ! décide de présenter cinq candidats dans le département aux élections législatives en s'alliant avec trois petits partis : le Centre national des indépendants et paysans de Bruno North, Via, la voie du peuple de Jean-Frédéric Poisson et le Mouvement conservateur de Laurence Trochu.
Dans l'Aisne, Reconquête ! investit Benjamin Cauchy, porte-parole du parti, ancien figure des Gilets jaunes et ancien conseiller municipal de Laon comme candidat dans la 1re circonscription[59],[60]. Florence Triboulet reçoit l'investiture pour se présenter dans la 5e circonscription[61]. Cécé Amewoui, conseillère bancaire, est investie candidate Reconquête dans la 2e circonscription[62]. Le parti d'Éric Zemmour donnent l'investiture à Vanessa Vicente, enseignante, dans la 4e circonscription[63]. Dans le cadre de l'alliance électorale, un candidat du CNIP, Hervé Bernardeau, médecin généraliste, reçoit l'investiture de Reconquête dans la 3e circonscription[64].
Pour ces élections législatives, les partis Debout la France , Les Patriotes et Génération Frexit, menées respectivement par Nicolas Dupont-Aignan, Florian Philippot et Charles-Henri Gallois forment la coalition Union pour la France (UPF).
Dans l'Aisne, cette coalition présente un candidat dans quatre circonscriptions sur les cinq du département. Parmi ces quatre candidats, deux sont issus du parti Debout la France et deux viennent du parti des Patriotes. Debout la France investit les candidats Michel Degouy, maire de Fressancourt dans la 1re circonscription[65] et Damien Créon dans la 4e circonscription[66]. Les Patriotes donnent l'investiture comme candidat aux législatives à Agnès Chotin dans la 3e circonscription[67],[68] et Joffrey Bollée dans la 5e circonscription[69].
Cette coalition ne propose pas de candidat dans la 2e circonscription.
Circonscription | Député sortant | Parti | Groupe | Député élu ou réélu | Parti | Groupe | ||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1re | Aude Bono-Vandorme | LREM | LREM | Nicolas Dragon | RN | RN | ||
2e | Julien Dive | LR | LR | Julien Dive | LR | LR | ||
3e | Jean-Louis Bricout | ex-PS | SOC | Jean-Louis Bricout | DVG | NI | ||
4e | Marc Delatte | LREM | LREM | José Beaurain | RN | RN | ||
5e | Jacques Krabal* | LREM | LREM | Jocelyn Dessigny | RN | RN | ||
* député sortant ne se représentant pas en 2022 | ||||||||
Taux de participation |
1er tour | 2d tour | Différence entre les deux tours | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
En 2017 | En 2022 | Différence | En 2017 | En 2022 | Différence | ||
À midi | 15,58 %[80] | 16,47 %[81] | 0,89 | 15,84 %[82] | 17,60 %[83] | 1,76 | 1,13 |
À 17 heures | 34,93 %[84] | 36,80 %[85] | 1,87 | 33,83 %[86] | 35,94 %[87] | 2,11 | 0,86 |
Final | 47,38 % | 45,92 % | 1,46 | 43,85 % | 44,63 % | 0,78 | 1,29 |
Parti et coalition | Premier tour | Second tour | Total Sièges |
+/- | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | |||||
Rassemblement national (RN) | 46 308 | 27,56 | 0 | 68 034 | 44,33 | 3 | 3 | 3 | ||
L'Avenir français - Rassemblement national (LAF - RN) | 9 331 | 5,55 | 0 | 12 558 | 8,18 | 0 | 0 | Nv | ||
Total Rassemblement national et alliés (RN) | 55 639 | 33,11 | 0 | 80 592 | 52,51 | 3 | 3 | 3 | ||
La France insoumise (LFI) | 19 485 | 11,60 | 0 | 12 403 | 8,08 | 0 | 0 | |||
Parti communiste français (PCF) | 7 461 | 4,44 | 0 | 0 | ||||||
Sans étiquette (SE)[alpha 1] | 13 518 | 8,04 | 0 | 15 612 | 10,17 | 1 | 1 | 1 | ||
Total Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES) | 40 464 | 24,08 | 0 | 28 015 | 18,25 | 1 | 1 | |||
La République en marche (LREM) | 21 785 | 12,96 | 0 | 27 404 | 17,85 | 0 | 0 | 3 | ||
Horizons (HOR) | 3 755 | 2,23 | 0 | 0 | Nv | |||||
Total Ensemble (ENS) | 25 540 | 15,20 | 0 | 27 404 | 17,86 | 0 | 0 | 3 | ||
Les Républicains (LR) | 25 314 | 15,06 | 0 | 17 463 | 11,38 | 1 | 1 | |||
Total Union de la droite et du centre (UDC) | 25 314 | 15,06 | 0 | 17 463 | 11,38 | 1 | 1 | |||
Dissident Ensemble | 6 093 | 3,63 | 0 | 0 | Nv | |||||
Reconquête (REC) | 4 460 | 2,65 | 0 | 0 | Nv | |||||
Centre national des indépendants et paysans (CNIP) | 1 617 | 0,96 | 0 | 0 | Nv | |||||
Total Reconquête et alliés (REC) | 6 077 | 3,62 | 0 | 0 | Nv | |||||
Lutte ouvrière (LO) | 2 744 | 1,63 | 0 | 0 | ||||||
Debout la France (DLF) | 1 259 | 0,75 | 0 | 0 | ||||||
Les Patriotes (LP) | 1 176 | 0,70 | 0 | 0 | Nv | |||||
Total Union pour la France (UPF) | 2 435 | 1,45 | 0 | 0 | ||||||
Dissidents Les Républicains[alpha 2] | 2 052 | 1,22 | 0 | 0 | Nv | |||||
Parti animaliste (PA) | 892 | 0,53 | 0 | 0 | ||||||
Dissidents NUPES[alpha 3] | 505 | 0,30 | 0 | 0 | Nv | |||||
Sans étiquette (SE)[alpha 4] | 288 | 0,17 | 0 | 0 | ||||||
Suffrages exprimés | 168 043 | 97,77 | 153 474 | 91,87 | ||||||
Votes blancs | 2 781 | 1,62 | 10 300 | 6,17 | ||||||
Votes nuls | 1 054 | 0,61 | 3 277 | 1,96 | ||||||
Total | 171 878 | 100 | 0 | 167 051 | 100 | 5 | 5 | |||
Abstentions | 202 419 | 54,08 | 207 256 | 55,37 | ||||||
Inscrits/Participation | 374 297 | 45,92 | 374 307 | 44,63 |
Nuance[19] |
Premier tour | Second tour | Total Sièges |
+/- | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Sièges | Voix | % | Sièges | ||||||
Rassemblement national | RN | 55 639 | 33,11 | 0 | 80 592 | 52,51 | 3 | 3 | 3 | ||
Nouvelle Union populaire écologique et sociale | NUP | 40 464 | 24,08 | 0 | 28 015 | 18,25 | 1 | 1 | |||
Ensemble ![alpha 5] | ENS | 25 540 | 15,20 | 0 | 27 404 | 17,86 | 0 | 0 | 3 | ||
Les Républicains | LR | 25 314 | 15,06 | 0 | 17 463 | 11,38 | 1 | 1 | |||
Divers centre[alpha 6] | DVC | 6 093 | 3,63 | 0 | 0 | Nv | |||||
Reconquête | REC | 6 077 | 3,62 | 0 | 0 | Nv | |||||
Divers extrême gauche[alpha 7] | DXG | 2 744 | 1,63 | 0 | 0 | ||||||
Droite souverainiste[alpha 8] | DSV | 2 435 | 1,45 | 0 | 0 | ||||||
Divers droite[alpha 9] | DVD | 2 052 | 1,22 | 0 | 0 | ||||||
Ecologistes[alpha 10] | ECO | 892 | 0,53 | 0 | 0 | ||||||
Divers gauche[alpha 11] | DVG | 505 | 0,30 | 0 | 0 | ||||||
Divers[alpha 12] | DIV | 288 | 0,17 | 0 | 0 | ||||||
Suffrages exprimés | 168 043 | 97,77 | 153 474 | 91,87 | |||||||
Votes blancs | 2 781 | 1,62 | 10 300 | 6,17 | |||||||
Votes nuls | 1 054 | 0,61 | 3 277 | 1,96 | |||||||
Total | 171 878 | 100 | 0 | 167 051 | 100 | 5 | 5 | ||||
Abstentions | 202 419 | 54,08 | 207 256 | 55,37 | |||||||
Inscrits/Participation | 374 297 | 45,92 | 374 307 | 44,63 |
Candidat[90],[91] | Parti et coalition |
Nuance | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
Nicolas Dragon[92] | RN | RN | 11 245 | 33,14 | 17 049 | 54,53 | |
Aude Bono-Vandorme[93] | LREM (ENS) | ENS | 7 939 | 23,40 | 14 217 | 45,47 | |
Olivier Fenioux[23],[94] | LFI (NUPES) | NUP | 6 463 | 19,05 | |||
Paul Mougenot[89] | LR (UDC) | LR | 3 853 | 11,35 | |||
Carole Ribeiro[95],[96] | LR diss. | DVD | 2 052 | 6,05 | |||
Benjamin Cauchy[59] | REC | REC | 1 312 | 3,87 | |||
Michel Degouy[89],[97] | DLF (UPF) | DSV | 570 | 1,68 | |||
Jean-Loup Pernelle[77] | LO | DXG | 500 | 1,47 | |||
Votes valides | 33 934 | 97,77 | 31 266 | 92,68 | |||
Votes blancs | 546 | 1,57 | 1 869 | 5,54 | |||
Votes nuls | 227 | 0,66 | 602 | 1,78 | |||
Total | 34 707 | 100 | 33 737 | 100 | |||
Abstention | 37 772 | 52,11 | 38 746 | 53,46 | |||
Inscrits / participation | 72 479 | 47,89 | 72 483 | 46,54 |
Candidat[99],[100] | Parti et coalition |
Nuance | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
Julien Dive[101] | LR (UDC) | LR | 11 704 | 35,91 | 17 463 | 58,17 | |
Lola Puissant[58] | LAF - RN | RN | 9 331 | 28,63 | 12 558 | 41,83 | |
Sulyvan Ransquin[94] | LFI (NUPES) | NUP | 5 757 | 17,66 | |||
Fatima El Ouasdi[102] | HOR (ENS) | ENS | 3 755 | 11,52 | |||
Cécé Amewoui[98] | REC | REC | 938 | 2,88 | |||
Corinne Bécourt[31] | PCF diss. | DVG | 505 | 1,55 | |||
Anne Zanditénas[98] | LO | DXG | 315 | 0,97 | |||
Éric Lepeuple[98] | SE | DIV | 288 | 0,88 | |||
Votes valides | 32 593 | 98,02 | 30 021 | 94,28 | |||
Votes blancs | 473 | 1,42 | 1 332 | 4,18 | |||
Votes nuls | 187 | 0,56 | 489 | 1,54 | |||
Total | 33 253 | 100 | 31 842 | 100 | |||
Abstention | 39 923 | 54,56 | 41 347 | 56,49 | |||
Inscrits / participation | 73 176 | 45,44 | 73 189 | 43,51 |
Candidat[104],[105] | Parti et coalition |
Nuance | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
Jean-Louis Bricout[106],[94],[107] | SE (NUPES)[alpha 13] | NUP | 13 518 | 45,88 | 15 612 | 54,93 | |
Paul-Henry Hansen-Catta[53] | RN | RN | 9 518 | 32,31 | 12 809 | 45,07 | |
Jérôme Moineuse[103] | LR (UDC) | LR | 3 584 | 12,17 | |||
Hervé Bernardeau[103],[64] | CNIP[alpha 14] (REC) | REC | 1 617 | 5,49 | |||
Laetitia Voisin[77] | LO | DXG | 762 | 2,59 | |||
Agnès Chotin[103],[108] | LP (UPF) | DSV | 462 | 1,57 | |||
Votes valides | 29 461 | 97,12 | 28 421 | 94,66 | |||
Votes blancs | 626 | 2,06 | 1 137 | 3,79 | |||
Votes nuls | 248 | 0,82 | 467 | 1,56 | |||
Total | 30 335 | 100 | 30 025 | 100 | |||
Abstention | 36 374 | 54,53 | 36 693 | 55,00 | |||
Inscrits / participation | 66 709 | 45,47 | 66 718 | 45,00 |
Candidat[110],[111] | Parti et coalition |
Nuance | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
José Beaurain[112] | RN | RN | 11 973 | 35,72 | 17 587 | 57,15 | |
Marc Delatte[93] | LREM (ENS) | ENS | 7 632 | 22,77 | 13 187 | 42,85 | |
Aurélien Gall[23],[94] | PCF (NUPES) | NUP | 7 461 | 22,26 | |||
David Bobin[109] | LR (UDC) | LR | 4 300 | 12,83 | |||
Vanessa Vicente[109] | REC | REC | 810 | 2,42 | |||
Damien Créon[109],[113] | DLF (UPF) | DSV | 689 | 2,06 | |||
Flora Bouillaguet[77] | LO | DXG | 652 | 1,95 | |||
Votes valides | 33 517 | 97,81 | 30 774 | 92,33 | |||
Votes blancs | 548 | 1,60 | 1 886 | 5,66 | |||
Votes nuls | 201 | 0,59 | 669 | 2,01 | |||
Total | 34 266 | 100 | 33 329 | 100 | |||
Abstention | 44 526 | 56,51 | 45 449 | 57,69 | |||
Inscrits / participation | 78 792 | 43,49 | 78 778 | 42,31 |
Candidat[115],[116] | Parti et coalition |
Nuance | Premier tour | Second tour | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Voix | % | Voix | % | ||||
Jocelyn Dessigny[53] | RN | RN | 13 572 | 35,22 | 20 589 | 62,41 | |
Stéphane Frère[94] | LFI (NUPES) | NUP | 7 265 | 18,85 | 12 403 | 37,59 | |
Jeanne Roussel[102] | LREM (ENS) | ENS | 6 214 | 16,12 | |||
Sébastien Eugène[117],[118] | PRV diss.[alpha 15] | DVC | 6 093 | 15,81 | |||
Jade Gilquin[114] | LR (UDC) | LR | 1 873 | 4,86 | |||
Florence Triboulet[114] | REC | REC | 1 400 | 3,63 | |||
Françoise Vacca[119] | PA | ECO | 892 | 2,31 | |||
Joffrey Bollée[114],[108] | LP (UPF) | DSV | 714 | 1,85 | |||
Francis Garcia[77] | LO | DXG | 515 | 1,34 | |||
Votes valides | 38 538 | 98,02 | 32 992 | 86,55 | |||
Votes blancs | 588 | 1,50 | 4 076 | 10,69 | |||
Votes nuls | 191 | 0,49 | 1 050 | 2,75 | |||
Total | 39 317 | 100 | 38 118 | 100 | |||
Abstention | 43 824 | 52,71 | 45 021 | 54,15 | |||
Inscrits / participation | 83 141 | 47,29 | 83 139 | 45,85 |
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