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Le Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise, ou SMMAG est l'autorité organisatrice de la mobilité de l'aire urbaine grenobloise. Il est créé le par transformation du Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise (SMTC Grenoble) créé en 1973.
SMMAG
Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire Grenobloise | |
Création | (SMTC Grenoble) (SMMAG) |
---|---|
Dates clés | 1975 : Création de la Sémitag 1987 : Inauguration de la ligne A du tramway de Grenoble 1990 : Inauguration de la ligne B du tramway de Grenoble 2002 : Nouvelle identité visuelle du réseau TAG 2003 : Nouvelle identité visuelle du SMTC 2006 : Inauguration de la ligne C du tramway de Grenoble 2007 : Inauguration de la ligne D du tramway de Grenoble 2014 : Inauguration de la ligne E du tramway de Grenoble et du nouveau réseau bus, changement d'identité visuelle. 2020 : Transformation du SMTC en SMMAG, nouveau périmètre et nouvelles compétences |
Forme juridique | Syndicat mixte de loi SRU |
Siège social | Grenoble France |
Direction | Sylvain Laval (Président) |
Activité | Administration publique (tutelle) des activités économiques |
Site web | smmag.fr |
modifier - modifier le code - voir Wikidata |
Les membres du SMMAG sont Grenoble-Alpes Métropole, la Communauté d'agglomération du Pays voironnais, la Communauté de communes Le Grésivaudan et le conseil départemental de l'Isère.
La création du SMTC Grenoble le par le Syndicat intercommunal d'étude et de programmation pour l'aménagement de la région grenobloise (SIEPARG) et le conseil général de l'Isère résulte de la volonté des élus grenoblois de moderniser et relancer le réseau de transport en commun grenoblois, alors exploité par la Société grenobloise de tramways électriques (SGTE) qui ne bénéficiait pas de subventions publiques et dont la fréquentation et la qualité de service ne font que diminuer au fil des ans[1].
La première mesure du SMTC est d'arrêter la concession du réseau à la SGTE le , trois ans avant la date de fin initiale, et d'en confier l'exploitation dès le lendemain à la Société d'économie mixte des transports publics de l'agglomération grenobloise (SEMITAG), le réseau changeant alors de nom au profit de Transports de l'agglomération grenobloise (TAG)[1]. La nouvelle compagnie bénéficie de subventions publiques et du versement transport, lui permettant de moderniser rapidement le réseau grenoblois (nouveaux bus, dépôt d'Eybens...)[1].
Le second grand projet, décidé en 1983, est la création du nouveau tramway de Grenoble, mis en service en 1987, qui est le premier réseau de tramway accessible aux personnes à mobilité réduite au monde, dans la continuité de la création d'un service de minibus spécialement aménagés en 1980[1].
En 2003 le SMTC change son identité visuelle et se rend plus visible auprès du grand public : il s'affiche désormais sur les abribus et arrêts de tramways, ainsi que sur l'ensemble des véhicules.
Une nouvelle délégation de service public (DSP) est conclue en entre le SMTC et la Semitag pour une durée de 7 ans. Le contrat de DSP prévoit des outils de pilotage et un dispositif qualité avec la certification NF des lignes de transports.
À la suite de la fusion, au , de la Communauté d'agglomération Grenoble Alpes Métropole, de la Communauté de communes du Sud Grenoblois et de la Communauté de communes du Balcon Sud de la Chartreuse, le réseau du SMTC dessert désormais 49 communes[2].
Le , le SMTC valide l'entrée de la communauté de communes Le Grésivaudan, autorité organisatrice du réseau de bus TouGo, au sein du syndicat qui va évoluer pour devenir le Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise le , date d'entrée effective de la communauté de communes[3].
Le , le SMTC annonce son changement de nom vers le Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (SMMAG) au , avec l'entrée de la Communauté de communes Le Grésivaudan et de la Communauté d'agglomération du Pays voironnais au sein du nouveau syndicat. Au total, 123 communes seront concernées par le même syndicat de transports[4].
La création du SMMAG donne lieu à une passe d'armes politique entre le département de l'Isère et Grenoble-Alpes Métropole. Le , le département dépose une requête devant le tribunal administratif demandant l'annulation de la délibération du SMTC portant transformation du SMTC en SMMAG, qui est rejetée[5]. Le retrait du département au 1er janvier 2020 est voté et annoncé par Jean-Pierre Barbier en décembre 2019. Cependant, son retour est acté un an plus tard, en mars 2021[6].
Le SMMAG a pour nouvelles compétences la coordination des différents réseaux organisés par les intercommunalités membres, le développement d'un système d'information aux voyageurs multimodal et la création d'une tarification unifiée. Le SMMAG pourra se voir confier de façon facultative les compétences transport des différentes intercommunalités ainsi que la gestion des lignes Transisère sur son territoire ainsi que des lignes TER[source secondaire souhaitée]. Ainsi les compétences « mobilités urbaines » (transport urbain) et « mobilités partagées » (covoiturage, vélopartage, etc.) de Grenoble-Alpes Métropole et de la Communauté de communes Le Grésivaudan sont transférées au SMMAG tandis que la Communauté d'agglomération du Pays voironnais ne lui transfère que la seconde compétence[7].
En , le déploiement de la nouvelle identité est en cours sur les différents supports de communication.
Le SMMAG est l'autorité organisatrice de la mobilité du réseau des Transports de l'agglomération grenobloise (TAG), du réseau de bus TouGo et Pays voironnais Mobilité.
Le réseau TAG est géré, dans le cadre d'une délégation de service public, par la Société d'économie mixte des transports publics de l'agglomération grenobloise (SEMITAG) depuis la création de cette dernière le et dont le SMTC, l'ancêtre du SMMAG, en est l'actionnaire majoritaire.
Le SMMAG s’engage alors à verser les subventions nécessaires aux investissements courants et à l’équilibre de l’exploitation.
Au , le périmètre de transport urbain (PTU) du SMMAG s'étend sur trois intercommunalités :
La présidence du SMTC a connu une certaine stabilité, huit personnes se sont succédé à ce poste en quarante ans :
Création du SMMAG :
Le Comité syndical est constitué de 28 membres[5] :
Les 2 sources principales de financement sont le versement transport et la participation des collectivités mandantes. En 2008, la première source correspond à 53 % des recettes totales du SMTC tandis que la Métro et le Conseil Général de l'Isère contribuent eux à hauteur de 43 % de ses recettes[8].
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