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Robert Godel, son père, était un grand linguiste spécialiste de la langue arménienne, et sa mère était arménienne. Son frère Armen Godel, né en 1941, est comédien, metteur en scène et écrivain.
Licencié ès lettres et enseignant au Collège de Genève, Vahé Godel a écrit de nombreux recueils de poèmes, des récits et des essais, dans lesquels, a écrit Alain Bosquet, il "concilie les préoccupations profondes de l'âme avec un appareil d'images propres au monde moderne". Lui-même nous a donne sa définition de la poésie: "Un creux, un vide, un débris, un moignon, un chien malade, une clé sans serrure, un œil sans paupière, un oiseau déplumé, une ombre, une lueur, une résurgence, un frêle enfant sauvé de l'incendie, une femme qu'on voudrait garder auprès de soi (on sait qu'on la perdra)." En outre, il traduisit, mais surtout adapta[réf.nécessaire], des auteurs arméniens anciens et modernes (Nahapet Koutchak…). Son fonds d'archives se trouve aux Archives littéraires suisses à Berne.
Morsures (1954)
Homme parmi les hommes (1958)
Traduction: Le Chant du Pain, de Daniel Varoujan, éd. Seghers, coll. "Autour du Monde", Paris, 1959.
Entre l'Arve et le Rhône (1960)
Rouages, chez l'auteur, Genève, 1963.
Henri Spiess, poète survivant, éd. Georg, Genève, 1963.
Traduction: Poèmes de Varoujan, éd. La Corde, Paris, 1965.