Volsinies ou Volsinii est le nom du site de déportation des habitants d'une des villes composant la dodécapole étrusque, Velzna (l'ancienne), probablement située près d'Orvieto, quand, en 264 av. J.-C., ses habitants, qui avaient survécu au sac qui détruisit la ville, furent transférés à Volsinii novi (soit «la nouvelle») près du lac de Bolsena.
En l'an 264 avant notre ère, des esclaves se révoltèrent dans Volsinies, qui était notamment la dernière cité étrusque indépendante vis-à-vis de Rome. Les Romains reprirent la ville et cette année a marqué la véritable fin de la conquête de l'Italie par la République romaine[1].
Pierre Gros, Bolsena. Guide des fouilles, École française de Rome, 1981, IV-95 p., 45 fig.
Jean-Marie Pailler, «La norme et l'hypothèse: à propos de l'histoire de Volsinii romaine», Pallas, Mélanges Claude Domergue, vol.46/1997, no1, , p.47 à 50 (DOI10.3406/palla.1997.1429, lire en ligne, consulté le )
Jean-Marie Pailler, «Enceinte, métrologie et politique: Volsinii, colonie romaine au début du IIesiècleav. J.-C.?», Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol.tome 99, no2, , p.529-534 (DOI10.3406/mefr.1987.1556, lire en ligne, consulté le )
Jean-Marie Pailler, «L'urbanisme de Volsinii: nouvelles observations et hypothèses (Datation de l'enceinte, statut de la cité, tracé de l'axe principal)», Mélanges de l'Ecole française de Rome. Antiquité, vol.tome 97, no2, , pages 899 à 922 (DOI10.3406/mefr.1985.1482, lire en ligne, consulté le )
Francis Tassaux, «Pour une histoire économique et sociale de Bolsena et de son territoire»,MEFRA, 1987, 99-2, p.535-561 Lire en ligne
Jean-Paul Thuillier, «Les édifices de spectacle de Bolsena. Ludi et Munera», MEFRA, 1987, 99-2, p.Lire en ligne