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médecin, écrivain et scénariste russe (1932–2009) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Vassili Pavlovitch Axionov (en russe : Василий Павлович Аксёнов) est un médecin, écrivain et scénariste russe né le à Kazan (Union soviétique) et mort le à Moscou (Russie)[1].
Nom de naissance | Vassili Pavlovitch Axionov |
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Naissance |
Kazan, République socialiste soviétique autonome tatare Union soviétique |
Décès |
(à 76 ans) Moscou, District fédéral central Russie |
Activité principale |
Langue d’écriture | Russe |
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Genres |
Œuvres principales
Vassili Axionov est né de Pavel Axionov et d'Evguénia Guinzbourg. Sa mère, Evguénia Guinzbourg, était une journaliste et éducatrice connue et son père, Pavel Axionov, avait une haute position dans l'administration de Kazan. Tous les deux « étaient des communistes de premier plan ». En 1937, ils sont, toutefois, arrêtés et jugés pour leurs liens supposés aux trotskystes. Ils sont envoyés au Goulag, puis en exil, où « chacun a servi 18 ans, mais a, de façon remarquable, survécu. » Plus tard, Evguénia se fait connaître comme l'auteur de livres célèbres, Le Vertige et Le Ciel de la Kolyma, documentant la brutalité de la répression stalinienne.
Axionov reste à Kazan avec sa nounou et sa grand-mère jusqu'à ce que le NKVD l'arrête comme un fils d'« ennemis du peuple », et l’envoie dans un orphelinat sans fournir à sa famille aucune information sur son sort. Axionov y reste avant d'être secouru en 1938 par son oncle. À 16 ans[2], Vassili rejoint sa mère reléguée à Magadan, où il obtient son diplôme d'études secondaires. Le demi-frère de Vassili, Alexis (du premier mariage de Guinzbourg avec Dmitriy Fedorov) est mort de faim dans Leningrad assiégée en 1941.
Ses parents, voyant que les médecins ont le plus de chance de survivre dans les camps, ont décidé qu'Axionov ferait des études de médecine.
Il étudie d'abord la médecine, puis se consacre à l'écriture de romans. Il y dépeint une jeunesse russe recherchant la liberté du corps et de l'esprit, c'est-à-dire sous des dehors contraires à l'imagerie officielle soviétique[1]. Ses premiers récits (Confrères, 1960, Billet pour les étoiles, 1961, Les Oranges du Maroc, 1963) paraissent dans le journal Iounost. Ses premiers romans, Une brûlure (1975) et L'Île de Crimée (1979), sont interdits par la censure. Avec Grigori Pojenian et Ovidi Gortchakov (ru), il écrit en 1972 sous le pseudonyme collectif de Grivadi Gorpozhaks une parodie du roman policier John Green, l'intouchable[3].
En 1980, il est déchu de la citoyenneté soviétique et expulsé[2],[4]. Il arrive à Washington, où il enseigne la littérature sans se présenter comme dissident. En 1989, il revient en Russie pour une visite, puis publie Une saga moscovite, où il décrit la vie tragique et parfois burlesque d'une famille de médecins sous Staline[2]. Il a aussi publié Le Doux Style nouveau, À la Voltaire, qui reçoit le prix Booker russe en 2004[5],[6], Lumineuse césarienne, etc.
Après la dislocation de l'URSS, les autorités russes lui rendent sa nationalité et l'écrivain partage son temps entre les États-Unis et la Russie. Il se rend également souvent à Biarritz, sur la côte basque[7].
Vassili Axionov est enterré au cimetière Vagankovo à Moscou.
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