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peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Stéphane Montefiore, né à Paris le , est un peintre français, installé à Fécamp, où il est directeur de l'École municipale d'arts plastiques.
Stéphane Montefiore passe son enfance et son adolescence au 37, rue du Cotentin dans le 15e arrondissement de Paris. Dès l'obtention de son diplôme de l'École supérieure d'art du Havre en 1997 (DNSEP)[1],[2], il délimite sa recherche picturale : « la figuration d’un sujet et sa disparition progressive »[2]. Il complétera cette formation par des résidences au Cumbria Institute of the Arts (en) de Carlisle en 1996 et au Centre d'art contemporain du Crestet en 1997, par un voyage d'études de six mois à New York et Los Angeles en 1998, enfin par une résidence au Centre d'art contemporain Salmegg de Rheinfelden en 2003[3].
Il expose régulièrement, à partir de 1995, en France et à l’étranger, en centres d’art, galeries et musées. Sa première série de peintures, consacrée aux Crânes, flottant ou disparaissant dans de grands formats ou cadrés en format « miroir », le catégorise rapidement comme un peintre contemporain de Vanités.
Il est soutenu dans un premier temps par les institutions régionales (la Direction Régionale des Affaires Culturelles) et par des acquisitions du Fonds régional d'art contemporain de Haute-Normandie[4]
Viennent ensuite des séries de peintures dédiées à la représentation d’objets usuels. Ce qui fait lien et sens, entre des lustres à pampilles, des fauteuils, des bidons et flacons, c’est que tous relèvent de la question du vide, de la disparition. L’aspect formel d’un lustre, par exemple, donne la possibilité d’explorer les manques, les vides ou encore la transparence[4].
Au-delà des sujets et des séries, le travail de Stéphane Montefiore s’apparente à une recherche sur la couleur : la peinture est travaillée dans des liquidités différentes par couches de peinture successives et à chaque série correspond quasiment un champ chromatique différent. L'œuvre offre à Bénédicte Martin de percevoir « une exaltation de l'intime mêlée à un sentiment de mémoire collective, quelque chose du Je me souviens », comme si « tous ces objets appartenaient au domaine de la relique »[5].
La période la plus récente de son travail s'oriente vers de grands espaces tels que territoires marins avec la série des Vagues et des filets, puis celle des Maisons numérotées et des forêts qui constitue le thème de son exposition personnelle au Musée du Cloître de Tulle en 2017[6],[7].
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