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artiste peintre, graveur, lithographe et dessinateur De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Vladimir Veličković, né le à Belgrade (Yougoslavie) et mort le à Split (Croatie)[1], est un peintre, dessinateur, graveur et sculpteur français d'origine Serbe.
Naissance | |
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Période d'activité |
- |
Nationalités | |
Activités |
Peintre, sculpteur, dessinateur, graveur, artiste graphique, professeur d'université, illustrateur, professeur d'art |
Formation | |
Lieu de travail |
Paris () |
Enfants | |
Distinctions | |
Site web |
En 1960, Vladimir Veličković sort diplômé de la faculté d’architecture de Belgrade. Il se destine en fait à la peinture et, en 1962-1963, travaille dans l'atelier de Krsto Hegedušić à Zagreb. Il réalise sa première exposition personnelle en 1963.
Après son prix de la Biennale de Paris, en 1965, il s'y installe l'année suivante, puis vit en région parisienne, à Arcueil (Val-de-Marne) où son atelier est voisin de ceux de ses amis François Arnal, Antonio Seguí et Herman Braun-Vega qui fit de lui un portrait remarqué par le critique Jean-Marie Dunoyer à l'occasion du salon Grands et jeunes d'aujourd'hui de 1979 au Grand Palais[2].
Il est avec Dado et Ljuba Popović, artistes de la même génération, l'un des trois principaux peintres yougoslaves à être venus en France. Il est révélé au grand public en 1967 avec une exposition à la galerie du Dragon à Paris et devient associé au mouvement de la figuration narrative.
En 1972, Veličković représente la Yougoslavie à la Biennale de Venise.
De 1983 à 2000, il est chef d’atelier à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.
Le , il est élu à l'Académie des beaux-arts[3].
Vladimir Veličković exprime, par la peinture, la douleur et la violence de l'humanité.
Au début des années 1960, il détermine les thèmes qui figureront de manière permanente dans son œuvre. Il peint des hommes ou des animaux (le plus souvent des rats ou des chiens) dont les corps sont confrontés à des situations dramatiques et terrorisantes.
À partir de 1972, il réalise des séries de peintures et de dessins inspirées des photographies d’Eadweard Muybridge (séries des Descentes [1989–1991] et des Crochets [1983–1991]).
Il « tente avant tout de laisser une cicatrice »[réf. souhaitée] dans la mémoire du spectateur du tableau.
Selon Michel Onfray, « La peinture de Vladimir Veličković montre le général et le particulier, l’universel et le détail de la libiido mortifère, elle raconte l’odyssée de la pulsion noire en utilisant un dictionnaire iconographique générateur d’un style. […] Plus de mains percées par le fer, mais des membres entravés par des filins, des liens ; […] Grünewald laisse place à Veličković ; dans la peinture comme dans la philosophie, la mort de l’homme remplace la mort de Dieu… »[4].
Vladimir Veličković est le père des artistes Vuk Vidor et Marko Velk[8].
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