La thèse d'exercice est une thèse du système universitaire français, qui conclut les études de certaines professions de santé après validation du troisième cycle de formation aboutissant au diplôme d'État de docteur.
son niveau d'exigence est moins élevé et elle n'implique pas nécessairement de recherches expérimentales, théoriques ou méthodologiques pour être soutenue[9],[10],[11],[12],[13]et une recherche bibliographique sur un sujet peut suffire à son obtention[réf.souhaitée];
son archivage, son signalement dans les outils bibliographiques, ainsi que sa diffusion en ligne ne sont pas légalement requis[14];
seule, elle ne permet pas l'accès à une carrière de recherche universitaire[15].
Elle ouvre droit à un statut comparable aux grades professionnels(en)«Doctor of Medicine»(M.D.) ouDoctor of Pharmacy(en)» (Pharm.D.) qui existent au Canada ou aux États-Unis[réf.nécessaire].
Dr Jean-Louis ROMANENS, docteur en droit, chargé d’enseignement en masters 1 et 2 Droit de la santé près la faculté de Montpellier (Centre européen d’Études et de Recherche Droit & Santé), conférencier au CHU de Montpellier et à l’ARS Occitanie, directeur général d’hôpital honoraire, «Vous avez dit: «Docteur»?», Revue droit & santé, , p.760 (lire en ligne):
«La législation française réserve ainsi le titre de docteur, placé avant ou après le nom, à tous les titulaires d’un doctorat:
• qu’il s’agisse d’un doctorat de troisième cycle universitaire – anciens doctorats soit «d’État», soit «de 3e cycle» – qui est l’actuel «doctorat des universités»;
• ou d’un «diplôme d’État» de docteur en médecine, médecine vétérinaire, pharmacie, odontologie, ces derniers donnant droit à l’usage du titre mais ne conférant pas le grade universitaire de docteur.»
Jacques Friedel, Histoire du doctorat: Comparaison internationale sur les thèses, Paris, Centre Alexandre KOYRÉ, , 160p. (lire en ligne), p.103-104:
«Mais la différence essentielle portait- et porte encore - sur le rôle de la thèse, sa durée et donc l'âge du jeune docteur. De ce point de vue, et dans tous les pays, les deux extrêmes étaient en médecine et en lettres. Doctorat technique nécessaire pour exercer ce métier - sauf en Grande-Bretagne où les docteurs avaient perdu leur privilège en faveur des apothicaires et des barbiers en fuyant Londres lors de la peste noire -, la thèse de médecine est traditionnellement, et dans tous les pays, un exercice de style et d'érudition sans recherche nécessaire, héritière de la thèse médiévale.»