Saint-Hyacinthe
ville du Québec (Canada) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Saint-Hyacinthe est une ville de 58 732 habitants du Québec, au Canada, la ville-centre de la MRC des Maskoutains en Montérégie[1]. La ville est traversée par la rivière Yamaska, perpendiculairement à l'autoroute 20. Elle tient son nom du fondateur de la ville, le seigneur Jacques-Hyacinthe Simon dit Delorme.
Saint-Hyacinthe | ||||
Porte des Anciens Maires | ||||
Nous revivons par amour et courage |
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Administration | ||||
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Pays | Canada | |||
Province | Québec | |||
Région | Montérégie | |||
Subdivision régionale | Les Maskoutains | |||
Statut municipal | Ville | |||
Arrondissements | Douville, Saint-Joseph, Sacré-Cœur, Saint-Sacrement, Bois-Joli, Bourg-Joli, Notre-Dame, La Providence, Saint-Thomas-d'Aquin, Sainte-Rosalie, Saint-Hyacinthe-le-Confesseur | |||
Maire Mandat |
André Beauregard 2021-2025 |
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Code postal | J2R (Nord-est), J2S (Sud-ouest) et J2T (Sud) |
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Constitution | ||||
Démographie | ||||
Gentilé | Maskoutain, Maskoutaine | |||
Population | 57 239 hab. () | |||
Densité | 299 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 45° 37′ nord, 72° 57′ ouest | |||
Superficie | 19 160 ha = 191,6 km2 | |||
Divers | ||||
Langue(s) | Français | |||
Fuseau horaire | -5 | |||
Indicatif | +1-450 | |||
Code géographique | 2454048 | |||
Devise | Nous revivons par amour et courage | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Montérégie
Géolocalisation sur la carte : Québec
Géolocalisation sur la carte : Canada
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Liens | ||||
Site web | Site officiel | |||
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Elle détient le titre de « Technopole agroalimentaire du Canada », puisque s'y logent notamment un centre de recherche sur les aliments (CRDA), un Institut de recherche et développement en agro-environnement (IRDA), un institut de technologie agroalimentaire (ITA) et le siège social du Centre d'insémination artificielle du Québec (CIAQ), le tout situé sur un territoire agricole qui héberge également des sièges sociaux d’entreprises agroalimentaires ainsi que des entreprises du secteur de la transformation dans le domaine. Saint-Hyacinthe compte également la seule faculté de médecine vétérinaire au Québec (la seule à être francophone en Amérique du Nord).
Les Orgues Casavant Frères, qui ont lancé la première usine d'orgues à tuyaux d'Amérique du Nord, sont également établis à Saint-Hyacinthe.
Plusieurs entreprises sont présentes sur le territoire, dont Fruit d'Or, producteur et transformateur de canneberges et de bleuets et Bectrol, spécialisé dans la production de panneaux de contrôle industriels. Jefo, spécialisée en suppléments pour nutrition animale prend aussi place à Saint-Hyacinthe[2].
La Présentation | Saint-Barnabé-Sud | Saint-Simon | ||
N | Saint-Liboire | |||
O Saint-Hyacinthe E | ||||
S | ||||
Sainte-Marie-Madeleine | Saint-Damase, Saint-Pie | Saint-Dominique |
°C moyenne quotidienne |
Chutes de pluie (mm) |
Chutes de neige (cm) | |
---|---|---|---|
Janvier | -10,5 | 31,9 | 48,0 |
Février | -9,0 | 22,5 | 40,5 |
Mars | -2,5 | 47,1 | 30,9 |
Avril | 5,9 | 69,2 | 8,7 |
Mai | 13,4 | 85,1 | 0 |
Juin | 18,6 | 95,1 | 0 |
Juillet | 21,1 | 100,9 | 0 |
Août | 19,7 | 103,3 | 0 |
Septembre | 14,5 | 93,9 | 0 |
Octobre | 8,2 | 88,2 | 1,1 |
Novembre | 1,4 | 75,6 | 20,2 |
Décembre | -6,6 | 43,3 | 52,6 |
Saint-Hyacinthe jouit d'un climat continental humide marqué par de grandes amplitudes thermiques. La variation annuelle des températures est d'environ 38 °C. À l'instar des autres villes québécoises, Saint-Hyacinthe subit parfois de grandes variations de température. Effectivement, celles-ci peuvent varier entre un froid record de −41,0 °C, enregistré le , à un record maximum de 35,6 °C, le . La topographie de la région n'ayant pas une grande influence sur la température régionale, la saison estivale n'est pas caractérisée par la présence de nuit froide.
Puisque la fin de l'automne et l'hiver sont reconnues pour être des périodes aux températures modérées, sous l'effet des masses d'air arctique apportées par les vents d'est, il va sans dire qu'il y a de fréquentes bordées de neige. Le record fut établi le 14 et , où, en l'espace de moins de 24 heures, 71,4 centimètres s'étaient abattus dans la grande région maskoutaine. Même si cette tempête fut la plus importante en termes de précipitations, il n'en demeure pas moins que la tempête du siècle reste celle du , caractérisée par un violent blizzard.
La région a également été touchée lors d'un événement de pluie verglaçante prolongée en 1998. Elle formait l'une des pointes de ce que les médias ont appelé « Le Triangle noir », les deux autres pointes étant Granby et Saint-Jean-sur-Richelieu[3]. Au Québec, l'événement est communément appelé Crise du verglas. De 80 à 100 millimètres de pluie verglaçante sont tombés en quelques jours, formant une épaisse couche de verglas sur les structures du réseau électrique ce qui lui causa des dommages considérables et plongeant la ville dans la pénombre pendant 23 jours. Les forces armées canadiennes ont été envoyées sur place pour aider à dégager les débris et subvenir aux besoins de la population lors de cette crise.
Pierre-François Rigaud de Vaudreuil, écuyer et natif de Mortagne-au-Perche en France, reçut en 1748 une gigantesque seigneurie (seigneurie de Maska, les gentilés actuels Maskoutaine et Maskoutain en sont les dérivés) du roi de France Louis XV. Cette dernière lui fut attribuée en guise de récompense pour ses loyaux services auprès de la communauté de la Nouvelle-France. Ce fut le dernier legs de la France au Canada. Louis XV en ratifiait la concession par brevet le .
Couvrant une superficie de 36 lieues, ce territoire immense, traversé par une rivière et une forêt riche en pins, n'a jamais été exploité par Pierre-François Rigaud de Vaudreuil. Il resta vierge jusqu'au , date où il fut vendu devant les notaires Dulaurent & Sanguinet à monsieur Jacques-Hyacinthe Simon dit Delorme, entrepreneur pour les plates-formes et affûts d'artillerie. Le territoire fut vendu pour la somme de 4 000 francs, soit environ 800 $ à l'époque. Jacques-Hyacinthe Simon dit Delorme modifia l'appellation du territoire pour celle de son saint patron, Saint-Hyacinthe[4].
Jacques-Hyacinthe était âgé de 31 ans. Il ne prit possession de sa seigneurie qu'au printemps 1757, accompagné de sa femme Marie-Josephte Jutras dit Desrosiers, ainsi que de six défricheurs. Les premiers colons français vinrent s'installer dans le «Rapide Plat» et entreprirent la construction de leur maison près du gué le plus pratique sur le cours d'eau maskoutain, la Yamaska. Le seigneur facilitait le défrichement des terres, dont le bois était destiné à la construction de navires de guerre français, ainsi que l'agriculture.
Quelques années plus tard, Jacques-Hyacinthe découvrit un autre site, au pied d'une petite chute, future productrice d'énergie hydraulique, qu'il nomma un peu plus tard, la «Cascade». Il invita alors ses colons à se construire près de cette faille et c'est aux environs que se développera le nouveau Saint-Hyacinthe, cœur économique actuel. Marchés, centres, moulin, lieu de culte, tous les bâtiments d'envergure se trouvent dans ce nouveau centre. Le manoir seigneurial est même construit sur la butte (rue Girouard, à venir).
En 1848, un chemin de fer relie Saint-Hyacinthe à Longueuil, situé à côté de Montréal. L'année suivante, la ligne ferroviaire rejoint Richmond, puis Sherbrooke et Portland à l'est, et Lévis au nord, en face de Québec. Puisque la croissance industrielle est plus lente que prévu, c'est seulement dans la période de 1870 à 1900 que les activités de fabrication commencent à prendre une place prédominante, quand Saint-Hyacinthe devient un centre de production de textiles de premier plan au Québec[5].
En 1849, Saint-Hyacinthe est érigée en municipalité de village. Un an plus tard, elle sera dite municipalité de ville et finalement, en 1857, en cité.
Le , un incendie majeur brûle plus des deux tiers de la ville[6]. Vers la fin des années 1800, la ville dispose d'une gare terminus de la ligne du Drummond County Railway (DCR).
En 1976, une fusion avec trois municipalités avoisinantes (La Providence, Saint-Joseph et Douville) la place parmi les villes les plus importantes au Québec. En 2002, un second regroupement crée l'actuelle ville de Saint-Hyacinthe, avec un total de 51 359 habitants au moment de cette fusion :
À partir des années 1975, Saint-Hyacinthe connut un essor remarquable, nombre de compagnies tentant de s'y établir. En 2005, ING Canada prit la décision d'installer son siège social à Saint-Hyacinthe, maintenant connu sous le nom d'Intact Corporation Financière.
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Les élections municipales se font en bloc et suivant un découpage de onze (11) districts[10].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Claude Bernier | ||||
Clément Rhéaume | ||||
Pierre-André Hamel | ||||
Grégoire Girard | ||||
Léon Nichols | ||||
Jacques Lafontaine | ||||
Ernest-Ovide-Aristide Picard | ||||
Victor Sylvestre | ||||
Télesphore-Damien Bouchard | ||||
Joseph-Louis-Henri Pagé | ||||
Télesphore-Damien Bouchard | ||||
Louis-Simon-René Morin | ||||
Paul-Frédérique Payan | ||||
Eugène St-Jacques | ||||
Euclide-Henri Richer | ||||
Georges-Casimir Dessaulles | ||||
Louis Côté | ||||
Lewis Francis Morison | ||||
Georges-Casimir Dessaulles | ||||
Adolphe Mailhot | ||||
Magloire Turcot | ||||
Maurice Laframboise | ||||
Louis-Antoine Dessaulles |
La région de Saint-Hyacinthe est la principale zone de production agricole au Québec, tant au niveau du nombre d'établissements que du volume de produits mis en marché[12]. Avec en tête les productions de grandes cultures, bovines, laitières, porcines et acéricoles, elle génère 20 % des revenus agricoles de la province.
Des acteurs liés au secteur de la biotechnologie agroalimentaire sont implantés sur son territoire : elle compte 1400 fermes de culture et d'élevage et plus de 150[évasif] institutions de recherche, d'enseignement supérieur, de transfert technologique et d'industries spécialisées dans le secteur de l'agroalimentaire. Elle regroupe plus de 8 000[évasif] emplois spécialisés en biotechnologie agroalimentaire[13].
Saint-Hyacinthe Technopole a inauguré, en 2002, la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale, d'une superficie de près de 10 millions de pieds carrés[14].
A l'occasion de la conférence internationale de l’AURP (Association of University Research Parks), qui se terminait le à La Nouvelle-Orléans, l’organisation maskoutaine s’est vu décerner le prix Meilleur parc technologique en émergence au monde, remis annuellement[15],[16].
De 1989 à 1996, la ville de Saint-Hyacinthe bénéficiait de sa propre équipe de hockey dans la Ligue de Hockey Junior Majeur du Québec, le Laser de Saint-Hyacinthe, dans laquelle évolua Martin Brodeur, qui évoluait comme gardien de but pour les Devils du New Jersey dans la LNH et aussi Georges Laraque qui a évolué pour les Canadiens de Montréal. Par ailleurs, Saint-Hyacinthe possède sa propre équipe de hockey de niveau Midget AAA : Les Gaulois de Saint-Hyacinthe, anciennement appelée les Riverains du Richelieu.
Saint-Hyacinthe a aussi accueilli les Jeux du Québec à l'hiver 2005[20].
En 1944, une équipe de la Marine royale canadienne composée de la division de réserve NCSM Donnacona de Montréal et de l'école de signaleurs NCSM Saint-Hyacinthe remporte la coupe Grey à Hamilton contre les Flying Wildcats de Hamilton.
Depuis 1967, le soccer organisé est disponible à Saint-Hyacinthe. Plusieurs clubs se sont succédé au fil du temps.
À la suite d'une décision du conseil municipal le , le FC Saint-Hyacinthe est l'organisme responsable du soccer mineur à Saint-Hyacinthe.
Depuis 1977, le club de Badminton de Saint-Hyacinthe offre des cours de badminton pour les jeunes de la région.
Au fil des ans, plusieurs joueurs issus du CBSH se sont illustrés sur la scène nationale et internationale[21].
Ces personnes sont nées et/ou ont grandi dans la région de Saint-Hyacinthe:
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