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homme politique croate De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Zoran Milanović (/zǒran mǐla:noʋit͡ɕ/[1]), né le à Zagreb, est un homme d'État croate, président de la république de Croatie depuis le .
Zoran Milanović | ||
Zoran Milanović en 2021. | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Croatie | ||
En fonction depuis le (4 ans, 8 mois et 11 jours) |
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Élection | 5 janvier 2020 | |
Premier ministre | Andrej Plenković | |
Prédécesseur | Kolinda Grabar-Kitarović | |
Premier ministre de Croatie | ||
– (4 ans et 30 jours) |
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Président | Ivo Josipović Kolinda Grabar-Kitarović |
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Gouvernement | XIIe | |
Législature | VIIe | |
Coalition | SDP-HNS-IDS-HSU | |
Prédécesseur | Jadranka Kosor | |
Successeur | Tihomir Orešković | |
Président du Parti social-démocrate de Croatie | ||
– (9 ans, 5 mois et 24 jours) |
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Prédécesseur | Željka Antunović (intérim) Ivica Račan |
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Successeur | Davor Bernardić | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Zagreb (Yougoslavie) | |
Nationalité | Croate | |
Parti politique | SDP | |
Diplômé de | Université de Zagreb | |
Profession | Fonctionnaire | |
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Premiers ministres de Croatie Présidents de la république de Croatie |
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Il est président du Parti social-démocrate de Croatie (SDP) de 2007 à 2016 et Premier ministre entre 2011 et 2016. Il remporte au second tour l'élection présidentielle de 2019-2020 face à la présidente sortante, Kolinda Grabar-Kitarović.
En 1986, il fait des études de droit à l'université de Zagreb et apprend l'anglais, le russe et le français.
Après ses études, il obtient un poste d'interne à la cour de commerce de Croatie et en 1993 travaille au ministère des affaires étrangères croates. Un an plus tard, il est envoyé au Haut-Karabagh et est le premier Croate à participer à une mission de paix de l'Organisation des Nations unies.
En 1996 il est conseiller au sein de la mission croate auprès de l'Union européenne et de l'OTAN à Bruxelles. À la fin de son mandat en 1999 il retourne au ministère des affaires étrangères.
En 1999, il rejoint le SDP. Après la victoire du SDP aux élections législatives croates de 1999, il devient responsable des relations avec l'OTAN et, trois ans plus tard, il est nommé vice-ministre des Affaires étrangères auprès du ministre Tonino Picula. Il quitte son poste après les élections législatives de 2003.
En 2004, il rejoint le comité directeur du parti et en est brièvement le porte-parole, lorsqu'il remplace Gordana Grbić. Il est élu coordinateur à l'approche des élections législatives de .
Le une convention extraordinaire du parti est tenue à Zagreb en raison de la démission du président du parti Ivica Račan le 11 avril. Milanović est candidat, face aux favoris Željka Antunović, Milan Bandić et Tonino Picula. Au premier tour, il mène avec 592 voix[2]. Au second tour, il gagne face à Antunović et devient ainsi le président du parti.
Il signe, le , un accord avec le Parti populaire croate - Démocrates libéraux (HNS-LD), la Diète démocrate istrienne (IDS) et le Parti croate des retraités (HSU) afin de constituer une coalition politique, baptisée Alliance pour le changement (SZP) en vue des élections législatives de 2011.
Le , les quatre partis de la SZP adoptent formellement un accord de coalition pré-électorale, qui prend le nom de Coalition Cocorico. Lors du scrutin, organisé le 4 décembre, l'alliance remporte 40 % des voix et 80 députés sur 151, contre 47 à l'Union démocratique croate (HDZ) de Jadranka Kosor.
Dix jours plus tard, il est chargé, par le président Ivo Josipović, de former le douzième gouvernement de Croatie. La séance d'investiture au Parlement est prévue dès la semaine suivante. Il annonce alors que son gouvernement s'attachera à relancer la croissance économique, d'à peine 0,5 % du PIB en 2011, à faire voter un budget d'austérité, et à assurer le succès du référendum sur l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne[3]. Il est investi, avec son gouvernement, le 23 décembre, par le Parlement, avec 89 voix pour, 28 contre et 12 abstentions, 24 députés n'ayant pas pris part au vote[4].
En , l'indépendant Tihomir Orešković lui succède à la tête du gouvernement. L'échec de la coalition au pouvoir mène à la convocation des élections législatives anticipées du . À l'issue du scrutin, la Coalition populaire (NK) formée autour du SDP est de nouveau devancée par l'Union démocratique croate (HDZ). Il indique au lendemain des élections qu'il ne postulera pas à un nouveau mandat à la présidence du Parti social-démocrate au cours de l'élection qui doit être convoqué dans les cinq mois[5].
Il n'est pas particulièrement populaire auprès des électeurs de gauche, qui lui reprochent d'avoir rapproché son parti du centre[6].
Candidat à l'élection présidentielle dont le premier tour se tient le , il termine en tête avec 29,55 % des voix. Au second tour, le , il reporte le scrutin avec 52,66 % des voix, face à la présidente sortante Kolinda Grabar-Kitarović.
Il est investi le pour un mandat de cinq ans.
Lors de la campagne électorale des élections législatives croates de 2024, il tente de se mettre à la tête de la coalition Rivières de justice, menée par son ancienne formation, le Parti social-démocrate de Croatie[7]. Quelques heures après avoir convoqué le scrutin le 15 mars — soit quatre mois avant la date prévue —, Milanović déclare lors d'une conférence de presse être candidat aux élections, dans le but de devenir Premier ministre. Il promet ainsi de démissionner au soir de la « victoire du SDP » aux élections, une décision qui provoquerait la tenue anticipée de l'élection présidentielle prévue pour décembre 2024[8],[9].
Trois jours plus tard, cependant, la Cour constitutionnelle juge inconstitutionnelle la candidature de Milanović, ainsi que toute implication de sa part dans la campagne électorale en faveur du SDP, en raison du devoir de neutralité de sa fonction. La Cour juge ainsi que Milanović doit démissionner s'il veut poursuivre ses projets, une décision qualifiée par le concerné de « coup d'État constitutionnel ». Milanović va ainsi jusqu'à traiter les juges de la Cour de « gangster illettrés » et de « paysans primitifs », et les accuser de « prendre en otage » les électeurs et alliés du SDP[10],[11].
Connu pour ses positions pro-russes, Milanović s'était notamment fait remarquer en s'opposant en 2022 à l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'OTAN dans le contexte de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Il qualifie ainsi les projets d'adhésion — qui aboutissent tout deux l'année suivante — de « charlatanisme dangereux » et les compare à l'action de « taquiner un ours enragé en enfonçant un stylo dans son œil »[12],[13]. Au cours de la campagne, il accuse le gouvernement de corruption et de chercher à faire entrer en guerre la Croatie aux côtés de l'Ukraine, et appelle la population à « chasser les voleurs et les abuseurs du pouvoir »[14].
Son père Stipe et sa mère Gina sont originaires de Sinj. Il se marie en 1994 avec Sanja Musić avec qui il a deux fils Anto et Marko.
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