L'Union syndicale lycéenne (USL) est un syndicat lycéen français et né en 2023[1]. Il s'inscrit dans la continuité de l'Union nationale lycéenne (UNL), créée en 1994, puis de La Voix lycéenne, créée en 2021.

Faits en bref Fondation, Origine ...
Union syndicale lycéenne
Thumb
Un pied dans la rue, un pied dans les instances !Voir et modifier les données sur Wikidata
Histoire
Fondation
1993
Origine
Premiers élus lycéens au Conseil supérieur de l'éducation
Fusion de
La Voix Lycéenne, FIDL (contesté), Union Pirate Lycéenne, ULF, CSTE, AEB Lycée
Cadre
Sigle
USL
Type
Forme juridique
Association loi de 1901
Association déclaréeVoir et modifier les données sur Wikidata
Domaines d'activité
Organisation lycéenne, autres organisations fonctionnant par adhésion volontaire (France)Voir et modifier les données sur Wikidata
Financement
Adhésions, dons, subventions
Méthode
Pays
Organisation
Effectif
3500 adhérents
Fondateur
Samuel Gion, Michaël Delafosse (UNEL, 1993),
Président
Président: Manès Nadel
Secrétaire général
Ezia Bierry (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés
1994, UNEL prend le nom d'UNL
2021, L'UNL disparait (redressement judiciaire)
2021, LVL est créé
2023, LVL fusionne dans l'USL
Partenaire
Union étudiante, Union Pirate
Positionnement
Gauche
Site web
Identifiants
RNA
SIREN
OpenCorporates
Fermer

L'organisation est considérée comme de gauche[2].

Historique

Union nationale lycéenne

Thumb
Manifestations en 2007 avec présence d'une montgolfière gonflable de l'UNL en haut à droite.

Alors que le mouvement contre la révision de la loi Falloux de François Bayrou commence à secouer l'enseignement secondaire – une manifestation le réunit plus d'un million de personnes – les élus de l'Union nationale des élus lycéens (UNEL), fondée en 1993, décident de donner une orientation résolument syndicale à leur organisation qui, en s'adressant désormais à l'ensemble des lycéens, devient en l'Union nationale lycéenne (UNL), menée par Samuel Gion. Après une première apparition médiatique lors du mouvement contre la révision de la loi Falloux[1], puis une première victoire électorale lorsque deux des trois sièges lycéens au Conseil supérieur de l'éducation (CSE) sont remportés par des candidats de l'organisation en , celle-ci va prendre une réelle ampleur à l'occasion du mouvement contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP) au printemps[3],[4]. À la suite du départ de Samuel Gion, c'est Michaël Delafosse qui préside l'organisation depuis Montpellier en 1995. Il est élu au CSE cette même année, et est nommé par le ministre de l'Éducation nationale François Bayrou parmi les « sages » de la commission Fauroux chargée de présenter des propositions de réforme pour le système éducatif[5].

Thumb
Congrès de l'UNL en avril 2016.

En , l'UNL-D (ancien nom du Syndicat général des lycéens), après avoir dénoncé des pratiques « frauduleuses » lors de votes au cours du conseil national de l'association, fait scission vis-à-vis du syndicat[6],[7].

En 2016, une nouvelle scission donne lieu à l'UNL-SD qui deviendra par la suite le MNL[8].

En 2020, Mathieu Devlaminck est élu président du syndicat[9]. L'UNL cesse ses activités début 2021, et est placée en redressement judiciaire[10].

En 2021, les militants de l'UNL fondent le syndicat « La Voix lycéenne » (VL), qui se positionne dans la même ligne, expliquant que d'après eux « les syndicats ne sont plus en mesure de proposer des modes d’actions efficaces contre les réformes du gouvernement. »[2],[11]. L'Étudiant analyse que VL prend directement la suite de l'UNL[2].

Union syndicale lycéenne

Naissance et controverse

Le , l'USL tout juste créée affirme être issu de la fusion de nombreux syndicats lycéens (LVL, FIDL, Union pirate lycéenne, MNL, l’ULF, IEL syndicat, CSTE et AEB)[12].

Cependant les deux autres principaux syndicats, le MNL et la FIDL, réfutent cette fusion[13]. France Info relève : « Contrairement à ce que des représentants lycéens ont indiqué [...], il ne s'agit pas d'une fusion des trois syndicats lycéens, mais de la création d'un nouveau syndicat lycéen »[14]

Positionnement

Couvrant en 2023 près de 60 % des départements français, l’USL rassemble ainsi 3 500 militants voués à défendre les droits des lycéens. Depuis sa création, l'union réclame notamment un approvisionnement bio et local dans les cantines des lycées, prône l'abrogation de Parcoursup, s'oppose au service national universel[12] et à la généralisation du port de l'uniforme.

Actions et prises de position

L'Union Syndicale Lycéenne lutte en faveur de l'égalité des chances. Elle prône l'abrogation de Parcoursup[15],[11], dénonce les coupes budgétaires dans l’Éducation nationale et réclame plus de professeurs et de personnels pour accompagner les lycéens tout au long du lycée[16].

Le syndicat s'engage massivement lors du mouvement social en oppositions à la réforme des retraites en France en 2023. De multiples actions sont organisées à l'échelle nationale, telles que le blocus de plusieurs centaines de lycées[17],[18],[19] ou encore des cortèges de manifestations[20].

L'Union Syndicale Lycéenne s'est particulièrement distingué par sa volonté affichée dans ses prises de positions d'"aller plus loin" dans les revendications de ce Mouvement social en demandant également "le retrait de Parcoursup et du nouveau bac"[21].

En septembre 2023, l'organisation dépose un « recours en suspension de l’interdiction du port de l’abaya dans les établissements scolaires » devant le Conseil d'État. Le 25 septembre, celui-ci maintient l’interdiction de l’abaya à l’école[22].

Depuis juillet 2024 et la dissolution de l'Assemblée nationale, l'Union Syndicale Lycéenne se positionne aux côtés des partis du Nouveau Front populaire en estimant que leur programme est celui qui respecte le mieux ses propositions et en soutenant la coalition de gauche face à Emmanuel Macron[23],[24].

Identité

Logos

Notes et références

Voir aussi

Wikiwand in your browser!

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Every time you click a link to Wikipedia, Wiktionary or Wikiquote in your browser's search results, it will show the modern Wikiwand interface.

Wikiwand extension is a five stars, simple, with minimum permission required to keep your browsing private, safe and transparent.