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série télévisée américaine De Wikipédia, l'encyclopédie libre
The Underground Railroad est une mini-série américaine en dix épisodes d'environ 58 minutes réalisée par Barry Jenkins et basée sur le roman éponyme écrit par Colson Whitehead, lauréat du prix Pulitzer de la fiction et du National Book Award[1]. La série a été mise en ligne le sur Prime Video.
Titre original | The Underground Railroad |
---|---|
Genre | drame historique, adaptation d'un roman |
Création | Barry Jenkins |
Production | Barry Jenkins, Adèle Romanski, Marc Ceryak, Brad Pitt, Dede Gardner, Jérémy Kleiner, Richard Heus, Colson Whitehead |
Acteurs principaux | Thuso Mbedu, Aaron Pierre, William Jackson Harper, Joel Edgerton, Chase W. Dillon, Fred Hechinger |
Musique | Nicholas Britell |
Pays d'origine | États-Unis |
Chaîne d'origine | Amazon Prime Video |
Nb. de saisons | 1 |
Nb. d'épisodes | 10 |
Durée | 20 à 77 minutes |
Diff. originale | |
Site web | https://www.amazon.com/The-Underground-Railroad/dp/B08XC2DV8N |
Le récit suit le périple de Cora, une jeune femme qui tente de se libérer de l'esclavage, à travers différents États du Sud des États-Unis, dans les années 1850, avant la Guerre de Sécession. Un chasseur d'esclaves, Arnold Ridgeway, la poursuit et tente de la retrouver pour la restituer aux frères Randall, qui en ont la propriété[2].
Basée sur la réalité historique de la condition des esclaves en fuite à cette époque, la série met en scène l’Underground Railroad, un réseau clandestin d'aide aux fugitifs, matérialisé sous la forme d'un chemin de fer réel. Composé de refuges, de routes et de différents moyens de transport, il a permis à plusieurs dizaines de milliers de personnes de fuir les plantations esclavagistes du Sud des États-Unis vers le Mexique et les États du Nord[3]. Dans l’imaginaire américain, ce réseau est un véritable chemin de fer souterrain. Cette idée a inspiré Colson Withehead pour l'écriture du roman dont est adaptée la série[3].
Co-produite notamment par Brad Pitt et Amazon Prime Vidéo, la série est réalisée par Barry Jenkins, également auteur du film Moonlight, récompensé par l'Oscar du meilleur film en , ainsi que de Si Beale Street pouvait parler, sorti en salle en [4].
La série est une adaptation du roman éponyme, Underground Railroad, écrit par Colson Whitehead, publié le dans sa version originale et le , en version française. En , cet ouvrage est récompensé par le Prix Pulitzer de fiction, le National Book Award[1], ainsi que le Prix Arthur-C.-Clarke[2].
Barry Jenkins reste fidèle à l’atmosphère du livre et évite toute forme de complaisance vis-à-vis de la violence visuelle. Selon lui, « Le besoin de dire la vérité sans être dévoré par sa barbarie […] a été la tâche la plus difficile de [sa] carrière artistique »[3]. Il prévient, dans un entretien, qu'il y a « des images dures dans ce programme, des images qui parlent franchement des injustices infligées à mes ancêtres pendant la grande construction de ce pays… »[5].
À travers le destin de Cora, née esclave dans une plantation de coton en Géorgie, cette série de fiction en dix épisodes raconte un pan de l'histoire de l'esclavage et de son abolition aux États-Unis[4]. Inspiré de la réalité historique, le récit du périple de cette jeune femme se déroule entre 1800 et 1860, période durant laquelle un réseau d'évasion clandestin, mis en place et géré par des abolitionnistes, permet à des dizaines de milliers de personnes de fuir les plantations où elles sont retenues en esclavage[4]. Le roman et la série proposent de rendre réelle la métaphore relative à ce réseau, qui dans la réalité, n’abritait aucun train[4].
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
Selon Barry Jenkins, « la distribution relève du hasard, mais c’est aussi la preuve flagrante que l’esclavage et le colonialisme sont universels »[3].
et Gris Ambre, Sheila Atim, Megan Boone, Déjà Dee, LaChanze, Sam Malone, Abigail Ngoubei Achiri, Jeff Pape, David Wilson Barnes.
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[6]
Le , Barry Jenkins annonce qu'il adaptera le roman de Colson Whitehead, Underground Railroad, puis Barry Jenkins et Adele Romanski annoncent qu'ils produiront la série, en partenariat avec la société de production Plan B Entertainment[7]. Le , Amazon Prime Video informe qu'elle produira et diffusera la série et, le , annonce que Barry Jenkins réalisera l'ensemble des épisodes de la série[8].
En , Nicholas Britell annonce qu'il compose la musique de la série[9].
En , les comédiens Thuso Mbedu, Chase W. Dillon, Aaron Pierre et Joel Edgerton rejoignent le casting de la série ; puis, c'est au tour de Damon Herriman et William Jackson Harper, en [10],[11] ; Lucius Baston, en [12] ; Amber Gray, en [13] ; Jim Klock, en [13] ; Lily Rabe en [14] ; puis Fred Hechinger et le reste de la distribution sont annoncés, en [15],[16].
La série est tournée en Géorgie, aux États-Unis. En , le tournage débute dans les villes de Richmond Hill et Savannah. Il se poursuit en , à Dawsonville. D'autres parties du tournage se déroulent en , à Macon, à la gare terminale du centre-ville, ainsi qu'à Newborn.
Le , Barry Jenkins annonce que le tournage est terminé[14].
Après plusieurs semaines de diffusion de teasers, Amazon Prime Video met en ligne, le , la bande-annonce officielle de la série. Le , la série est diffusée sur la plate-forme.
Tous les épisodes sont réalisés par Barry Jenkins.
En , sur le site Allociné, la série reçoit une note moyenne de 3.6 sur 5, par les spectateurs[17].
Site | Note |
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Rotten Tomatoes | 95% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Écran large | |
Le Parisien | |
Télérama | |
Le Figaro | |
Le Monde | |
Le Nouvel Observateur | |
Le Point | |
Paris Match | |
Télé 7 jours | |
Libération | |
Les Inrockuptibles |
À sa sortie, la série est saluée par la presse internationale. C'est « un splendide voyage à travers la face sombre de l’Amérique » pour le magazine américain Rolling Stone et « une extraordinaire adaptation du roman de Colson Whitehead » pour le quotidien britannique The Guardian[3].
Pour le quotidien américain The New York Times, cette série est la plus ambitieuse proposition télévisée depuis la diffusion de la série Racines (Roots), en [1]. Selon ce média, le projet a nécessité 116 jours de tournage, dont certains ont coûté 1,5 million de dollars l’unité[3].
Le quotidien français Le Monde salue la magistrale adaptation du roman de Colson Whitehead[18].
Pour l'hebdomadaire Télérama, la série débute par un « instant de poésie pure comme il y en a beaucoup dans cette transposition stylisée, à la fois personnelle et empreinte de gravité, du roman »[19].
Pour Le Parisien, la série est d’une violence parfois insoutenable, mais passionnante et monumentale ; « Barry Jenkins accompagne son propos d’une réalisation très stylisée, entre jeux de lumière, obscurité assumée et ralentis. La beauté des plans sur les champs de coton contraste avec la dureté du récit. Et comme pour happer plus encore le spectateur, les acteurs fixent parfois la caméra dans des plans fixes troublants »[4].
France 24 salue les lumières éblouissantes, la caméra virtuose et un remarquable travail sonore[3].
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