VusionGroup

Histoire
Fondation	1992
Forme juridique	Société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.)
Domaine d'activité	Commerce de gros (commerce interentreprises) de matériel électrique
Siège	Nanterre (55, place Nelson-Mandela) (depuis 2015)
Pays	France
Effectif	850 employés (2023)
Président	Thierry Gadou (d) (depuis 2012)
Propriétaire	BOE Technology
Chiffre d'affaires	621 million d'euros (2022)
Résultat net	18,7 million d'euros (2022)
Cotation	Euronext (VU)
Produit	Étiquette électronique de gondole Solutions logicielles Services Computer vision intelligence artificielle Retail Media en Magasin IoT industriel Plateforme IoTRetail Intelligence
Site web	www.vusion.com
SIREN	479345464
OpenCorporates	fr/479345464

VusionGroup est une entreprise cotée en bourse spécialisée dans les solutions IoT et de données pour le commerce physique.

Faits en bref Fondation, Forme juridique ...

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Historique

Le groupe SES (Store Electronic Systems) est créé en 1990^[1]. En 1998, Philippe Catteau achète 34 % du capital^[2] et devient PDG^[3]. L'entreprise vend un système d'étiquettes électroniques sans fil et actualisables par ordinateur, notamment pour la grande distribution^[4]. Cela permet à ses clients un gain de temps, car ils n'ont plus à changer les prix des étiquettes manuellement^[5]. Les ventes de SES décollent au début des années 2000^[1]. En 2003, il détient 70 % de part de marché en France^[4].

La société est introduite à la bourse de Paris en 2006^[6] en levant 22 millions d'euros de capital^[7]^,^[8].

Philippe Catteau revend sa participation au capital en 2009^[6]^,^[7].

En 2012, Thierry Gadou a été nommé PDG^[9]. Les étiquettes électroniques connectées (technologie NFC) font leur apparition en magasin la même année^[10].

En 2014, le groupe achète l'entreprise autrichienne Imagotag qui possède un système optimisé de transmission de données^[6]. SES se renomme « SES-imagotag »^[6].

En 2016 , SES-Imagotag s'allie avec la société chinoise BOE Technology^[11]. La même année, SES lance un outil qui permet d'éviter les ruptures de produits dans les rayons des magasins^[12].

En 2015, SES-Imagotag quitte ses locaux situés à Argenteuil et s'installe dans l'immeuble Via Verde situé 55, place Nelson-Mandela à Nanterre^[13].

Depuis 2018, le groupe chinois BOE Technology détient la majorité du capital.

En janvier 2023 le groupe achète « Memory », spécialisée dans le traitement des données recueillies dans les magasins^[14].
Après avoir conclu des partenariats avec des groupes de la grande distribution Français comme Monoprix, Les Mousquetaires, Carrefour, Darty, Sephora, Boulanger, Spar, Casino, Match, Lidl^[15], le groupe annonce, en avril 2023, s'étendre à l'international en signant un partenariat avec Walmart pour équiper 500 magasins situés aux États-Unis^[16].
Le 22 juin 2023 le fonds spéculatif vautour Gotham City Research, affirme que « le potentiel pour des malversations financières est élevé » pointant des liens suspects avec la société chinoise BOE Technology, qui est son principal actionnaire^[17]^,^[18]. L'entreprise SES-Imagotag affirme que les allégations sont totalement erronées et indique que « Gotham City Research détenant des positions à découvert (« short positions ») sur SES-imagotag, l'intérêt de ce fonds spéculatif est de voir le prix de l'action SES-imagotag baisser »^[19]Le 26 juin 2023 SES-Imagotag rejette les allégations de Gotham City dans une réponse détaillée^[20].

Le 10 janvier 2024, SES-imagotag devient VusionGroup.

Activités

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Le groupe conçoit et commercialise tous les composants de ses produits (logiciel, infrastructure radio-fréquence, étiquettes et fixations).

L'entreprise compte 850 salariés. Le chiffre d'affaires du groupe est de 621 M€ en 2022^[21].

Le groupe compte parmi ses clients Walmart^[22].

En 2022, VusionGroup réalise 485,9 M€ de son chiffre d'affaires en Europe & MEA et 133,2 M€ de son chiffre d'affaires dans le reste du monde.

Chiffres clés
	2000	2004	2008	2018	2019	2021	2022
Chiffre d'affaires (en millions d'euros)	5^[23]	19^[23]	54^[7]	180^[6]	247^[24]	423^[21]	621
Résultat Net (en millions d'euros)			12^[7]			2	18,7
Nombre d'employés			86^[7]				750

Actionnariat

Depuis 2018, le groupe chinois BOE Technology détient la majorité du capital^[6].

Dirigeants

Davantage d’informations Identité, Période ...

Présidents
Identité	Période		Durée
Identité	Début	Fin	Durée
Thierry Gadou (d) (né en 1966)	22 février 2012

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Références

[1]
Patrick Désavie, « SES surfe sur un marché en croissance exponentielle », La Tribune,‎ 24 janvier 2006, p. 18 :
« [...] Créée en 1990, cette PME de 64 salariés, implantée à Bezons (Val-d'Oise), a équipé son premier hypermarché en 1993. [...] »
[2]
« Philippe Catteau, une fringale de projets », sur Les Echos, 5 février 1999 (consulté le 3 juin 2022)
[3]
« Philippe Catteau passe à l'étiquetage chez SES », Le Figaro,‎ 27 février 1998, p. 2
[4]
Patrice Drouin, « Le groupe SES compte exporter son étiquetage électronique », sur Les Echos, 3 novembre 2003 (consulté le 2 juin 2022)
[5]
Mathieu Deslandes, « La baisse des prix booste les étiquettes électroniques », Le Parisien Économie,‎ 9 janvier 2006, p. 4
[6]
« SES Imagotag, champion français méconnu de l'étiquette électronique », sur Les Echos, 17 janvier 2019 (consulté le 2 juin 2022)
[7]
« Store Electronic Systems se réorganise », sur Capital Finance, 11 mai 2009 (consulté le 3 juin 2022)
[8]
Renaud Honore, « Etiquetage électronique : Store Electronic Systems bientôt en Bourse », sur Les Echos, 26 janvier 2006 (consulté le 3 juin 2022)
[9]
Jean-Noël Legalland, « Store Electronic Systems : Thierry Gadou nommé directeur général »
[10]
Laurence Vallet, « Store Electronic Systems : équipe 6 nouveaux hypermarchés Leclerc de ses étiquettes NFC », sur Boursier.com (consulté le 22 mars 2016)
[11]
Clotilde Chenevoy, « Pourquoi le chinois BOE Technology s’allie au français SES-Imagotag », sur lsa-conso.fr (consulté le 3 mai 2022)
[12]
François Deschamps, « [Merchandising] SES Imagotag veut en finir avec les ruptures en rayons », sur lsa-conso.fr, 14 décembre 2017 (consulté le 3 juin 2022), p. 123
[13]
Via Verde est inauguré à Nanterre
[14]
Distribution : SES-imagotag se renforce dans la science des rayons de supermarché
[15]
De la pépite tech française au leader mondial du secteur, SES-imagotag dépasse pour ses 30 ans les 330 millions d’étiquettes déployées en magasin.
[16]
SES Imagotag, la pépite française qui digitalise les magasins Walmart
[17]
Quand le "justicier" de la Bourse Gotham City Research s’attaque à une pépite française
[18]
Un fonds spéculatif attaque une entreprise du SBF 120
[19]
SES-imagotag : Communiqué de presse à la suite de la publication du rapport de Gotham City Research
[20]
SES-imagotag : Response to the Gotham City Report (PDF à télécharger)
[21]
Philippe Bertrand, « Le champion français des étiquettes électroniques choisi par Walmart », sur Les Échos, 10 mars 2022 (consulté le 3 juin 2022)
[22]
« Ses imagotag : Les étiquettes électroniques de SES-imagotag vont équiper Walmart aux Etats-Unis », sur tradingsat.com, 10 mars 2022 (consulté le 14 avril 2022)
[23]
« Affichage électronique : SES retenu par Carrefour Belgique », sur Les Echos, 19 janvier 2005 (consulté le 3 juin 2022)
[24]
François Lecocq, « Développement durable : SES Imagotag verdit les e-étiquettes », sur lsa-conso.fr, 10 décembre 2020 (consulté le 3 juin 2022), p. 110

Liens externes

Site officiel

[:3-1] [1]
Patrick Désavie, « SES surfe sur un marché en croissance exponentielle », La Tribune,‎ 24 janvier 2006, p. 18 :
« [...] Créée en 1990, cette PME de 64 salariés, implantée à Bezons (Val-d'Oise), a équipé son premier hypermarché en 1993. [...] »

[2] [2]
« Philippe Catteau, une fringale de projets », sur Les Echos, 5 février 1999 (consulté le 3 juin 2022)

[3] [3]
« Philippe Catteau passe à l'étiquetage chez SES », Le Figaro,‎ 27 février 1998, p. 2

[:0-4] [4]
Patrice Drouin, « Le groupe SES compte exporter son étiquetage électronique », sur Les Echos, 3 novembre 2003 (consulté le 2 juin 2022)

[5] [5]
Mathieu Deslandes, « La baisse des prix booste les étiquettes électroniques », Le Parisien Économie,‎ 9 janvier 2006, p. 4

[:1-6] [6]
« SES Imagotag, champion français méconnu de l'étiquette électronique », sur Les Echos, 17 janvier 2019 (consulté le 2 juin 2022)

[:2-7] [7]
« Store Electronic Systems se réorganise », sur Capital Finance, 11 mai 2009 (consulté le 3 juin 2022)

[8] [8]
Renaud Honore, « Etiquetage électronique : Store Electronic Systems bientôt en Bourse », sur Les Echos, 26 janvier 2006 (consulté le 3 juin 2022)

[9] [9]
Jean-Noël Legalland, « Store Electronic Systems : Thierry Gadou nommé directeur général »

[10] [10]
Laurence Vallet, « Store Electronic Systems : équipe 6 nouveaux hypermarchés Leclerc de ses étiquettes NFC », sur Boursier.com (consulté le 22 mars 2016)

[11] [11]
Clotilde Chenevoy, « Pourquoi le chinois BOE Technology s’allie au français SES-Imagotag », sur lsa-conso.fr (consulté le 3 mai 2022)

[12] [12]
François Deschamps, « [Merchandising] SES Imagotag veut en finir avec les ruptures en rayons », sur lsa-conso.fr, 14 décembre 2017 (consulté le 3 juin 2022), p. 123

[13] [13]
Via Verde est inauguré à Nanterre

[14] [14]
Distribution : SES-imagotag se renforce dans la science des rayons de supermarché

[15] [15]
De la pépite tech française au leader mondial du secteur, SES-imagotag dépasse pour ses 30 ans les 330 millions d’étiquettes déployées en magasin.

[16] [16]
SES Imagotag, la pépite française qui digitalise les magasins Walmart

[17] [17]
Quand le "justicier" de la Bourse Gotham City Research s’attaque à une pépite française

[18] [18]
Un fonds spéculatif attaque une entreprise du SBF 120

[19] [19]
SES-imagotag : Communiqué de presse à la suite de la publication du rapport de Gotham City Research

[20] [20]
SES-imagotag : Response to the Gotham City Report (PDF à télécharger)

[:5-21] [21]
Philippe Bertrand, « Le champion français des étiquettes électroniques choisi par Walmart », sur Les Échos, 10 mars 2022 (consulté le 3 juin 2022)

[22] [22]
« Ses imagotag : Les étiquettes électroniques de SES-imagotag vont équiper Walmart aux Etats-Unis », sur tradingsat.com, 10 mars 2022 (consulté le 14 avril 2022)

[:4-23] [23]
« Affichage électronique : SES retenu par Carrefour Belgique », sur Les Echos, 19 janvier 2005 (consulté le 3 juin 2022)

[24] [24]
François Lecocq, « Développement durable : SES Imagotag verdit les e-étiquettes », sur lsa-conso.fr, 10 décembre 2020 (consulté le 3 juin 2022), p. 110

[1]

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