The Gazette

quotidien anglophone de Montréal De Wikipédia, l'encyclopédie libre

The Gazette (ou Montreal Gazette), fondé en 1778, est le principal quotidien de langue anglaise publié au Québec. Établi à Montréal, il est disponible partout au Québec et dans les provinces anglophones du Canada.

Faits en bref Pays, Langue ...
The Gazette
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Pays Canada
Langue Anglais
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Diffusion 140 778 ex. (2004)
Date de fondation 1778
Ville d’édition Montréal

Propriétaire Postmedia Network
Rédacteur en chef Marilena Lucci
ISSN 0384-1294
Site web www.montrealgazette.com
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C'est une filiale de Postmedia Network, un groupe de presse canadien détenu par le fonds américain Chatham Asset Management.

Histoire

Résumé
Contexte
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Ancien siège social à l'édifice Dominion Square avec l'ancienne enseigne The Gazette, 2013.

Fondé le par Fleury Mesplet, le journal est d'abord nommé Gazette littéraire de Montréal. Il cesse d'être publié lorsque Fleury Mesplet et Valentin Jautard sont jetés en prison pour avoir tenté d'agiter le peuple lors de la guerre d'indépendance américaine. La même année, le libéral Mesplet fondait une loge maçonnique. Le journal aime faire valoir le fait qu'il est le plus ancien quotidien québécois — Quebec's oldest daily newspaper — en première page.

Le , le journal revient, cette fois dans une édition bilingue français-anglais. Il est finalement acheté par un propriétaire anglophone qui le transforme en journal de langue anglaise seulement.

Le , The Gazette publie une édition spéciale dans laquelle son rédacteur en chef James Moir Ferres appelle les Britanniques aux armes à la suite de la sanction royale d'une loi d'indemnisation pour le Bas-Canada. C'est le déclencheur de l'incendie de l'hôtel du Parlement à Montréal. Ferres sera arrêté subséquemment.

Pendant plusieurs années, le tirage de la Gazette de Montréal est éclipsé par l'autre quotidien anglophone de Montréal, le Montreal Star, qui est beaucoup plus lu. Cependant, le Star est fermé à la suite d'une longue grève, cessant sa publication en 1979, moins d'une année après la fin de la grève.

Aujourd'hui[Quand ?], le lectorat de The Gazette est concentré dans les communautés anglophones et allophones anglicisées de Montréal. De nombreux francophones lisent aussi l'anglais ; plus de la moitié de la population montréalaise est bilingue[1]. Récemment[Quand ?], le journal a lancé une vaste campagne de publicité pour cibler les francophones bilingues, ajustant du même coup le style de ses reportages culturels.


Il est détenu par Postmedia Network.

Identité visuelle (logotype)

Ligne éditoriale

Soutien lors des élections

Soutien lors des élections générales québécoises

1981 Parti libéral du Québec[3]
1985 Parti libéral du Québec[4]
1989 Soutien partagé[5]
1994 Parti libéral du Québec et Robert Libman (dans D'Arcy-McGee) [6]
2003 Parti libéral du Québec[7]
2007 Parti libéral du Québec[8]
2008 Parti libéral du Québec[9]
2012 Coalition avenir Québec[10]
2014 Parti libéral du Québec[11]
2018 Parti libéral du Québec[12]
2022 Pas de soutien mais appel à aller voter[13]

Soutien lors des élections fédérales

1980 Parti progressiste-conservateur du Canada[14]
1984 Aucun[note 1]
1988 Parti progressiste-conservateur du Canada[15]
1993 Parti libéral du Canada[16]
1997 Parti libéral du Canada[17]
2000 Parti libéral du Canada[18]
2004 Parti libéral du Canada[19]
2006 Parti conservateur[19]
2008 Parti conservateur[19]
2011 Parti conservateur[19]
2015 Parti conservateur[19]
2019 Parti conservateur[19]
2021 Parti conservateur[19]

Soutien lors des élections municipales à Montréal

1990 Jean Doré[note 2],[20],[21]
1994 Jean Doré[note 2],[22],[23]
1998 Jacques Duchesneau[note 2],[24],[25]
2001 Gérald Tremblay[26]
2005 Gérald Tremblay[27]
2009 Gérald Tremblay[28]
2013 Denis Coderre[29]
2017 Denis Coderre[30]
2021 Pas de soutien[31]

Éditorialistes, chroniqueurs et journalistes

Controverse

Tout au long de son histoire, The Gazette s'est fait accuser de xénophobie voire de racisme envers les québécois francophones. Par exemble, en 2009, Josh Freed va dénoncer le refus de la société Saint-Jean Baptiste de faire jouer deux groupes anglophones lors de la Fête nationale du Québec. Il comparera ensuite l'Office québécois de la langue française aux SS et les souverainistes québécois à des nazis[32].

Notes et références

Voir aussi

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