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magistrat et homme politique français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Thomas Philibert Riboud, né le à Bourg et mort le à Jasseron, est un magistrat et homme politique français, député de l'Ain de façon discontinue de 1791 à 1815[2]. Il est connu pour avoir contribué à sauver et protéger le monastère royal de Brou de la destruction en le faisant déclarer « Monument national » par la Convention[3],[4],[5].
Député de l'Ain | |
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Membre du Conseil des Cinq-Cents | |
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Député de l'Ain | |
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Procureur-syndic Ain | |
à partir de |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Thomas Philibert Riboud |
Nationalité | |
Activités |
Membre de |
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon (- Académie des inscriptions et belles-lettres () Académie des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux Société d'émulation du Jura Société historique, archéologique et littéraire de Lyon (d) Société nationale des antiquaires de France Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon Académie des sciences, lettres et arts d'Arras Société d'émulation de l'Ain |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives départementales de l'Ain (FRAD001_0000020J)[1] |
Thomas Phlibert Riboud, né le de Jean Bernard Riboud, avocat, et de Marie Pierrete Perier, est baptisé à la paroisse de Notre-Dame de Bourg le . Il a pour parrain son grand-père Thomas Riboud, également avocat, et pour marraine Marie Philiberte Perier[6].
Il est reçu avocat au parlement de Dijon le , il exerce cette profession à Lyon de 1775 à 1779. Il est procureur du roi au présidial de Bourg de 1779-1790, puis subdélégué de l'intendance de Bourgogne en Bresse de 1783 à 1790.
En 1791, il est élu député du département de l'Ain à l'Assemblée Législative, commençant ainsi une carrière politique qui s'achèvera avec la Restauration[7].
Il épouse Catherine Roccofort. De leur union naît en 1792 Philippe Madeleine Riboud[8].
Thomas Riboud a été membre des sociétés savantes suivantes[9] :
Lors d'un séjour à la chartreuse de Portes en 1781, il étudie l'olifant en ivoire qui se trouve dans le trésor, et le publie dans le Journal des Savants en 1785. A la Révolution, les Chartreux lui confient l'objet pour le préserver. A sa mort en 1835, l'olifant est acheté par le duc de Luynes, qui en fait don en 1862 au Cabinet des médailles de la Bibliothèque nationale de France[11].
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