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Vicente Alberto Álvarez Areces, né le à Gijón et mort le dans la même ville, est un homme politique espagnol membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE)
Vicente Álvarez Areces | |
Vicente Álvarez Areces, en . | |
Fonctions | |
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Sénateur aux Cortes Generales | |
– (7 ans, 1 mois et 4 jours) |
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Élection | |
Réélection | |
Circonscription | Asturies |
Législature | Xe, XIe et XIIe |
Groupe politique | Socialiste |
Successeur | Guadalupe Casanova |
Porte-parole du groupe socialiste au Sénat | |
– (8 mois et 1 jour) |
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Législature | XIIe |
Prédécesseur | Óscar López |
Successeur | Ander Gil |
Président de la principauté des Asturies | |
– (11 ans, 11 mois et 25 jours) |
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Gouvernement | Areces I, II et III |
Législature | Ve, VIe et VIIe |
Coalition | PSOE (1999-2003) PSOE-IU (2003-07) PSOE (2007-08) PSOE-IU (2008-11) |
Prédécesseur | Sergio Marqués |
Successeur | Francisco Álvarez-Cascos |
Maire de Gijón | |
– (12 ans et 3 jours) |
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Coalition | PSOE |
Prédécesseur | José Manuel Palacio |
Successeur | Paz Fernández Felgueroso |
Biographie | |
Nom de naissance | Vicente Alberto Álvarez Areces |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Gijón (Espagne) |
Date de décès | (à 75 ans) |
Lieu de décès | Gijón (Espagne) |
Nature du décès | accident vasculaire cérébral |
Parti politique | PSOE |
Profession | Fonctionnaire |
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Présidents de la principauté des Asturies | |
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Il est maire de Gijón entre et , puis président de la principauté des Asturies jusqu'en . Quatre mois plus tard il est élu sénateur.
Après avoir obtenu un diplôme de génie technico-électrique à l'école d'ingénieurs de Gijón, il passe avec succès sa licence de mathématiques à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle, et devient professeur de statistiques à l'université d'Oviedo.
Membre du Parti communiste d'Espagne (PCE) depuis , il est élu au comité central en . Il est alors chargé d'organiser la première conférence régionale du parti dans les Asturies, où il devient secrétaire politique, fonction dont il est destitué à la suite des désaccords avec les Commissions ouvrières (CCOO).
Après les élections législatives du , il adopte une posture critique qui le conduit à quitter le comité central, puis le parti l'année suivante.
En , il est nommé directeur du ministère de l'Éducation et de la Science dans les Asturies, puis il est promu, en , chef du service d'inspection technique, avec rang de sous-directeur général. Il est placé en disponibilité deux ans plus tard.
Il se présente en aux élections municipales dans la ville de Gijón, sous les couleurs du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE). Il remporte le scrutin et devient ainsi maire de l'une des plus importantes villes des Asturies, succédant au socialiste José Manuel Palacio. Il confirme cette victoire aux élections de et .
Chef de file du PSOE aux élections autonomiques du , il remporte 46,7 % des voix, soit 12 points d'avance sur son principal adversaire, le conservateur Ovidio Sánchez, et 24 députés sur 45, soit la première majorité absolue depuis celle des élections de . Le suivant, Vicente Álvarez Areces est investi à 55 ans président de la principauté des Asturies.
Au scrutin du , il recule à 41,4 % des voix et 22 sièges, soit une avance de trois élus mais moins d'un point sur le Parti populaire (PP). Il se maintient cependant au pouvoir au moyen d'une coalition avec la Gauche unie (IU).
Il postule pour un troisième mandat lors des élections autonomiques du , et confirme le statut du PSOE en tant que première force politique avec 43 % des suffrages et 21 sièges, seulement un de plus que le PP, toujours conduit par Ovidio Sánchez. Réinvesti à la présidence du gouvernement régional, il doit cependant attendre le avant de renouveler sa coalition avec IU[1], ce qui lui donne une assise parlementaire de 25 députés sur 45.
Conformément à ce que la presse avait laissé entendre en , il annonce le qu'il ne sera pas candidat à un quatrième mandat aux élections régionales de 2011[2]. Pour ce scrutin, où il n'est même pas candidat à un mandat de député régional, il est remplacé par Javier Fernández, secrétaire général de la Fédération socialiste asturienne (FSA-PSOE) depuis .
À l'issue des élections, c'est le conservateur Francisco Álvarez-Cascos, figure de la droite des années 1990 et désormais chef de file des régionalistes de centre droit, qui lui succède le . Il établit alors le record de longévité et du nombre de mandats à la présidence de la communauté autonome.
Deux mois plus tard, il est investi tête de liste socialiste au Sénat pour les élections générales du [3].
Au cours du scrutin, il remporte 179 350 voix, réalisant ainsi le quatrième meilleur résultat ce qui assure son élection à la chambre haute[4]. Il siège à la commission de la Culture, où il est porte-parole du groupe socialiste entre et , à la commission de l'Éducation et des Sports, où il est porte-parole à partir de , à la commission des Affaires latino-américaines, jusqu'en , et à la commission générale des communautés autonomes, à compter de , et à la commission bicamérale pour l'Union européenne[5].
De nouveau candidat aux élections sénatoriales du , il se fait réélire en recueillant 140 358 suffrages, soit le quatrième résultat des Asturies[6]. Pour ce deuxième mandat, il est deuxième secrétaire de la commission générale des communautés autonomes, porte-parole à la commission de l'Éducation et des Sports, et siège à la commission de l'Industrie, de l'Énergie et du Tourisme[7].
Il se représente au cours des élections sénatoriales anticipées du et s'assure un troisième mandat avec 143 840 voix, réalisant de nouveau le quatrième résultat dans les Asturies[8]. Reconduit dans ses précédentes responsabilités, il quitte la commission de l'Industrie mais devient deuxième secrétaire de la commission de l'Équipement[9].
Le suivant, la direction provisoire du PSOE indique que Vicente Álvarez Areces est nommé porte-parole du groupe parlementaire socialiste au Sénat en remplacement d'Óscar López[10]. Avec le retour de Pedro Sánchez au poste de secrétaire général du PSOE, il est lui-même remplacé par Andrés Gil García le .
Il meurt le matin du dans sa ville natale, à l'âge de 75 ans, d'un accident vasculaire cérébral[11]. L'annonce de son décès provoque de nombreuses réactions, notamment celles des souverains espagnols Felipe VI et Letizia Ortiz, du président du gouvernement Pedro Sánchez et des principales personnalités asturiennes. L'ancien président du gouvernement basque Patxi López souligne que c'est une semaine très triste pour les socialistes, leur ancien porte-parole parlementaire Eduardo Martín Toval ayant perdu la vie deux jours plus tôt[12],[13],[14].
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