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L'Union des municipalités du Québec (UMQ) est fondée en 1919. Elle vise à défendre les intérêts des municipalités de toutes tailles dans toutes les régions du Québec. Ses membres, qui représentent plus de 85 % de la population et du territoire du Québec[1], sont regroupés en caucus d’affinité : municipalités locales, municipalités de centralité, cités régionales, grandes villes et municipalités de la Métropole[2].
Union des municipalités du Québec
| Fondation |
|---|
| Siège | |
|---|---|
| Pays |
| Fondateur | |
|---|---|
| Président |
Daniel Côté |
| Site web |
L'UMQ est composée de plus de 360 municipalités membres, de 51 élus, maires, préfets et présidents de communautés métropolitaines à son conseil d'administration. L'Union compte également plus de 50 employés[1].
Le fonds d'archives de l'Union des municipalités du Québec (P10001)[3] est conservé au centre BAnQ Vieux-Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec.
La création de l'UMQ est motivée par l'industrialisation et l'exode rural qui a suivi la Première Guerre mondiale.
Son premier président est Joseph Beaubien, le maire d'Outremont, et son premier secrétaire était Télesphore-Damien Bouchard, maire et député de Saint-Hyacinthe. L'UMQ a notamment aidé les municipalités à obtenir des services essentiels comme l'électricité, l'eau potable, le téléphone, les égouts et l'éclairage électrique lors de la première moitié du XXe siècle.
Le , Francine Ruest-Jutras, mairesse de Drummondville devient la première femme présidente de l'UMQ[4].
Présidences
Le , l'Union des municipalités du Québec lance officiellement les festivités entourant son 100e anniversaire qui culmineront le , année de sa fondation[6]. Sous le thème « 100 ans en mouvement », l'initiative de l'UMQ se veut un rappel des changements qui ont touché les municipalités et l'évolution du rôle de l'organisation municipale. L'UMQ profitera de l'occasion pour verser ses archives à la Bibliothèque et Archives nationales du Québec et pour produire un ouvrage sur l'histoire de l'Union: « Unité, autonomie, démocratie: Une histoire de l'Union des municipalités du Québec »[7] en collaboration avec monsieur Harold Bérubé, professeur d'histoire à l'Université de Sherbrooke, chez les Éditions du Boréal.
Depuis le , la présidence de l'UMQ est assumé par Daniel Côté, maire de Gaspé élu par les membres du conseil d’administration à la veille des 99e assises annuelles[8].
Le comité exécutif de l'UMQ est composé également des personnes suivantes :
- Martin Damphousse, maire de Varennes (premier vice-président)
- Guillaume Tremblay, maire de Mascouche (deuxième vice-président)
- Geneviève Dubois, mairesse de Nicolet (trésorière)
- Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke
- France Bélisle, mairesse de Gatineau
- Stéphane Boyer, maire de Laval
- Marc-Alexandre Brousseau, maire de Thetford Mines
- Diane Dallaire, mairesse de Rouyn-Noranda
- Joé Deslauriers, maire de Saint-Donat
- Julie Dufour, mairesse de Saguenay
- Catherine Fournier, mairesse de Longueuil
- Xavier-Antoine Lalande, maire de Saint-Colomban
- Mathieu Lapointe, maire de Carleton-sur-Mer
- Bruno Marchand, maire de Québec
- Beny Masella, maire de Montréal-Ouest
- Dominique Ollivier, présidente du Comité exécutif de Montréal
- Valérie Plante, mairesse de Montréal
- Cathy Poirier, mairesse de Percé
- Catherine Vallières-Roland, mairesse suppléante de Québec et membre du Comité exécutif de la ville de Québec
L'UMQ représente les intérêts de ses membres auprès des gouvernements, offre un éventail croissant de services et de privilèges commerciaux et s'assure que ses membres soient les mieux informés du monde municipal via ses publications, activités et formations[1].
Dans le cadre de sa planification stratégique 2018-2022, l'UMQ s'est dotée de cinq orientations[9].
- Assurer un leadership fort;
- Valoriser l’expertise de l’équipe et des membres et contribuer au développement de leur plein potentiel;
- Offrir un service aux membres à valeur ajoutée;
- Promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes;
- Valoriser la démocratie municipale.
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