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roi de Sardaigne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Victor-Amédée III, roi de Sardaigne (en italien Vittorio Amedeo III di Sardegna), né le au palais royal de Turin, et mort le au château de Moncalieri, est un prince de la Maison de Savoie, roi de Sardaigne, souverain du duché de Savoie, de la principauté du Piémont, et du comté de Nice. Fils du roi Charles-Emmanuel III et de sa deuxième épouse Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotembourg, Victor-Amédée règne de 1773 jusqu’à sa mort survenue en 1796.
Victor-Amédée III (it) Vittorio Amedeo III | ||
Portrait de Victor-Amédée III au XVIIIe siècle par Anton Raphael Mengs. | ||
Titre | ||
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Roi de Sardaigne Prince de Piémont et Duc de Savoie | ||
– (23 ans, 7 mois et 26 jours) |
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Prédécesseur | Charles-Emmanuel III | |
Successeur | Charles-Emmanuel IV | |
Biographie | ||
Dynastie | Maison de Savoie | |
Nom de naissance | Vittorio Amedeo Maria di Savoia | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Palais royal, Turin (Sardaigne) | |
Date de décès | (à 70 ans) | |
Lieu de décès | Château de Moncalieri, Moncalieri (Sardaigne) | |
Sépulture | Basilique de Superga | |
Père | Charles-Emmanuel III | |
Mère | Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg | |
Conjoint | Marie-Antoinette d'Espagne | |
Enfants | 12 enfants dont : Charles-Emmanuel IV Victor-Emmanuel Ier Charles-Félix |
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Héritier | Charles-Emmanuel de Savoie (1773-1796) |
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Religion | Catholicisme | |
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Roi de Sardaigne | ||
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Il est le père des trois derniers rois de Sardaigne issus de la branche aînée de la maison de Savoie (Charles-Emmanuel IV, Victor-Emmanuel Ier et Charles-Félix) ; les Savoie-Carignan leur succèdent en 1831 compte tenu de l’extinction de la lignée dans les mâles[1].
Il combat avec son père à Coni et Bassignana. Il lui succède en 1773 et consacre les premières années de son règne à l’administration intérieure de ses États : il abolit les droits de péage en Savoie, élève les digues de l’Arve et du Rhône, fonde l’Académie des sciences de Turin, sécularise l’administration de plusieurs abbayes et organise son armée sur le modèle de la Prusse.
Adversaire de la Révolution française (les deux frères et une sœur de Louis XVI comptent parmi ses beaux-enfants), il ouvre ses États aux émigrés français, refuse de recevoir l’ambassade de la République française et soutient contre elle la guerre qu’elle lui déclare mais que finalement il perd. Les Français enlèvent le duché de Savoie et le comté de Nice et occupent aussi le Piémont. Victor-Amédée III est contraint de signer avec Bonaparte l'armistice de Cherasco, qui lui enlève plusieurs villes. Il meurt cinq mois plus tard.
Il a fait partie de la Franc-maçonnerie[2].
Victor-Amédée III est le deuxième fils du roi Charles-Emmanuel III de Sardaigne (1701-1773) et de sa deuxième épouse la landgravine Polyxène de Hesse-Rheinfels-Rotembourg (1706-1735). En lignée paternelle, il appartient à la maison de Savoie, souveraine dans les vallées alpines depuis le XIe siècle ; Victor-Amédée est ainsi le petit-fils du duc Victor-Amédée II (1666-1732) et de la duchesse de Savoie Anne-Marie d'Orléans (1663-1728), née petite-fille de France. Par sa mère, Victor se rapporte à une famille régnant sur le landgraviat de Hesse-Rheinfels-Rotenbourg dans le Saint-Empire depuis le milieu du XVIIe siècle. Ses grands-parents maternels sont le landgrave Ernest-Léopold de Hesse-Rheinfels-Rotembourg (1684-1749) et la comtesse Éléonore de Lowenstein-Wertheim (1686-1753).
Le , le duc de Savoie épouse l’infante Marie-Antoinette d’Espagne (1729-1785), fille cadette du roi Philippe V d'Espagne (1683-1746) et de sa seconde épouse la reine Élisabeth Farnèse (1692-1766).
Du mariage entre Victor-Amédée et Marie-Antoinette naissent douze enfants (dont trois meurent prématurément) :
Les six fils de Victor-Amédée III constituent la seconde fradlansa de la maison de Savoie, désignée ainsi par un mot piémontais signifiant « fratrie ». Victor-Amédée III procéda à l’un de ces mariages croisés si courant à l’époque, avec la France en mariant deux de ses filles à deux frères, les futurs Louis XVIII et Charles X, en prenant soin que la plus âgée des deux sœurs épouse le plus âgé des deux frères, alors que son fils aîné épouse une sœur de ces deux fils de France (et du roi Louis XVI).
Blasonnement :
Écartelé au premier contre-écartélé qui est de Jérusalem, Lusignan, Arménie et Chypre ; au deuxième parti qui est de Westphalie et de Saxe (crancelin) enté en pointe qui est d’Angrie ; le troisième parti qui est du Chablais et d’Aoste ; le quatrième contre-écartelé de Genève et de Montferrat ; le tout enté en pointe qui est de Nice ; chargé en chef de Sardaigne et au cœur de Savoie. |
Victor-Amédée III crée le la médaille d'or de la valeur militaire, devenue le plus haut grade de la future médaille de la valeur militaire italienne et fonde le la Società Agraria di Torino « pour promouvoir pour l'avantage du public la culture des terres principalement sur les territoires appartenant à Sa Majesté en accord avec les règles appropriées et conformes à leur nature variée. »
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