Les quartiers de Toulouse sont un niveau de division intracommunale de la commune de Toulouse, en France.

Faits en bref Administration, Pays ...
Quartiers de Toulouse
Administration
Pays Drapeau de la France France
Type Quartier
Nombre de subdivisions 20
Création
Localisation
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Les quartiers administratifs de Toulouse
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    La notion de quartier recouvre des réalités différentes :

    • dans le langage courant, un quartier désigne un espace urbain pourvu d'une identité commune sur le plan architectural, social, fonctionnel mais délimité sans précision. Ces quartiers historiques, dont le nombre et les limites restent approximatives, évoluent avec celles de la commune même, particulièrement avec l'extension urbaine et les politiques d'aménagement urbain ;
    • du point de vue administratif, la commune est divisée en quartiers, dont les limites ont été définies en conseil municipal en décembre 2009 et désignés à cette date comme quartiers de démocratie locale. Ils sont un des cadres de l'action et de la politique municipales, et sont animés par des équipes de quartier qui assurent le lien entre les habitants, les associations de quartier et les élus de la commune. Ils étaient, jusqu'en février 2024, regroupés au sein de six secteurs (Centre, Rive gauche, Nord, Est, Sud-Est et Ouest).

    Liste

    Davantage d’informations Territoire de Toulouse Métropole, Population (2018) ...
    Quartiers de Toulouse Territoire de Toulouse Métropole Population (2018) Superficie (ha) Densité nette (hab./ha) Maire de quartier
    1 Capitole / Arnaud Bernard / Carmes Centre 30 372 206 171 Laurence Katzenmayer
    2 Amidonniers / Compans-Caffarelli / Brouardel Centre 16 124 165 151 Ghislaine Delmond
    3 Les Chalets / Bayard / Belfort / Saint-Aubin / Dupuy Centre 23 328 140 182 Clément Riquet
    4 Lapujade / Bonnefoy / Périole / Marengo / La Colonne Centre 21 225 294 84 Souhayla Marty
    5 Saint-Michel / Saint-Agne / Empalot /
    Le Busca / Île du Ramier / Monplaisir
    Centre 34 689 417 120 Johnny Dunal
    6 Saint-Cyprien Centre 18 600 184 128 Jean-Paul Bouche
    7 Sept-Deniers / Ginestous-Sesquières / Lalande Nord 22 211 1 195 30 Olivier Arsac
    8 Minimes / Barrière de Paris / Ponts-Jumeaux /
    La Vache / Raisin / Fondeyre
    Nord 39 291 597 68 Cécile Dufraisse
    9 Trois Cocus / Borderouge / Croix-Daurade /
    Paleficat / Grand Selve
    Nord 36 403 799 51 Valérie Jacquet-Violleau
    10 Jolimont / Soupetard / Roseraie /
    Gloire / Gramont / Amouroux
    Est 23 080 618 52 Isabelle Ferrer
    11 Bonhoure / Guilheméry / Château de l'Hers /
    Limayrac / Côte Pavée
    Est 33 278 535 74 Isabelle Ferrer
    12 Pont des Demoiselles / Ormeau / Montaudran /
    La Terrasse / Malepère
    Est 31 559 1 181 32 Émilion Esnault
    13 Rangueil / Sauzelong / Jules Julien /
    Pech-David - Pouvourville
    Est 35 553 1 110 51 Fella Allal
    14 Saint-Simon / Lafourguette /
    Oncopole - Campus Santé du Futur
    Sud 18 116 1 467 15 Nina Ochoa
    15 Croix-de-Pierre / Route d'Espagne Sud 9 740 169 72 Jean-Paul Bouche
    16 Fontaine-Lestang / Arènes / Bagatelle / Papus / Tabar / Bordelongue / Mermoz / La Faourette Sud 26 352 306 88 Marine Lefèvre
    17 Mirail-Université / Reynerie / Bellefontaine Sud 18 589 284 75 Gaëtan Cognard
    18 Lardenne / Pradettes / Basso-Cambo Ouest 17 541 955 21 Christophe Alvès
    19 Casselardit / Fontaine-Bayonne / Cartoucherie Ouest 16 993 310 71 Nadia Soussi
    20 Arènes Romaines / Ancely / Saint-Martin-du-Touch / Purpan Ouest 13 801 885 18 Jean-Jacques Bolzan
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    Historique

    Moyen Âge et période moderne

    Découpage de 2001

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    Les quartiers de Toulouse entre 2001 et 2008.

    En 2001, la ville de Toulouse est découpée en 17 quartiers, animés par des conseils de quartiers, tels qu'ils avaient été encouragés par la loi relative à la démocratie de proximité du . Ils possèdent chacun une mairie de quartier et un maire délégué[1].

    Découpage de 2008

    En , la municipalité du socialiste Pierre Cohen décide d'un nouveau découpage en six secteurs d'environ 70 000 à 76 000 habitants, chaque secteur étant à son tour subdivisé en plusieurs quartiers.

    Les Rencontres de la démocratie locale, organisées entre octobre et , permettent de mettre en avant les nouvelles équipes d'élus et les nouvelles instances de la démocratie locale. Les élus de la majorité municipale sont répartis sur les six secteurs, chaque équipe étant dirigée par un adjoint de secteur. Ils tiennent des permanences à la mairie de quartier et sont secondés par des équipes de secteur composées d'un secrétaire, chargé de recevoir les demandes des habitants, d'un technicien qui se déplace sur le terrain, et d'un chargé de secteur, chargé d'impulser les grandes directions. De plus, des conseils de secteurs, réunis une fois par an en présence du maire et de l'adjoint de secteur, débattent des vœux émis lors des commissions de quartiers. En effet, dans chaque quartier sont également mises en place des commissions de quartiers, ouvertes à tous les habitants et qui se réunissent trois fois par an. Elles sont pilotées par un bureau constitué par les élus référents du quartier et par des associations – associations de quartier et associations du domaine du logement – choisies par la municipalité.

    Découpage de 2024

    En 2020, les services partagées par les communes membres de la métropole de Toulouse Métropole sont regroupés au sein de cinq « territoires » – Centre, Est, Nord, Ouest et Sud. La commune de Toulouse est elle-même partagée entre ces cinq territoires, mais le découpage ne correspond pas à celui des secteurs créés en 2008. En 2023, la réflexion aboutit donc à la suppression des secteurs de Toulouse, tandis que les quartiers toulousains, s'ils ne changent pas dans leurs limites, sont regroupés différemment afin de correspondre aux territoires de la métropole. Dans le même temps, les Maisons de la citoyenneté qui avaient été créées pour chaque secteur deviennent des Maisons Toulouse Services[2].

    Toponymie

    La ville était dotée de ramiers qui donnent leur noms à l'île du Ramier.

    La base de loisir de La Ramée doit son nom au Prieuré de Laramet cédé par l'évêque de Toulouse aux Templiers.

    Les terres du domaine de Braqueville étaient réparties en plusieurs métairies : Bordelongue ; Bordeneuve (d'une surface de 141 arpents) ; Gironis ; Larrieu. Ces terres ont notamment appartenu à Jean-Baptiste Chaumeil, oncle de Jean Baylet[3].

    Le nom Fontaine-Lestang tire son origine de « la fontaine de Lestang » (la source de l’étang), notamment mentionné dans une ordonnance de l'archevêque Paul d'Astros de 1848[4].

    Notes et références

    Voir aussi

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