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Zaman (français : Le Temps) est un quotidien national turc fondé le et disparu en 2016. Il appartenait au groupe Feza Gazetecilik A.Ş. et était le principal média güleniste en Turquie.
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| Zaman | |
| Pays |  Turquie
|
|---|---|
| Langue | turc |
| Périodicité | quotidienne |
| Format | berlinois |
| Genre | généraliste |
| Prix au numéro | 0,75 livres |
| Diffusion | 632 800 ex. |
| Date de fondation | |
| Ville d’édition | Istanbul |
| Propriétaire | Feza Gazetecilik A.Ş. |
| Directeur de publication | Ali Akbulut |
| Rédacteur en chef | Ekrem Dumanlı |
| Site web | (tr) Site officiel |
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Diffusion
C'est le premier quotidien turc en termes de diffusion payée (en Zaman déclare deux fois plus de ventes que le second, Hürriyet)[1]. Des réserves ont été émises par le site d'information en ligne soL Haber sur la déclaration de tirage de Zaman. Début le rapport officiel de tirage indiquait une diffusion payée totale d'un peu plus d'un million d'unités, alors que la vente au guichet représentait 22 434 unités. Les 97,7% restant sont déclarés comme « vente aux abonnés », un chiffre éloigné de la réalité selon soL Haber, et qui désigne selon lui une diffusion gratuite, quotidienne, permanente, informelle et en grandes quantités notamment dans des lieux publics : commissariats, écoles, lycées, immeubles, concessionnaires automobiles[2]…
Le tirage payé en est de 632 800 unités[1].
Histoire
En 2012, le Parlement européen a accueilli une exposition de photographies organisée par Zaman, à l'occasion de son 25ème anniversaire, pour célébrer la liberté de la presse. L’évènement était parrainé par le député Daniel Cohn-Bendit[3].
Dans un premier temps proche du Parti de la justice et du développement (AKP), des conflits ont apparu fin 2010 avec le gouvernement de Recep Tayyip Erdoğan, qui se sont notamment soldés par l’arrestation de plusieurs journalistes fin 2014[4].
Le , Ekrem Dumanlı, rédacteur en chef du journal démissionne de son poste en invoquant les « pressions illégales » réalisées sur « la presse et sa propre personne » par le gouvernement[5]. Peu après, l'éditeur de l'édition anglophone Today's Zaman, Bülent Keneş, est arrêté dû à son opposition au président Erdoğan[6].
Le l'édition turque est mise sous tutelle judiciaire[7]. Les journalistes sont remplacés et à partir du , Zaman adopte une ligne éditoriale pro-Erdoğan. Les anciens de Zaman dénoncent une « feuille de chou pro-gouvernementale » et un « modèle de propagande » et annoncent le lancement d'un nouveau journal, Yarına bakış[8]. À la suite de la tentative de coup d'état de juillet 2016, la justice turque émet des mandats d'arrêt contre 47 anciens employés du quotidien Zaman[9]. Le , les autorités turques ferment 131 organes de presse : 45 journaux (dont Zaman et sa version anglaise Today's Zaman)[10], 29 maisons d'édition, 23 stations de radio, 16 chaînes de télévision, 15 magazines et 3 agences de presse[11].
Fondateurs
- Ali Bulaç (1951), sociologue de l'islam
Éditions
- Today's Zaman (édition en anglais)[12]
- Zaman Belçika (Belgique)[13]
- Zaman France[14]
- Zaman Hollanda (Pays-Bas)[15]
Notes et références
Liens externes
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