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5e président de la République de Chypre De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Efstáthios Nikoláou Papadópoulos, dit Tássos Papadópoulos (en grec Τάσσος Παπαδόπουλος), né le à Nicosie et mort le dans la même ville[1], est un homme politique chypriote, président de la république de Chypre du au .
Tássos Papadópoulos Τάσσος Παπαδόπουλος | ||
Fonctions | ||
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Président de la république de Chypre | ||
– (5 ans) |
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Gouvernement | Papadópoulos | |
Coalition | AKEL-DIKO-KISOS (2003-07) DIKO-KISOS (2007-08) |
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Prédécesseur | Gláfkos Klirídis | |
Successeur | Dimítris Khristófias | |
Président de la Chambre des représentants | ||
– | ||
Prédécesseur | Gláfkos Klirídis | |
Successeur | Spýros Kyprianoú | |
Président du DIKO | ||
– (6 ans) |
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Prédécesseur | Spýros Kyprianoú | |
Successeur | Mários Karogián | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Efstáthios Nikoláou Papadópoulos | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Nicosie (Chypre) | |
Date de décès | (à 74 ans) | |
Lieu de décès | Nicosie (Chypre) | |
Nature du décès | Cancer bronchique à petites cellules | |
Nationalité | chypriote | |
Parti politique | DIKO | |
Conjoint | Foteíni Papadópoulou | |
Diplômé de | King's College de Londres | |
Religion | Orthodoxie | |
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Présidents de la république de Chypre | ||
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Papadópoulos étudie le droit à Londres, dans l'institution Gray's Inn avant d'exercer la profession d'avocat.
Revenu à Chypre en 1955, il est alors actif dans la PEKA, la section politique de l'EOKA, dont il devient secrétaire général en 1958. Après l'indépendance, il devient ministre du Travail, puis pendant les années qui suivent, il occupe successivement les portefeuilles de l'Intérieur, des Finances, du Travail et des assurances sociales, de la Santé, enfin de l'Agriculture est des ressources naturelles.
Cofondateur en 1969 avec Gláfkos Klirídis du Parti de l'unité, il est élu un an plus tard député à la Chambre des représentants dont il sera l'éphémère président à l'été 1976.
De nouveau membre du Parlement à partir de 1991, il prend en 2000 la présidence du Parti démocrate (DIKO).
Il est élu président de la République de Chypre le , en mettant en avant une meilleure capacité que son adversaire, le président sortant Gláfkos Klirídis, dans la négociation sur le partage de Chypre. Il est soutenu non seulement par son propre parti, le DIKO, mais également par les communistes d'AKEL et les sociaux-démocrates de KISOS.
Avant le référendum sur la réunification de Chypre, prévu par le plan Annan de 2004, il pousse les Chypriotes grecs à voter « non » et son soutien est considéré comme déterminant à l'échec du référendum.
Sa politique nationaliste et son refus d'une réunification de Chypre conduit à l'isolement international des Chypriotes grecs[2].
Il échoue au premier tour de l'élection présidentielle du , en ne terminant qu'à la troisième place du scrutin, très près cependant des deux premiers. Il laisse ainsi s'affronter au deuxième tour Dimítris Khristófias, le leader de l'AKEL et Ioánnis Kasoulídis, ancien ministre des Affaires étrangères qui avait voté « oui » lors du référendum onusien. Tous les deux affichent leur volonté de dialoguer avec la « république de Chypre du Nord », l'État autoproclamé reconnu par la seule Turquie et occupé par les troupes d'Ankara.
Son mandat s'achève le avec l'investiture de son successeur Dimítris Khristófias, élu au second tour quatre jours plus tôt. Quelques mois plus tard, le , il décède d'un cancer bronchique à petites cellules dont le développement a probablement été favorisé par le fait qu'il était un fumeur invétéré. Ses obsèques ont lieu le .
Dans la nuit du 10 au , des inconnus profanent sa tombe et dérobent sa dépouille[3].
Le , après un coup de téléphone anonyme, la police retrouve le corps du président et confirme l'identification de son corps grâce à une analyse de son ADN[4].
En 2007, il reçoit la distinction Homo hellenicus remis par l'université nationale et capodistrienne d'Athènes en collaboration avec la municipalité de Delphes.
En son honneur, la rue de Nicosie où il habitait a été rebaptisée à son nom.
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