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usine automobile en Algérie De Wikipédia, l'encyclopédie libre
L'usine Renault Algérie Production est un site industriel du groupe Renault, situé dans la commune de Oued Tlelat près d'Oran dans l'ouest algérien. Elle est l'aboutissement d'une coopération entre Renault et l'Algérie, actuellement deuxième marché automobile du continent africain. Elle a été créée par un accord en 2012 et a commencé son activité en 2014. L'usine compte un effectif variable au gré de la politique automobile algérienne et s'élevait à 485 employés au 31 décembre 2020[1]. Elle s'étend sur une superficie de 150 hectares[1].
Type d'usine |
Usine de montage |
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Superficie |
150 hectares |
Opérateur | |
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Effectif |
(2020) |
Date d'ouverture |
10 novembre 2014 |
Produits | |
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Marques | |
Modèles | |
Production |
260 690 (2021) |
Situation | |
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Coordonnées |
Renault était déjà présent en Algérie industriellement avec la Société des Automobiles Renault (SADAR), créée le 13 novembre 1922[2]. Celle-ci donne place à partir de 1961 à la construction d'une usine d’assemblage : la Construction des Automobiles Renault en Algérie (CARAL) de El-Harrach (appelée à l'époque Maison-Carrée). À la suite de sa nationalisation en 1969, l'activité industrielle et commerciale de Renault en son nom propre s'interrompt jusqu'en 1987, l'année à laquelle Renault revient sous la forme d’un bureau de liaison, après la fin des contrats d’Autorisations d’importations de Véhicules (AIV). Renault Algérie est créé en 1998.
Le 25 mai 2012, Renault et le gouvernement algérien signent un Memorandum of Understanding pour l’implantation progressive d’une filière automobile en Algérie[2]. Le 19 décembre 2012 voit la signature d’un pacte d’actionnaires entre Renault, la Société Nationale de Véhicules Industriels (SNVI) et le Fonds National d’Investissement (FNI) en vue de la création d’une coentreprise (49% Renault, 34% SNVI et 17% FNI) [3]. Renault a dû en effet se plier à la loi algérienne qui n'autorise pas un partenaire étranger à détenir plus de 49 % d'une société mixte. Le 31 janvier 2013 est créée la société "Renault Algérie Production".
L'usine Renault d'Oran est inaugurée le par Carlos Ghosn en compagnie du premier ministre algérien Abdelmalek Sellal et le ministre algérien de l'industrie Abdeslam Bouchouareb d'un côté, les ministres français Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Emmanuel Macron (Economie) de l'autre[4],[5].
L'usine assemble des Renault Clio IV, Renault Symbol III "Extreme" MIB et Dacia Sandero II Stepway "Extreme" MIB, à partir de kits Semi Knocked Down (SKD) et Complete Knock Down (CKD) de Renault en provenance de Turquie[6]. Ces véhicules sont vendus en Algérie.
Le , l'usine d'Oran a fêté la 100 000e[7] voiture produite sur le site en un peu moins de trois ans.
En 2020, le gouvernement algérien bloque l'importation de kits SKD/CKD.
En mai 2021, le site d’Oran reprend graduellement ses activités grâce au déblocage de kits SKD/CKD[8].
Le 27 mai 2022, les parts détenues par la SNVI sont rachetées par Madar Holding[9] détenue à 100% par l'État algérien.
Le blocage des importations de kits SKD/CKD par le gouvernement algérien et la pandémie de Covid-19 expliquent cet effondrement de la production.
L'accès à l'usine se fait via une sortie directe de l'Autoroute A62.
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