The Predator ou Le Prédateur au Québec est un film de science-fiction américaino-canadien réalisé par Shane Black, sorti en 2018.

Faits en bref Titre québécois, Réalisation ...
The Predator
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Logo du film
Titre québécois Le Prédateur
Réalisation Shane Black
Scénario Shane Black
Fred Dekker
Musique Henry Jackman
Acteurs principaux
Sociétés de production Davis Entertainment
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
Genre Science-fiction
Durée 107 minutes
Sortie 2018

Série Predator

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

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Il s'agit du quatrième film de la franchise Predator débutée en 1987. L'histoire du film prend place après Predator et Predator 2. Il n'est pas fait mention des évènements du troisième film, Predators.

Le film est sorti en format IMAX[1] en 4DX[2].

Synopsis

Quinn McKenna, membre d'un commando de Rangers américains, est témoin de l’écrasement d'un vaisseau spatial lors d'une mission de sauvetage d’otages au Mexique dont il est le seul survivant. Il découvre le casque et le brassard d'un Predator. Poursuivi, il décide de les envoyer par la poste à son domicile, où vivent son épouse Emily et son fils autiste, Rory. Ce dernier parvient à utiliser le masque et l'arme extraterrestres. Il active à son insu, une balise qui permet à d'autres Predators de le localiser. De son côté, Quinn a été arrêté par de mystérieux mercenaires, aux ordres de Will Traeger pour le Projet Stargazer. Ce dernier fait par ailleurs appel à Casey Bracket, une exobiologiste. Elle est accueillie par Traeger dans un immense complexe militaire où est emprisonné le Predator rescapé du crash. Quant à Quinn, il se retrouve dans un bus avec d'anciens soldats ayant commis de graves délits et dont la plupart souffrent de troubles psychologiques : Gaylord « Nebraska » Williams, Baxley, Coyle, Lynch et Nettles.

Un autre Predator, génétiquement amélioré, intervient pour récupérer un précieux objet contenu dans l'équipement, ce qui met Rory en danger. Avec ses compagnons d'infortune, Quinn va tout faire pour le sauver, en essayant de survivre aux autres Predators.

Fiche technique

 Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par les bases de données Allociné et IMDb.

Distribution

Production

Genèse et développement

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Shane Black, le scénariste et réalisateur du film au San Diego Comic-Con 2018.

Nimród Antal, réalisateur du précédent opus Predators (2010), exprime rapidement son envie de réaliser une suite à son film. Le producteur Robert Rodriguez évoque quant à lui les multiples idées possibles pour le scénario d'un quatrième film :

« Il y a tant de bonnes idées... Juste suivre le personnage de Laurence Fishburne (Noland) dans une préquelle serait un grand film. Toutes les histoires qu'il raconte dans le film, j'aimerai voir ces expériences[16]... »

 Robert Rodriguez

En 2010, Robert Rodriguez confirme qu'il y aura bien une suite à Predators[17]. Adrien Brody évoque peu de temps après la possibilité de reprendre son rôle de Royce[18].

En , 20th Century Fox annonce que Shane Black (qui avait tenu un rôle dans le premier film) dirigera le film, et qu'il en sera également le coscénariste avec Fred Dekker. Ils avaient déjà travaillé ensemble pour The Monster Squad (1987) et Shane Black était apparu dans RoboCop 3, réalisé par Fred Dekker. John Davis est quant à lui de retour comme producteur, après avoir produit tous les précédents films de la franchise, y compris le cross-over Alien vs. Predator et sa suite[19]. Ce dernier précise qu'il sera intéressant de rafraichir la franchise[20]. Toujours en 2014, Shane Black présente son film comme une « suite inventive » et non un reboot[21]. Cependant, en , il est annoncé que le film sera indépendant des autres[22].

En , Shane Black confirme que le titre du film est The Predator[23]. Il explique vouloir recentrer la franchise sur davantage de mystère et de suspense[24],[25]. Le réalisateur révèle qu'il veut revenir au style plus « intimiste » du premier film[25].

Shane Black confirme ensuite que l'intrigue se déroulera dans le présent et après Predator et Predator 2 mais avant les évènements de Predators[26],[27]. Le réalisateur-scénariste révèle par ailleurs que le Predator possédera une armure bien plus avancée[28],[29],[30]. En , une image teaser est dévoilée, confirmant le titre The Predator[31].

En , Shane Black déclare vouloir que le film soit classé « R - Restricted » aux États-Unis (soit interdit aux moins de 17 ans non accompagnés) et déclare : « PG-13, c'est pour les mauviettes. Les colonnes vertébrales, ça saigne. Beaucoup. »[32].

Attribution des rôles

En , Benicio del Toro signe pour le rôle principal du film[33]. Un mois plus tard, il est cependant remplacé par Boyd Holbrook, en raison d'un conflit d'emploi du temps[34]. James Franco fût également envisagé pour le même rôle.

En , The Hollywood Reporter rapporte qu'Olivia Munn est en négociations pour décrocher un rôle[35]. En , Trevante Rhodes et Keegan-Michael Key rejoignent la distribution, alors que Sterling K. Brown et Thomas Jane sont évoqués[36],[37],[38],[39],[40]. le jeune Jacob Tremblay est lui aussi engagé en , pour incarner le fils du personnage de Boyd Holbrook[41].

En , Alfie Allen et Yvonne Strahovski rejoignent la distribution[42],[43].

L'acteur américain Jake Busey rejoint la distribution en 2017. Son père, Gary Busey, jouait dans Predator 2 aux côtés de Danny Glover. Jake incarne d'ailleurs le fils de son personnage Peter Keyes[44]. Fin , Edward James Olmos est à son tour annoncé dans la distribution[45].

Arnold Schwarzenegger a confirmé avoir été en contact avec Shane Black à propos du retour de son personnage, le Major Alan « Dutch » Schaefer, qu'il avait incarné dans Predator[46]. Cependant, en , l'acteur Boyd Holbrook déclare « Je ne pense pas que vous verrez Schwarzenegger. Ce ferait trop gimmick »[47] En , Arnold Schwarzenegger annonce qu'il a lu le script et ne l'a pas trouvé à son goût : « j'ai lu et je ne l'ai pas aimé - quelle que fut leur offre. Je ne vais pas le faire, sauf s'ils le réécrivent, ou qu'ils me donnent un rôle plus important. Mais dans l'état actuel des choses, non, je ne le ferai pas ».

Le rappeur 50 Cent a été un temps envisagé pour un rôle dans le film[48].

Tournage

Le tournage débute en [22],[49] à Vancouver[50]. Mais en raison des retours décevants de la première version du film, des tournages additionnels ont lieu, ce qui repousse la date de sortie.

Accueil

Sorties

Initialement, le film devait sortir aux États-Unis le et en France le . En , à la suite d'une réorganisation du calendrier de la Fox, la sortie américaine est repoussée au [51].

La bande annonce est disponible sur Youtube le [52]. Dans cette bande-annonce, il est révélé que le film est repoussé au (Canada).

Accueil critique

Faits en bref Site, Note ...
The Predator
Score cumulé
SiteNote
Metacritic 48/100
Rotten Tomatoes 30%
Allociné 2,5/5 étoiles
Compilation des critiques
PériodiqueNote
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Le film reçoit principalement des critiques négatives. Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il n'obtient que 33% d'opinions favorables pour 231 critiques et une moyenne de 5,110[53]. Sur Metacritic, il décroche une moyenne de 48100 pour 49 critiques[54].

En France, sur le site Allociné, qui recense 23 critiques presse, The Predator obtient une moyenne de 2,35[55]. Du côté des avis positifs, on peut notamment lire dans Le Figaro : « Monté sur ressort, irrévérencieux, Shane Black signe un joyeux exercice de démystification à l'intrigue pétaradante. Un spectacle régressif au doux parfum des années 1980 ». La critique du Parisien souligne le travail du réalisateur : « Shane Black, scénariste à succès (L'Arme fatale), acteur dans le premier Predator, dépoussière le mythe et en propose une relecture jouissive, à base de scènes d’action et de bons mots ». Éric Libiot de L'Express écrit quant à lui « ce qui s'annonçait comme une énième photocopie, se termine en série Z++. Excellente surprise pour le cinéphile fatigué de tous ces super-héros ». Henry Swanson de Filmsactu écrit notamment « Sans être la réussite que l'on espérait, The Predator est loin d'être la bouse intersidérale annoncée par les critiques américains. Au contraire, le film de Shane Black s'assume comme une série B bourrine, décomplexée, rythmée et débile au parfum 80's ». Dans L'Écran fantastique, Gilles Penso écrit quant à lui « Avec ses nombreuses libertés de ton et son final qui semble cligner de l’œil vers Iron Man, The Predator ne convaincra certes pas totalement les aficionados du chasseur extraterrestre. Mais face au marasme artistique dans lequel a sombré la franchise depuis le début des années 2000, ce petit grain de folie s'avère franchement rafraîchissant »[55].

Du côté des critiques négatives, Franck Lalieux du site aVoir-aLire.com écrit notamment « Shane Black s’empare de la franchise et délivre un blockbuster bas du front qui se contente de recycler quelques traits caractéristiques de son écriture mais sans l’intelligence de ses œuvres précédentes ». Josué Morel de Critikat écrit « The Predator est de ces suites qui, sans être dénuées d’idées pour redynamiser et repenser les figures qu’elles tentent de dépoussiérer, butent sur leur dimension iconique ». Dans Le Journal du dimanche, Stéphanie Belpêche regrette quant à elle que « le scénario manque d’ambition et le casting de charisme ». Vincent Ostria de L'Humanité trouve qu'il n'y a « rien de saillant dans cette suite vaseuse, s’éloignant trop de l’original de 1987 avec Schwarzenegger, fondé sur un combat singulier dans la jungle entre une bête surnaturelle et un humain plein de ressources ». Dans Première, Elodie Bardinet écrit : « À trop vouloir moderniser le concept, Black et Dekker signent un Predator hybride, qui ne ressemble plus vraiment au classique de John McTiernan, mais qui n'est pas non plus sa version "augmentée". Ce serait plus son cousin bourré racontant des blagues non stop à tout va en souvenir de son aîné décédé. Sur le moment, ça parait fun et décomplexé, mais au fond, c'est un peu triste »[55].

Box-office

Davantage d’informations Pays ou région, Box-office ...
Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau du Canada Canada
51 024 708 $[56] [57] 11[57]
Drapeau de la France France 352 652 entrées[58] 4
Monde Total mondial 160 542 134 $[56] 11
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Distinctions

Source : Internet Movie Database[59]

Récompense

Nominations

2018
  • Fright Meter Awards : meilleur maquillage
  • IGN Summer Movie Awards : meilleur film d'action
2019

Éditions en vidéo

Analyse

Références à d'autres œuvres

Le nom de l'école de Rory McKenna porte le nom de Lawrence A. Gordon. Lawrence Gordon est l'un des producteurs historiques de la saga (à l'exception de Predators)[66].

Jake Busey incarne un scientifique nommé Sean Keyes. Il serait le fils de Peter Keyes, incarné par le véritable père de l'acteur Gary Busey dans Predator 2[67],[66].

Le nom du personnage incarné par Thomas Jane, Baxley, est une référence à Craig R. Baxley, qui était le coordinateur des cascades sur Predator (1987). Par ailleurs, ce personnage souffre du syndrome de Gilles de La Tourette dont est également atteint le réalisateur-scénariste Shane Black[66].

Lorsqu'elle voit pour la première fois un Predator, Casey Bracket (Olivia Munn) dit que c'est un « joli porte-bonheur » (« a beautiful motherfucker »). Il s'agit d'une référence à Predator (1987) dans lequel le personnage d'Arnold Schwarzenegger déclare en voyant pour la première fois le visage du Predator : « t'as pas une gueule de porte-bonheur » (« you're one ugly motherfucker »)[66].

Autour du film

Suites

Le producteur John Davis a déclaré que The Predator devrait connaitre deux suites et espère le retour de Shane Black comme réalisateur[68]. Finalement, après les mauvais résultats, la saga se poursuit dans une tout autre direction avec Prey, sortie en 2022.

Notes et références

Liens externes

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